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Rubrique santé : Le zona

Description

Il apparaît un trait ou une tache avec de toutes petites ampoules (vésicules) contenant un liquide, douloureuses, souvent sur le dos, la poitrine, le cou ou le visage. Ces ampoules se recouvrent d’une petite croûte jaune et disparaissent au bout de 2 ou 3 semaines. Parfois la douleur continue ou revient même si les ampoules ont disparu.

C’est un genre de varicelle que l’on trouve souvent chez des personnes qui ont déjà eu la varicelle. Ce n’est pas grave en général, mais cela peut être très douloureux, et aussi signe d’une maladie plus grave, surtout chez les vieillards.

Traitement

  • Mettre un pansement pour éviter le frottement avec les vêtements.
  • Prendre des calmants pour la douleur. (Les antibiotiques ne servent à rien dans ces cas.)
  • Dans certaines régions il se trouve des médicaments indigènes capables de guérir le zona.

David WERNER, Là où il n’y a pas de docteur, page 333
(Dans Vol. 2, No. 4)

L’assistance est-elle vraiment importante ?

On pourrait demander en toute sincérité : « L’assistance au culte est-elle vraiment importante ? Nous sommes parfois fatigués, occupés, et préoccupés par beaucoup de choses. Si le culte est si important, comme on le dit, je ferai l’effort nécessaire pour y participer, mais il faut me rappeler de temps en temps son importance réelle. »

C’est important pour le Seigneur. Il n’abandonne jamais l’assemblée des chrétiens et il demande aux autres de faire autant (Matthieu 18.20; Hébreux 10.25).

C’est important pour votre famille. Votre foi et votre exemple parlent avec plus de force que 10 millions de paroles. Il n’est pas probable que vos enfants apprennent à aimer l’Église plus que vous l’aimez. Vos actions comme modèle pour les autres sont d’une importance suprême.

C’est important pour vos voisins. Le message de ce que nous faisons passe avant et peut rendre nul le message de ce que nous disons. Le premier test que les autres appliquent à votre foi est : « Sa vie est-elle conforme à ce qu’il prétend croire ? »

C’est important pour l’Église. Chaque aspect de l’œuvre de l’Église souffre quand les chrétiens négligent le privilège d’adoration. Aucun sermon ne peut surmonter l’effet de votre place vide.

C’est important pour ceux qui conduisent l’assemblée. Ces hommes portent un fardeau lourd en essayant d’encourager l’Église et de la garder fidèle. Le manque de fidélité peut être pour ces hommes une source de découragement et de confusion. Votre fidélité fait une différence énorme et les aide à porter leur charge – plus qu’on ne puisse le dire.

C’est important pour votre développement spirituel. Les chrétiens sont des disciples, ce qui signifie ceux qui suivent et apprennent, des élèves. Tout comme le fait de s’absenter à l’école publique produit l’échec, ainsi il empêche le progrès et le succès spirituels.

C’est important pour Dieu. Il est certain que celui qui nous a tant aimés qu’il a donné son Fils est sensible au degré d’amour que vous manifestez pour lui.

Votre assistance fidèle est très importante. Je vous prie de ne pas négliger cet aspect de vote christianisme qui joue un si grand rôle dans le bien-être de votre âme et le bien-être spirituel des autres.

 Owen COSGROVE
(Dans Vol. 2, No. 4)

Conseils pour de petites assemblées

La plupart des Églises du Christ dans le monde francophone sont de petites assemblées – composées de moins de vingt membres. Certaines n’ont que quatre ou cinq membres. Une assemblée peut certainement être une Église valable aux yeux de Dieu bien qu’elle ait peu de membres. Jésus nous assure : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18.20). En s’adressant à l’Église de Philadelphie le Seigneur dit : « Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer » (Apocalypse 3.8). L’Église de Philadelphie n’était peut-être pas une grande assemblée – elle avait « peu de puissance ». Et pourtant, le Seigneur félicita cette assemblée à cause de sa fidélité.

Aux yeux de Dieu, le fait d’avoir un nombre restreint n’est pas un défaut en soi pour une Église. Parfois le manque de croissance est le résultat de certains défauts chez l’assemblée tels que la division, un mauvais témoignage à cause du péché, ou un manque de zèle et de persévérance dans l’évangélisation. Mais Dieu ne juge pas les assemblées sur le nombre de leur assistance.

Les petites assemblées, pourtant, doivent être particulièrement vigilantes pour éviter certaines erreurs qui peuvent non seulement faire obstacle à leur croissance, mais aussi déplaire à Dieu.

1. Heures des réunions non respectées

Un petit groupe peut se permettre d’être plus flexible en ce qui concerne ses réunions, mais cette flexibilité peut jouer contre les efforts d’attirer les autres. Si l’on n’a pas d’heure fixe ou que l’on ne la respecte pas, les visiteurs qui ne vous trouvent pas prêts pour le culte risquent de ne plus revenir. (Ce qui est encore pire, c’est de ne même pas se réunir par occasion. C’est un défaut constaté dans certaines petites assemblées et qui précipite leur mort en tant qu’Église.)

2. Mauvaise préparation des leçons

Généralement celui qui doit s’adresser à une grande assistance ne veut pas avoir honte devant tant de personnes. Pour cette raison il prend le temps nécessaire de bien préparer ce qu’il va dire. Il veut avoir quelque chose de bon à présenter de la Parole de Dieu. Dans une petite assemblée, on sent moins de pression. Et pourtant, que les hommes soient nombreux ou pas, tout ce que nous faisons pour Dieu doit être de notre mieux. C’est la faveur de Dieu que nous devons rechercher en toutes choses (Galates 1.10).

