Victoire sur les démons

Ils sont appelés par plusieurs noms dans la Bible : tantôt les mauvais esprits, les esprits méchants ou les esprits impurs, tantôt les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres. Très souvent on les appelle « démons ». Il peut y avoir plusieurs sortes, mais ils sont tous des alliés ou des serviteurs de Satan, l’ennemi de nous tous. Comme Satan, ils essaient d’éloigner les hommes de Dieu, de détourner notre dévotion du Créateur et de nous asservir.

Comment les démons se manifestent

Bien qu’invisibles, ils œuvrent parmi les hommes de plusieurs manières.

Selon 1 Timothée 4.1, ils sont à la base des faux enseignements qui détournent les hommes de la vraie foi chrétienne : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. » 1 Jean 4.1 est un autre passage qui associe aux faux prophètes les esprits qui ne sont pas de Dieu : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Ces démons ne se manifestent pas en tant que tels quand ils inspirent les fausses doctrines. Ils se cachent et ils se déguisent en anges de lumière (2 Corinthiens 11.13-15).

Les démons se cachent également derrière les idoles et les fétiches qui, selon leurs adorateurs, sont très utiles aux hommes. En Deutéronome 32.16,17, Moïse reproche au peuple israélite son infidélité envers Dieu. Il dit : « Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, ils l’ont irrité par des abominations ; ils ont sacrifié à des démons qui ne sont pas Dieu, à des dieux qu’ils ne connaissaient point, nouveaux, venus depuis peu, et que vos pères n’avaient pas craints. » Dans le Nouveau Testament, l’apôtre Paul reprend la même idée. En expliquant pourquoi le chrétien ne doit jamais sciemment manger de la viande qui a été sacrifiée à une idole, il dit que la puissance qui est derrière les idoles et les fétiches est, en fait, une puissance démoniaque : « Que dis-je donc ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez manger à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Corinthiens 10.19-22).

La Bible reconnaît et l’existence et la puissance des démons. Ils font même des miracles afin de séduire les hommes et les éloigner de Dieu. Elle parle, par exemple, de l’apparition d’un impie qui se fera « par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l’iniquité, pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thess. 2.9,10).

Les démons se manifestent aussi par la possession. Que veut dire être possédé ? Il ne s’agit pas d’une personne qui commet tel ou tel péché qui serait la spécialité d’un esprit particulier. Des gens disent, par exemple, qu’une personne qui vit dans le péché sexuel est « possédée » d’un esprit de fornication, ou qu’une personne qui ment très souvent aurait un esprit de mensonge. Jean-Baptiste, Jésus, les apôtres de Christ – ils s’accordaient tous pour dire aux hommes pécheurs de se repentir, ce qui veut dire de prendre une résolution ferme d’abandonner ses péchés pour faire la volonté de Dieu. Considérez, par exemple, les instructions que Jean-Baptiste donnait : « Il vint aussi des publicains (des collecteurs d’impôts pour le gouvernement romain) pour être baptisés, et ils lui dirent : Maître, que devons-nous faire ? Il leur répondit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné. Des soldats aussi lui demandèrent : Et nous, que devons-nous faire ? Il leur répondit : Ne commettez ni extorsion ni fraude envers personne, et contentez-vous de votre solde » (Luc 3.12-14). Ni Jean, ni Jésus, ni les apôtres n’ont jamais dit à un pécheur : « Vous êtes possédé du démon de cupidité. Je dois le chasser » ou bien « Vous avez les démons de l’adultère, de l’escroquerie, et de la colère. On doit procéder à votre délivrance ». Ils disaient plutôt : « Repentez-vous » ou « Va, et ne pèche plus. »

La possession démoniaque n’était pas une condition que la personne concernée ou son entourage ignoraient jusqu’à ce qu’un prédicateur ou un prophète les en informe. Rien dans la Bible ne suggère que la possession était comme une maladie qui doit être dépistée et diagnostiquée par un médecin.

