Funérailles chrétiennes

Différentes cultures ont différentes façons de faire quand une personne meurt. Certaines pratiques sont moralement neutres : ce sont simplement des manières d’honorer la mémoire du disparu ou de consoler les endeuillés. D’autres pratiques sont contraires à la foi chrétienne. Quelle que soit votre culture, vous devriez discerner les activités dont l’enfant de Dieu devrait s’abstenir. Il serait bien de réfléchir dans nos assemblées pour identifier les pratiques funéraires qui conviennent au peuple de Dieu et celles qu’il serait mieux de rejeter.

Parmi les païens, par exemple, certains peuples ont l’habitude d’interroger le mort pour déterminer la cause de son décès, une pratique qui était formellement défendue dans la loi de Moïse (Deut. 18.10-14; Ésaïe 8.19). D’autres cherchent à protéger les proches du défunt des esprits maléfiques au moyen de cérémonies de purification au lieu de les confier au Dieu tout-puissant. Bref, il y a de nombreuses pratiques à examiner à la lumière des Écritures.

Une fausse conception qui a été très répandue à travers l’histoire, c’est l’idée que les vivants peuvent influencer le sort de ceux qui sont morts. Ainsi on fait prononcer des messes, on offre des prières pour la paix de l’âme, et on fait brûler des cierges. Mais en fait, la Bible dit clairement que chacun recevra « selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (2 Cor. 5.10), et que « chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Rom. 14.12). Après ma mort, mon sort éternel est scellé, et mes parents et amis ne peuvent rien faire pour le changer.

En fait, les funérailles se font, non pour les morts, mais pour les vivants – afin de les amener à réfléchir à leur propre besoin de se préparer pour la mort (Eccl. 7.2), et pour montrer de la solidarité et réconforter ceux qui pleurent (1 Cor. 12.26). Au lieu donc de se conformer aveuglément à des coutumes qui augmentent les soucis de ceux qui souffrent déjà de la perte de leur bien-aimé, les chrétiens devraient chercher à servir dans la simplicité et l’amour ceux qui sont en deuil.

B. B.
(Dans Vol. 13, No. 1)