En plus, la petite assemblée peut avoir en son sein moins de frères doués pour l’enseignement. Si l’on veut que les membres soient nourris spirituellement et que les visiteurs soient convaincus, ceux qui doivent enseigner ont besoin de faire encore plus d’efforts dans leurs préparatifs par rapport à la personne ayant plus de formation, d’expérience ou de dons naturels.

3. Négligence dans l’observance du repas du Seigneur

Certaines petites assemblées sont très irrégulières en ce qui concerne la communion, surtout des assemblées se trouvant loin de la ville. Elles ne prévoient pas l’achat du jus de la vigne ou même la farine pour faire du pain sans levain. Il n’y a pas d’excuse pour une telle négligence. Bien avant le dimanche il faut s’assurer que le nécessaire est là pour rendre à Dieu un culte conforme au modèle biblique.

4. La paresse en ce qui concerne le lieu d’adoration

Quand une assemblée vient de commencer, elle est souvent obligée de « se débrouiller » pour avoir un lieu de réunion. Ce sera peut-être dans le salon d’un frère ou même d’un « sympathisant », dans une salle de classe d’une école primaire, ou même sous un arbre. Ces solutions devraient généralement être provisoires. L’Église peut ne disposer du lieu que pendant des heures bien déterminées, ce qui l’empêche d’organiser des activités spéciales. L’assemblée peut être « chassée » par un nouvel administrateur de l’école ou suite à un changement d’attitude chez le propriétaire de la maison. Et bien sûr, un arbre ne constitue pas un abri pendant la saison des pluies. Si vous vous êtes jamais réunis dans de tels lieux, vous pourriez énumérer d’autres inconvénients. Parfois on se contente de ces solutions insatisfaisantes parce qu’elles ne demandent pas de sacrifice financier. Au lieu de faire l’effort nécessaire afin de pourvoir un lieu propre à l’Église, on opte pour la voie la plus facile. Frères, un tel comportement ne convient pas au service de Dieu et ne contribue pas au progrès de l’Église.

5. Le défaitisme

Quand on est peu nombreux, on est souvent tenté de penser que l’on ne peut rien réaliser, que ses ressources sont trop limitées. Sans même faire d’effort on se voit déjà comme vaincu. Que ce soit une question d’évangélisation, de construction de lieu de culte, d’œuvre bénévole, ou de l’organisation d’une période de communion fraternelle, certains frères sont prêts à décourager toute initiative en prédisant son échec. On oublie si vite que « je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4.13), que « tout est possible à celui qui croit » (Marc 9.23), et que Dieu « peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Éphésiens 3.20).

Tant qu’elle est fidèle, une petite assemblée n’a pas besoin d’avoir honte du fait qu’elle est petite. Mais que les nombres restreints ne deviennent jamais une excuse pour la négligence dans l’œuvre du Seigneur.

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 4)

Le Dieu inconnu

Personne ne peut nier que le monde existe. Mais d’où est-il venu ? « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1.1). La question à poser ensuite pourrait être : « Quel Dieu ? » Un seul Dieu créa-t-il le monde ou bien le monde fut-il créé par une multitude d’êtres divins ?

En Actes 17 se trouve un passage merveilleux traitant du Dieu qui créa l’univers. Paul s’adressait à un groupe de philosophes païens à Athènes, l’une des villes les plus idolâtres dans l’histoire du monde. C’était une ville « pleine d’idoles » (Actes 17.16). Les hommes d’Athènes « ne passaient leur temps qu’à dire ou à écouter des nouvelles » (Actes 17.21). Les citoyens d’Athènes s’efforçaient de rester suffisamment bien informés des actualités pour pouvoir en parler avec quiconque. Un Romain de l’antiquité dit qu’il était plus facile de trouver un dieu à Athènes que de trouver un homme. En parcourant les rues de cette ville historique, il serait difficile de ne pas remarquer les diverses idoles érigées en honneur des différents dieux. Il y avaient à Athènes un dieu pour chaque chose. Ses citoyens, pourtant, se rendaient compte qu’ils auraient pu oublier un dieu. Ils érigèrent donc un autel en mémoire de celui qu’ils auraient oublié.

En traversant la ville, Paul vit l’autel érigé en mémoire du « Dieu inconnu ». C’était ce Dieu oublié que Paul voulait leur exposer. Le vrai Dieu vivant ne demeure ni sur un piédestal ni dans un temple fait de main d’homme. Dieu créa toutes choses et il vit partout.

« Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. » (Psaume 139.7-10)

Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi Dieu créa le monde et les hommes tels qu’il les a faits ? Il le fit afin « qu’il cherchassent le Seigneur, et qu’ils s’efforçassent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17.27,28). Nous sommes là pour servir le seul vrai Dieu. Dieu se met en colère quand nous adorons d’autres dieux, car ils n’ont rien fait pour nous. Ésaïe déclare que les idoles sont sans force, car elles sont faites par l’homme au lieu d’avoir fait les hommes (Ésaïe 44.12-17; 46.3-7). Même les Athéniens reconnaissaient que les hommes sont des enfants de Dieu (Actes 17.28). Ceci étant, que serions-nous si nous adorions un dieu fait d’or, de pierre ou des bois ? En diminuant Dieu, nous nous diminuons nous-mêmes.

Nous devons élever Dieu dans nos vies à la place qui lui convient. Il est l’Être Suprême. Il n’y a pas un autre Dieu, et il n’y a pas d’excuse pour ceux qui ne croient pas en lui. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1.20). Mais si je crois réellement en Dieu, alors je dois agir en conséquence. Comment une personne peut-elle croire réellement que Dieu existe et qu’il créa toutes choses, et refuser de chercher à lui plaire ? Il est étonnant de considérer la peine que nous nous donnons pour plaire aux soi-disant « dieux » de ce monde tandis que nous refusons de faire quoi que ce soit pour le seul vrai Dieu. Qui est plus digne que Dieu de recevoir notre amour et dévouement ? « Écoutons la fin du discours : crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit tout homme. Car Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12.15,16). Ainsi donc, je dois vivre de telle manière à être agréable à Dieu afin de me tenir victorieux devant lui dans l’éternité.