Dans un cas de possession, l’esprit mauvais entrait dans le corps d’une personne et prenait contrôle de sa vie – à des moments précis ou en permanence. Dans certains cas on voit que l’esprit parlait par la bouche de la personne qu’il possédait. La personnalité du possédé était supprimée et la voix qu’on entendait était celle du démon. La Bible n’attribue pas des péchés à la possession, mais elle parle parfois de certains pouvoirs du possédé, tels qu’une force surhumaine ou une connaissance de l’avenir ; en plus, la Bible parle souvent de souffrances ou infirmités physiques imposées par le démon. Une certaine femme possédée était, par exemple, courbée et ne pouvait pas se redresser pendant 18 ans. Un autre possédé, un jeune homme, était sourd et muet, et le démon le saisissait parfois et le jetait dans le feu ou dans l’eau.

Un cas particulièrement dramatique se trouve en Marc 5.1-20. Jésus venait de traverser la mer de Galilée, et pendant la traversée il avait démontré son pouvoir sur les forces de la nature en calmant une grande tempête. Dans le récit qui suit, nous voyons son pouvoir sur les forces spirituelles.

« Ils arrivèrent à l’autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et possédé d’un esprit impur. Cet homme avait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne. Car souvent il avait eu les fers aux pieds et avait été lié de chaînes, mais il avait rompu les chaînes, et brisé les fers, et personne n’avait la force de le dompter. Il était sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres. Ayant vu Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui, et s’écria d’une voix forte : Qu’y a-t-il entre moi et toi, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ? Je t’en conjure au nom de Dieu, ne me tourmente pas. Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur. Et il lui demanda : Quel est ton nom ? Légion est mon nom, lui répondit-il, car nous sommes plusieurs. Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays. Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons le prièrent, disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux. Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer : Il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer. Ceux qui les faisaient paître s’enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion, assis, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. Ceux qui avaient vu ce qui s’était passé leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. »

Quelle est la leçon que nous devons tirer de ce passage ? Certaines personnes disent qu’il ne faut pas manger du porc – elles disent que c’est une viande impure puisque les démons sont entrés dans ces animaux. Cela n’est pas du tout logique. La viande de porc que vous mangeriez aujourd’hui ne vient pas de ces animaux qui ont été possédés pendant quelques instants il y a deux mille ans. D’ailleurs, c’était quelque temps après cet événement que Jésus lui-même dit : « Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l’homme ne peut le souiller ? Car cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s’en va dans les lieux secrets qui purifie tous les aliments » (Marc 7.18,19; voir aussi 1 Timothée 4.3,4).

Échec aux démons

Mais quelle est donc la leçon à en dégager ? C’est que Jésus a un pouvoir absolu sur les mauvais esprits. À maintes reprises Jésus a chassé des démons des gens possédés, et il le faisait par sa simple parole. Il n’avait pas besoin de se servir d’eau bénite, de chapelets, de statuettes, de bougies ou de récitations. Il n’avait pas besoin de crier pendant des heures. Chaque fois, il donnait un simple ordre, et le démon n’avait pas de choix. Il s’exécutait. À cette occasion, l’homme était possédé d’un très grand nombre de démons. Ils se nommaient « Légion ». Or une légion était une division de l’armée romaine qui comptait environ 5 000 hommes. Malgré leur nombre, ces démons n’ont pas pu résister contre la volonté de Jésus-Christ qui leur disait de sortir.

Jésus continue de jouir d’un plein pouvoir sur les démons. Éphésiens 1.21,22 nous rappelle que Dieu a fait asseoir Jésus « au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds. » Jésus est divin, et en tant que Fils de Dieu, en tant que Créateur, il est au-dessus de tout ce qui a été créé. Paul dit qu’il est le premier-né sur toute la création. C’est-à-dire, tout comme le fils premier-né avait aux temps bibliques une prééminence et une autorité sur ses frères et sœurs, Jésus est au-dessus de la création. Ainsi, l’apôtre dit à son sujet : « Il est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1.15-18). Ce même Jésus a promis de rester avec ses disciples jusqu’à la fin des siècles.