Dieu a non seulement créé l’homme, mais il continue de le soutenir. Et il nous soutient non seulement sur le plan physique, mais sur le plan spirituel aussi. Dieu reconnaît que le côté spirituel de l’homme est plus important que son côté physique parce que l’homme spirituel vivra pour toujours. À cause de son amour pour l’homme, Dieu a pourvu le nécessaire pour le salut éternel de son âme. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3.16). Notre Dieu aimant a pourvu le salut, mais nous devons faire quelque chose afin d’obtenir ce salut. On peut pourvoir à un animal de l’eau à boire, mais pour qu’elle lui soit bénéfique, il doit en boire. Afin que j’obtienne le salut, moi aussi, je dois faire quelque chose. Je dois croire au seul Dieu et l’aimer de tout mon cœur. Je dois croire également qu’il a envoyé son Fils, Jésus-Christ, afin qu’il soit mon Sauveur. Je dois accepter de confesser cette foi et parler de Christ aux autres. En plus, je dois accepter de me repentir, de changer mon ancienne manière de vivre. Je dois naître de nouveau (Jean 3.3-5), ce qui veut dire que je dois être baptisé (immergé dans l’eau) pour la rémission de tous mes péchés. Ainsi je peux devenir enfant du seul Dieu et avoir l’espérance d’une vie avec lui pendant toute l’éternité. Pourquoi passer votre vie à servir une idole morte qui n’a rien fait pour vous et qui en plus ne pourra jamais rien faire pour vous ? Pourquoi ne pas vivre pour le seul vrai Dieu vivant ? Pourquoi ne pas vivre de la manière que Dieu veut que vous viviez afin d’être avec lui pour l’éternité ?

Ronnie LOWE
(Dans Vol. 2, No. 4)

Rubrique santé : Lavements & Purges : Quand doit-on les employer ?

On abuse souvent des purges et des lavements. Les occasions sont rares où un lavement ou une purge font du bien. Au contraire, très souvent ils sont dangereux, spécialement les purges.

Voilà les cas où il serait dangereux de faire un lavement ou une purge :

  • NE FAITES JAMAIS de lavement ou de purge ou de laxatif si la personne a mal à l’estomac ou un signe d’appendicite ou péritonite, même si ça fait quelques jours qu’elle n’est pas allée à la selle.
  • NE DONNEZ JAMAIS une purge à quelqu’un qui est affaibli ou malade, la purge pourrait l’affaiblir davantage.
  • NE DONNEZ JAMAIS une purge ou un laxatif à un enfant qui a de la fièvre, des vomissements, ou des signes de déshydratation.
  • NE PRENEZ PAS L’HABITUDE de donner un laxatif.

Quand faut-il appliquer le lavement ?

  • Les lavements peuvent être utiles en cas de constipation. Prenez de l’eau tiède, seule ou avec un tout petit peu de savon.

Liste des purgatifs et laxatifs utilisés fréquemment :

  • Huile de ricin, huile de castor, feuille de séné, piment – Ce sont des purgatifs irritants. Ils sont plus nuisibles que bons. Mieux vaut ne jamais s’en servir.
  • Carbonate de magnésium, lait de magnésium, sulfate de magnésium – Ce sont des purgatifs à base de sel. Les utiliser seulement à dose très faible comme laxatifs contre la constipation. Ne pas l’utiliser souvent et SURTOUT PAS lorsqu’on a mal au ventre.
  • Huile minérale – Utile en cas de constipation chez les personnes qui ont des hémorroïdes.

Cas où l’on peut se servir de purgatifs et laxatifs :

Les laxatifs sont comme les purgatifs, mais moins forts. Tous les produits indiqués précédemment sont des laxatifs lorsqu’ils sont pris à de faibles doses et purgatifs lorsqu’ils sont pris à forte dose.

Les laxatifs ramollissent les selles et les purgatifs produisent la diarrhée.

Laxatif : on peut se servir de purgatifs salés à des doses très faibles comme laxatifs en cas de constipation. Des personnes qui ont des hémorroïdes peuvent prendre de l’huile minérale (de 3 à 6 cuillerées à café au coucher). Jamais en même temps que le repas.

Purge : la seule occasion où l’on doit utiliser un purgatif à une dose forte, c’est lorsque la personne a avalé une substance vénéneuse et qu’il faut expulser rapidement. Dans tous les cas, le purgatif est très dangereux.

La constipation est souvent causée par un régime alimentaire insuffisant. Plutôt que d’utiliser des laxatifs, il vaut mieux boire davantage d’eau et manger plus de fruits (surtout papaye – éviter la banane) et de légumes (surtout le gombo). Les gens âgés ont parfois besoin de marcher ou de faire de l’exercice afin d’aller régulièrement à la selle. Il faut aussi manger moins de riz.

David Werner, Là où il n’y a pas de docteur
(Dans Vol. 2, No. 3)

Le repas du Seigneur

On l’appelle de plusieurs noms : La Sainte Cène, le repas du Seigneur, la fraction du pain, la communion, la table du Seigneur, même l’eucharistie chez certains. De quoi s’agit-il ?

En 1 Corinthiens 10 et 11, l’apôtre Paul donne un enseignement assez détaillé concernant cet élément important du culte chrétien. Quatre aspects de cette observance ressortent de ce qu’il écrit.

1. C’est un rappel, un souvenir.

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. » (1 Corinthiens 11.23-25)

Jésus dit à ses disciples de faire cela en sa mémoire. En prenant ce repas (le pain et le vin), le chrétien pense à Jésus : la gloire qu’il a laissée pour venir dans ce monde, sa vie parfaite, son amour, les souffrances qu’il a supportées, sa mort, sa résurrection, et notre besoin de lui. Cette cérémonie sert de monument vivant ; il n’est pas limité à un seul endroit et il ne se dégrade pas sous l’effet du temps. Chaque semaine et à travers le monde, ce « monument » porte à l’esprit des hommes leur Sauveur.

Ce repas nous rappelle également la nouvelle alliance que Dieu traite avec nous, selon laquelle il est notre Dieu et nous sommes son peuple. En Matthieu 26.28, Jésus dit : « Ceci est mon sang, le sang de l’alliance. » Cela veut dire que c’est le sang de Jésus qui inaugure ou rend officiel, confirme ou met en vigueur l’alliance que Dieu traite avec nous. Rappelons-nous que l’ancienne alliance avait été inaugurée par le sang des animaux :

« Voilà pourquoi c’est avec du sang que même la première alliance fut inaugurée. Moïse, après avoir prononcé devant tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate, et de l’hysope ; et il fit l’aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a ordonné pour vous. » (Hébreux 9.18-20)

2. C’est une proclamation.

« Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11.26). En participant à ce repas, nous disons au monde que Jésus est mort pour les péchés des hommes. En le faisant le premier jour de la semaine, jour de la résurrection, nous disons qu’il est revenu à la vie et que nous attendons avec confiance son retour.

3. C’est un repas sacré.

« Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur ; car, quand on se met à table, chacun commence par prendre son propre repas, et l’un a faim, tandis que l’autre est ivre. N’avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien. Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? En cela je ne vous loue point… Si quelqu’un a faim, qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour attirer un jugement sur vous. » (1 Corinthiens 11.20-22,34)

Les Corinthiens avaient déformé le repas du Seigneur au point où il était devenu chez eux un repas ordinaire. Ils s’enivraient même ! Ils ne considéraient ni le corps physique de Jésus qui fut donné pour leur salut ni son corps spirituel, qui est l’Église. Paul leur dit donc de s’examiner pour ne pas prendre le repas indignement. C’est un repas saint et l’on ne le mange pas n’importe comment. « C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre lui-même » (1 Corinthiens 11.27-29). S’éprouver ne veut pas dire qu’il faut confesser les péchés qu’on aurait commis pendant la semaine jusqu’au dimanche (bien qu’il soit conseillé de renouveler en ce moment son amour et sa décision de se détourner des péchés que l’on voit toujours dans sa vie). S’examiner veut dire surtout de considérer sa façon de participer au repas. Il faut le manger avec du respect, conscient de son vrai sens, car c’est un repas sacré.

4. C’est une communion avec le Seigneur et avec son Église.

« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. Voyez les Israélites selon la chair : ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l’autel ? Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10.16-22)

Le repas du Seigneur est un signe d’unité entre nous qui formons un seul corps et qui partageons ce même pain et vin. Nous sommes unis avec tous nos frères et sœurs en Christ partout au monde qui, ce même jour, participent au même repas.

Comme ceux qui mangent ensemble la viande sacrifiée à une idole se sentent unis et en communion avec leur idole, les chrétiens se sentent unis à Jésus, et les uns aux autres, quand ils mangent le repas du Seigneur. Il faut savoir, pourtant, que la communion avec Jésus et avec son peuple exclut la communion avec les idoles. On ne doit pas manger aux deux tables.

L’enseignement de la Bible concernant le repas du Seigneur n’est pas compliqué. Malgré ce fait, de nombreuses pratiques erronées se sont introduites dans le culte des différentes dénominations. De fausses idées à l’égard de la communion sont très répandues ; l’importance du sujet exige que ces égarements soient identifiés afin qu’on les évite. Les quatre premières erreurs que nous traiterons se rapportent particulièrement à la conception catholique de la communion. Les autres ne sont pas limitées au catholicisme.

Erreur : Le pain devient littéralement la chair de Jésus lorsqu’il est béni au moment du repas. Le vin devient « réellement » son sang. Même l’âme du Seigneur est présente dans cette chair et ce sang. Jésus est donc là physiquement. Voici pourquoi Jésus dit en Matthieu 26.26,28 : « Ceci est mon corps… ceci est mon sang. »

Réponse : Quand Jésus, en prenant le pain, dit à ses disciples : « ceci est mon corps », il ne leur a pas distribué son corps physique qui serait bientôt attaché à la croix. Comme dans beaucoup d’autres passages, Jésus emploie le verbe « être » dans le sens de « représenter, ressembler à, ou signifier ». Voyons des exemples : « Je suis la porte des brebis » (Jean 10.7) ; « Je suis le vrai cep, mon Père est le vigneron » (Jean 15.1) ; « La semence, c’est la parole de Dieu » (Luc 8.11). Jacques, aussi, parle de la même manière : « Vous êtes une vapeur » (Jacques 4.14). Évidemment, Jésus veut dire que le pain symbolise ou représente son corps qui serait « rompu » pour les hommes.

L’apôtre Paul ne donne pas l’impression de croire qu’il mange la chair humaine ayant mystérieusement l’apparence du pain. Il parle de pain : « Nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10.17) ; « Toutes les fois que vous mangez ce pain… C’est pourquoi celui qui mangera le pain… Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain… etc. » (1 Corinthiens 11.26-29).

Erreur : La messe (le repas) est un sacrifice du vrai corps et du vrai sang du Christ. Ce n’est pas simplement une question de se rappeler le sacrifice de Jésus ; on le répète, on le renouvelle.

Réponse : La Bible dit clairement que le sacrifice de Jésus a été fait une fois pour toutes. Jésus « n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple – car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même » (Hébreux 7.27). « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes… lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu… Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10.10,12,14).

Erreur : Par la communion on peut obtenir la grâce, c’est-à-dire le pardon. L’officiant peut obtenir cette grâce même pour les morts par ce rite.

Réponse : Ce n’est pas le pain et le vin qui nous purifient du péché. C’est le sang de Jésus versé sur la croix, c’est-à-dire, sa mort, qui fait cela. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1.7).

Erreur : L’on ne doit pas offrir le vin à tous les croyants. L’officiant seul doit en prendre de peur que quelqu’un en verse quelques gouttes et que le « sang de Christ » soit profané de cette manière. D’ailleurs, il est plus facile de servir seulement le pain quand un grand nombre doit être servi.

Réponse : En instituant le repas du Seigneur, Jésus dit explicitement : « Buvez-en tous » (Matthieu 26.27). L’apôtre Paul écrit : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe » (1 Corinthiens 11.28). Nous devons célébrer le repas tel que Jésus l’a voulu et tel que les premiers chrétiens l’observaient : « sous les deux espèces ».

Erreur : Seul un prêtre ou un pasteur ordonné peut bénir le pain et le vin. Si la personne « autorisée » n’est pas présente, les simples fidèles ne doivent pas observer le repas du Seigneur.

Réponse : La Bible ne dit nulle part que seuls certains chrétiens peuvent présider à la table du Seigneur. Réserver ce droit pour une certaine catégorie de membres est une tradition des hommes et non de Dieu. En ajoutant une loi que Dieu n’a pas donnée, on empêche de nombreux croyants de faire ce que Jésus a ordonné : manger le pain et boire le vin en sa mémoire. Les paroles de Paul en 1 Corinthiens 10.16 suggère que ce n’était pas un seul individu dans l’Église qui rompait le pain et bénissait la coupe : « la coupe que nous bénissons… le pain que nous rompons ». En effet, le seul médiateur entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ (1 Timothée 2.5). Tous les chrétiens sont des prêtres (1 Pierre 2.5,9).

Erreur : Soit on prend la communion le plus souvent possible, de préférence tous les jours, soit on ne le prend que rarement – une fois par mois, par trimestre ou par an. Certaines Églises passent plusieurs années sans observer la Sainte Cène.

Réponse : Les deux extrêmes s’éloignent de l’exemple de l’Église du premier siècle. Sa pratique était de l’observer chaque dimanche, le jour du Seigneur.

En parlant des chrétiens de Jérusalem dans la période qui suivit l’établissement de l’Église le jour de Pentecôte, Luc dit qu’« ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2.42). Le mot « persévérer » indique que l’on persiste ou continue dans une action. On fait quelque chose continuellement ou régulièrement – sans la négliger. Plus tard dans le livre des Actes, nous voyons le repas du Seigneur célébré parmi les chrétiens à Troas : « Le premier jour de la semaine, nous étions réunis pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les disciples, et il prolongea son discours jusqu’à minuit » (Actes 20.7). Ce verset nous apprend que le but de la réunion des disciples le premier jour de la semaine (le dimanche) était de partager le repas du Seigneur. Certainement, ils priaient et louaient Dieu aussi, et le texte nous précise qu’ils reçurent de l’enseignement apostolique par Paul lui-même. Paul profitait de la réunion pour enseigner, mais la raison de ce rassemblement était pour rompre le pain. En 1 Corinthiens 11, chapitre que nous avons déjà considéré, Paul fait un reproche à l’Église à Corinthe en ces termes : « Lors donc que vous vous réunissez, ce n’est pas pour manger le repas du Seigneur » (1 Corinthiens 11.20). Cela devait être le but de leur réunion comme ce fut le cas à Troas, mais comme nous l’avons vu, les Corinthiens avaient déformé ce repas sacré au point où l’on ne pouvait plus l’appeler « le repas du Seigneur ».

(Le contexte d’Actes 20 nous suggère, en plus, que le dimanche était le seul jour où l’Église participait à la communion. En effet, le verset 16 dit que « Paul avait résolu de passer devant Éphèse sans s’y arrêter, afin de ne pas perdre de temps en Asie : car il se hâtait pour se trouver, si cela lui était possible, à Jérusalem le jour de la Pentecôte. » Selon Actes 20.6, Paul et ses compagnons de voyage avaient passé sept jours à Troas. Le premier jour de la semaine, ils ont pris le repas, et le lendemain Paul devait partir. Pourquoi, si Paul se pressait pour arriver à Jérusalem, sont-ils restés toute une semaine à Troas ? Parce qu’ils étaient arrivés un lundi, et voulant prendre le repas avec les disciples de Troas, ils devaient attendre le jour où l’on se réunissait autour de la table du Seigneur : le jour du Seigneur, c’est-à-dire le dimanche.)

1 Corinthiens 16.1,2 renforce l’idée que le repas était pris chaque dimanche. Ici, Paul exhorte les chrétiens à se préparer, avant de quitter leurs domiciles, afin de participer à la collecte. Il précise qu’ils devaient agir ainsi « le premier jour de la semaine ». Évidemment, chaque semaine a un premier jour. Donc, et la collecte et la réunion de dimanche, dont le but était l’observance du repas, avaient lieu chaque semaine.

Erreur : Dans certaines Églises on se sert de n’importe quel pain (pain de boulangerie, par exemple) pour le repas du Seigneur.

Réponse : La Bible dit que Jésus institua la Sainte Cène pendant la fête juive de la Pâque (Luc 22.14-20). Or, pendant la Pâque, il était formellement interdit aux juifs de garder du pain levé (Deutéronome 16.1-8). C’était du pain sans levain que Jésus prit pour représenter son corps. (Cela est particulièrement à propos en vue du fait que la levure symbolisait souvent le péché ou l’impureté, dont Jésus était exempt : 1 Corinthiens 5.6-8.) De même qu’il ne faudrait pas remplacer le fruit de la vigne (jus de raisin ou vin) par autre boisson, tel que le Coca-Cola, nous ne devons pas nous écarter du modèle biblique en ce qui concerne le pain. Nous n’avons pas le droit de changer les éléments que le Seigneur choisit pour commémorer sa mort.

Le repas du Seigneur nous ramène, chaque semaine de notre vie chrétienne, au pied de la croix de Jésus. Il n’est pas un rite qui perd sa signification parce qu’on y participe tous les dimanches. Au contraire, il nous rappelle le cœur même de notre foi, la base de notre salut. Il nous invite à réfléchir régulièrement à la grâce de Dieu et nous inspire de nouveau à vivre pour Celui qui nous a tant aimés. Tout comme le baptême, par lequel le croyant pénitent entre en contacte avec la mort du Christ (Romains 6.3-6; Colossiens 2.12,13) et reçoit le pardon de ses péchés (Actes 2.38), le repas fait penser à la mort et la résurrection du Christ.

Tous ceux qui ont été baptisés pour former le seul corps, qui est l’Église (1 Corinthiens 12.12; Éphésiens 1.22,23), mangent un seul pain. Que chaque chrétien le fasse avec fidélité, d’une manière digne du Seigneur, et en toute conformité à l’enseignement biblique.

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 3)

Rubrique santé : Soigner avec de l’eau

La plupart d’entre nous pourraient se passer de médicaments. Mais personne ne peut se passer de l’eau. En fait, plus de la moitié (57 % chez les adultes, 70 % chez les enfants) du corps humain est constitué d’eau. Si tous ceux qui vivent dans les champs ou les villages utilisaient l’eau d’une manière judicieuse, le nombre de maladies et de décès – spécialement en ce qui concerne les enfants – pourrait probablement être réduit de moitié.

Par exemple, l’utilisation correcte de l’eau est fondamentale aussi bien dans la prévention que dans le traitement de la diarrhée. Dans beaucoup de régions, la diarrhée est une cause fréquente de maladies et de décès de petits enfants. L’eau contaminée (sale) est souvent la cause.

Une chose importante pour la prévention de la diarrhée consiste à faire bouillir l’eau qu’on boit ou qui sert à préparer les aliments. Cela est particulièrement important pour les bébés. Les biberons, les assiettes, cuillers, etc. utilisés pour les bébés doivent aussi être bouillis. Se laver les mains avec du savon et de l’eau après avoir déféqué (aller au cabinet) et avant de manger ou de préparer les aliments est aussi important.

La cause habituelle de mortalité infantile avec diarrhée est une grave déshydratation ou perte de beaucoup d’eau du corps. En donnant à un enfant ayant la diarrhée beaucoup d’eau (de préférence avec du sucre ou du miel et du sel), la déshydratation peut souvent être évitée ou arrêtée.

Donner beaucoup d’eau à un enfant qui a la diarrhée est plus important que tout autre médicament pour le traitement de la diarrhée. En fait, si l’on donne assez de liquide, on n’a en général pas besoin de donner de médicament pour le traitement de la diarrhée.

Voici d’autres situations dans lesquelles il est souvent plus important d’utiliser correctement de l’eau que des médicaments :

Prévention

  1. Pour éviter la diarrhée, les vers, les infections intestinales : faire bouillir l’eau de boisson, se laver les mains, etc.
  2. Pour éviter les infections de la peau : se laver souvent.
  3. Pour éviter les blessures en train de s’infecter et tétanos : laver bien les plaies avec du savon et de l’eau.

Traitement

  1. Pour traiter la diarrhée, la déshydratation : boire beaucoup de liquide.
  2. Pour traiter les maladies accompagnées de fièvre : boire beaucoup de liquide.
  3. Pour traiter la forte fièvre : tremper le corps dans de l’eau un peu fraîche.
  4. Pour traiter les infections urinaires mineures (fréquentes chez les femmes) : boire beaucoup d’eau.

David Werner, Là où il n’y a pas de docteur
(Dans Vol. 2, No. 2)

L’Évangile de Jésus-Christ

Dans chaque épître du Nouveau Testament, l’Évangile est présenté d’une manière un peu différente. L’Évangile, c’est la bonne nouvelle de ce que Dieu a fait pour nous et ce que nous devons faire pour accéder à sa grâce. Considérons l’Évangile en 1 Pierre 1.17-25 :

« Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts et qui lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu. Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre cœur, puisque vous êtes nés de nouveau, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu… Cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile. »

Cette parole vivante, l’Évangile, a régénéré ces personnes à qui Pierre écrit. Elle nous purifie et nous régénère aussi de la même manière. Cette parole nous dit que c’est à cause de nous, à cause de nos péchés et de notre besoin d’être sauvés, que Jésus est venu. Dieu l’avait désigné, avant même la fondation du monde, afin qu’il meure en sacrifice pour nos péchés, comme un agneau sans défaut et sans tache. Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, et l’a élevé dans la gloire. Cette même parole nous montre Dieu en la personne de Jésus-Christ et fait naître en nous la foi et l’espérance de la vie éternelle.

Cette parole nous force aussi à reconnaître que nous sommes tous des pécheurs, éloignés de Dieu (Romains 3.23). Cette connaissance produit dans les bons cœurs un vif regret qui pousse à la repentance (2 Corinthiens 7.9,10). La foi et la repentance nous conduisent à confesser le nom de Jésus devant les hommes (Romains 10.9,10), et à vouloir à tout prix nous libérer du péché qui nous sépare de Dieu. L’Évangile nous dit clairement que nos péchés sont lavés quand nous sommes ensevelis avec Jésus dans sa mort par le baptême (l’immersion dans l’eau). Notre vieil homme est détruit et nous sommes ressuscités en Christ et avec Christ pour marcher en nouveauté de vie (Romains 6.3-6; Colossiens 2.12,13; Actes 2.38).

C’est ainsi que nous obéissons à la vérité (Romains 6.17) et que nos âmes sont purifiées par le sang de Jésus dans l’eau du baptême. C’est ainsi que nous naissons de nouveau (Jean 3.3-5). Et vous, êtes-vous purifié de vos péchés, régénéré ? Sinon, « que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16).

Bonnie TIREY
(Dans Vol. 2, No. 2)

Les miracles sont-ils nécessaires

Dans les Églises du Christ, nous parlons de l’importance de restaurer l’Église telle qu’elle nous est décrite dans les pages du Nouveau Testament. Nous cherchons à enseigner uniquement ce qui était enseigné dans l’Église au temps des apôtres. Nous voulons rendre à Dieu un culte qui soit conforme au modèle laissé par les premiers chrétiens. Et nous croyons que même l’organisation de l’Église doit être identique à celle qui est révélée dans la Bible.

Certains, qui sont habitués à voir l’accent mis sur les miracles dans les Églises modernes, s’étonnent de ce que nous ne cherchons pas à restaurer cet élément de la vie de l’Église primitive. En effet, personne ne peut nier que le livre des Actes contient de nombreuses références aux miracles opérés parmi les chrétiens. Ces miracles, ne sont-ils pas nécessaires à une restauration authentique de l’Église du premier siècle ?

Avant d’entamer une réponse, notons que dans la Bible le mot « miracle » a un sens plus restreint que pour beaucoup de lecteurs. Nous ne parlons pas ici de ce qu’on appelle parfois « les petits miracles », ni des œuvres providentielles, mais néanmoins merveilleuses que Dieu fait tous les jours. Dans cet article il s’agit plutôt des « grands miracles » dont nous lisons dans la Bible, les miracles puissants et instantanés attribués aux apôtres et à certains autres chrétiens.

Pour déterminer si les miracles sont toujours nécessaires, il faut définir le rôle des miracles dans l’Église du premier siècle. À quoi servaient-ils ? Plusieurs passages montrent que les miracles étaient des « signes » pour confirmer que l’Évangile était la Parole de Dieu et que les apôtres servaient de porte-parole du Seigneur. Dieu appuyait le témoignage porté par ces hommes. « Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d’abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint-Esprit distribués selon sa volonté » (Hébreux 2.3,4). « Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16.20).

Bien des maux furent soulagés par les miracles de Jésus et de ses apôtres. Certainement, la compassion les motivait souvent à faire des miracles. Cependant, la raison fondamentale pour les miracles était de prouver la divinité du Christ et la véracité de ses messagers. Après tout, Dieu est capable d’ôter de la terre toute souffrance et toute maladie d’un seul coup. Bien qu’il soit compatissant, ce n’était pas selon son dessein de faire ainsi. Il visait premièrement la foi, et non la guérison en elle-même.

Ajoutons qu’il n’est pas nécessaire de voir les miracles personnellement pour en être convaincu. En lisant les récits des miracles contenus dans la Bible, nous recevons le même bienfait que les témoins oculaires : la foi. « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20.30,31).

Les miracles du premier siècle prouvaient l’inspiration de l’Évangile de Christ. Cet Évangile, dont l’origine divine fut confirmée au premier siècle, est conservé pour nous aujourd’hui dans l’Écriture. Il n’a pas besoin d’être révélé et confirmé de nouveau puisque la foi chrétienne « a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). En lisant ou en écoutant l’enseignement biblique aujourd’hui, on peut être convaincu sans voir des miracles, car « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10.17).

Dans l’histoire du mauvais riche et du pauvre Lazare, le riche (se trouvant comme Lazare dans le séjour des morts) demande au père Abraham d’envoyer Lazare auprès de ses frères pour les persuader de se repentir. Il pense qu’un tel miracle persuadera ces hommes au cœur dur : « Si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu’un des morts ressusciterait » (Luc 16.30,31). En disant « Moïse et les prophètes », Abraham se réfère à leurs écrits, puisque Moïse et les prophètes étaient morts depuis des siècles lorsque Jésus racontait cette histoire. Les générations qui ont vécu bien après le temps de Moïse furent obligées d’accepter la loi de Moïse comme authentique, bien qu’elles n’aient pas vu personnellement tous les signes par lesquels Dieu confirma qu’il était son prophète. Ce fait fut établi une fois pour toutes du vivant de Moïse. De même, l’inspiration de l’Évangile fut établie au temps des apôtres. Dieu s’attend à ce que les hommes écoutent sa Parole dans le Nouveau Testament, sans demander des preuves supplémentaires.


Répondons ensuite à des arguments qui sont souvent avancés pour soutenir que les miracles sont nécessaires de nos jours.

1. « Aux temps apostoliques le Saint-Esprit accordait à certains hommes des dons miraculeux. Si le même Esprit est présent aujourd’hui, il accordera les mêmes dons. »

Ce raisonnement est erroné. Le même Père céleste existe aujourd’hui comme toujours, mais il n’est plus en train de créer le monde. Il a fini de créer, mais il n’est pas inactif ; il soutient le monde actuellement par sa même puissance. Nous avons le même Seigneur Jésus que les hommes ont connu au premier siècle, mais il ne mourra plus. Il est mort sur la croix une fois pour toutes. Maintenant il règne et il intercède pour les siens auprès de Dieu. Et le même Esprit Saint vit dans l’Église aujourd’hui, mais il a fini de transmettre la foi chrétienne. Il a fait cela une fois pour toutes. Il n’est pas pour cela « à la retraite » ; il demeure dans les chrétiens pour les fortifier et les aider à vivre dans la sainteté.

La nature de Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Mais cela ne veut pas dire qu’il soit obligé de répéter dans chaque génération ce qu’il a fait dans le passé. Il a achevé certains aspects de son œuvre et certaines manifestations de son pouvoir ont déjà servi leur but.

2. « Il faut les miracles pour convaincre les Thomas modernes. Comme Dieu veut que tous soient sauvés, il accordera des miracles pour ceux qui ne sont pas persuadés sans voir. Pour eux la vérité de l’Évangile n’est pas encore prouvée. »

En Jean 11.47,48 et 12.9-11 nous voyons que les principaux sacrificateurs et les pharisiens reconnaissaient les miracles de Jésus. Ils savaient même que Jésus avait ressuscité Lazare d’entre les morts. Ils avaient vu les preuves et elles étaient suffisantes pour convaincre un homme à l’esprit ouvert. Mais au lieu de croire en lui, ces chefs religieux cherchaient un moyen pour arrêter Jésus ou même le faire mourir. Que certains refusent de croire en un fait ne diminue pas la qualité des preuves en sa faveur. Les preuves de l’Évangile sont là, et on peut les examiner.

Ceux qui continuent de nier ce qui a été suffisamment démontré ont généralement d’autres motifs que l’amour de la vérité, et Dieu ne se plie pas devant leurs exigences. Au contraire, il permet aux ouvriers de Satan de faire des miracles pour égarer ceux qui s’intéressent plus aux miracles qu’à la vérité (2 Thessaloniciens 2.9-12).

La vérité de l’Évangile fut prouvée pour tous (qu’ils le reconnaissent ou pas) par la résurrection de Jésus. « Il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts… » (Actes 17.31). Les miracles des apôtres prouvaient, non pas la divinité du Christ, mais l’autorité de ses porte-parole. Y aura-t-il des miracles pour les Thomas modernes ? Non. Dieu considère que sa parole est suffisante pour produire la foi en son Fils (Jean 20.30,31; Romains 10.17).

3. « Les miracles sont nécessaires pour discerner le vrai du faux. »

Un regard autour de nous montre que cela n’est pas vrai. La multiplicité d’Églises montre que les miracles ne permettent pas de savoir qui est dans la vérité. Des groupes aussi divers que les Assemblées de Dieu, l’Église du Christianisme Céleste, l’Église Papa Nouveau, le Renouveau Catholique, et des dizaines d’autres prétendent tous faire des miracles par la puissance de Dieu, mais leurs messages sont éperdument contradictoires.

C’est la Bible seule qui peut nous permettre de distinguer entre l’erreur et la vérité. Satan se sert souvent des miracles pour tromper les hommes (2 Thessaloniciens 2.8-10; Matthieu 24.24; 2 Corinthiens 11.13-15).

4. « Sans miracles, l’œuvre ne sera ni solide ni durable. »

Ce qui est nécessaire pour un travail solide et durable est plutôt des cœurs bons et honnêtes pour recevoir la bonne nouvelle (Luc 8.11-15). Jésus se méfiait des hommes qui étaient attirés surtout par le miraculeux, et il les exhortait à chercher avant tout la parole (Jean 6.26,27).

Les Hébreux avaient témoigné des miracles, mais ils risquaient d’abandonner la foi et négliger leur salut (Hébreux. 2.1-4), raison pour laquelle l’Épître aux Hébreux leur fut envoyée. Les miracles sont-ils nécessaires à une restauration de l’Église du Nouveau Testament ? Non. C’est la Parole de Dieu, enseignée fidèlement, qui crée chez les hommes la foi en Christ, et qui les dirige en tant que chrétiens dans les voies qui plaisent à Dieu.

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 2)

Rubrique santé : Le meilleur régime alimentaire pour les petits enfants

Durant les 4 premiers mois, ne donner au bébé que le lait maternel et rien d’autre.

Le lait maternel est le meilleur et le plus pur des aliments pour les bébés. Il est préférable à tout aliment ou formule pour bébé que vous pouvez acheter. Si l’on ne donne au bébé que le lait maternel durant les 4 à 6 premiers mois, cela aide à le protéger des diarrhées et de beaucoup d’infections.

Si les seins de la mère ne produisent pas suffisamment de lait :

  • La mère doit boire beaucoup d’eau et d’autres liquides. Plus elle boit de liquide, plus elle produira du lait.
  • La mère doit mieux manger. Des aliments contenant protéines et vitamines – arachides, haricots, légumes à feuilles vert foncé, viande, lait, fromage et œufs – l’aideront à produire plus de lait pour son bébé.

Si la mère est malade : seins gercés, abcès au sein, mastite :

  • Si la mère a un ou les seins gercés, il faut appliquer une pommade à l’oxyde de zinc après la tétée. Si la blessure est trop douloureuse, on tire le lait dans un bol très propre et la mère nourrit son enfant avec une cuillère.
  • Si la mère a un abcès, elle doit continuer à allaiter le bébé avec l’autre sein. Donner aussi à la mère des antibiotiques et tirer le lait du sein malade pour le jeter tant que les antibiotiques n’auront pas fait leur effet.

Si les seins de la mère ne donnent pas du tout de lait :

  • Il faut qu’elle boive beaucoup de liquide et mange mieux. Faire téter le bébé souvent. Parfois ses seins commenceront alors à produire du lait. Il faut qu’elle se repose, dorme beaucoup.
  • Si cela n’est pas efficace, donner au bébé un autre type de lait – lait de vache, lait de chèvre, lait en boîte ou en poudre. Mais il ne faut pas utiliser de lait concentré sucré. On peut ajouter un peu de sucre au lait qu’on donne à l’enfant.

Note : quel que soit le type de lait qu’on utilise, il faut y ajouter un peu d’eau bouillie.

David Werner, Là où il n’y a pas de docteurs
(Dans Vol. 2, No. 1)