Non seulement le chrétien a une pleine confiance parce que Jésus est plus fort que Satan et les esprits qui s’alignent avec lui, mais aussi parce que Jésus leur a infligé une défaite dont ils ne pourront jamais se remettre. « Puisque les enfants, comme il les appelle, sont de chair et de sang, Jésus lui-même est devenu comme eux et a participé à leur nature humaine. Il l’a fait afin de détruire par la mort le diable » (Hébreux 2.14 FC). Par sa mort sur la croix, Jésus a vaincu le diable. Il l’a détruit, non pas dans le sens où le diable n’existerait plus, mais Jésus lui a enlevé une partie importante de son pouvoir de nuire à l’homme. Colossiens 2.15 est un autre passage qui enseigne la même idée concernant la mort de Christ et son effet sur le diable. Il dit que Jésus « a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » C’est par rapport à cette victoire de Jésus sur Satan qu’il a dit en Jean 12.31, peu avant son arrestation et sa crucifixion : « Maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. »

Évidemment, ces passages ne signifient pas que Satan n’est plus dans le monde ou qu’il n’a aucune possibilité de faire du mal aux hommes. Éphésiens 6.12 dit clairement que nous avons encore à lutter « contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes », et 1 Pierre 5.8 nous rappelle que « le diable rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera ». Néanmoins, pour nous qui sommes lavés dans le sang de Christ et qui demeurons fidèlement en lui, l’activité et le pouvoir de Satan sont bien limités par le Seigneur. Dieu veut que nous soyons vigilants à l’égard de notre adversaire, mais non pas dans la crainte ou l’inquiétude. Quelles que soient les épreuves que nous endurons dans cette vie, nous avons cette assurance en Romains 8.31,37-39 : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?… Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

L’Esprit de Dieu en nous

En plus du fait que Jésus est plus fort que Satan, en plus du fait que par sa mort et sa résurrection Jésus a « dépouillé » et vaincu Satan et les mauvais esprits, le chrétien reste confiant parce que le Saint-Esprit demeure en lui. 1 Jean 4.4 nous donne cette assurance : « Vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » Jésus est en nous par son Esprit. L’apôtre Pierre a promis le jour de la Pentecôte, en Actes 2.38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » L’Esprit de Dieu lui-même nous est donné lorsque nous obéissons à l’évangile. Selon 1 Corinthiens 6.19, notre corps devient le temple du Saint-Esprit. Cette promesse s’applique à tout chrétien, c’est-à-dire à toute personne qui a cru en Jésus comme Fils de Dieu, qui s’est repentie de ses péchés, qui a confessé sa foi en Christ et qui a été immergée au nom de Jésus pour le pardon de ses péchés. Par contre, Paul dit en Romains 8.9 : « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Si nous sommes remplis de l’Esprit de Dieu, aucun mauvais esprit ne pourrait nous posséder. Il n’y aura pas de place en nous. Aucun esprit n’est assez fort pour déloger le Saint-Esprit. Si, en tant que chrétien, je cherche à marcher selon l’Esprit de Dieu, à demeurer dans la lumière de Dieu, son Esprit ne cédera jamais la place à un démon quelconque.

Conclusion

Satan et ses anges ont été comparés à un chien méchant attaché par une chaîne solide. La chaîne ne se rompra pas. Elle est bien forte. Le chien ne peut pas se libérer. Si nous gardons notre distance, il ne peut jamais nous mordre, parce que Christ l’a attaché. Mais si nous nous approchons de lui pour regarder dans sa gueule, il nous fera du mal.

Notre sécurité est en Jésus-Christ. Tant que nous restons dans sa voie, il n’y a aucun danger. Si un malheur nous arrive, nous savons que cela n’a rien à voir avec les sorciers ou les sorts. C’est une épreuve que notre Seigneur permet pour notre bien ultime. Mais si nous nous éloignons de Jésus, si nous nous intéressons aux activités idolâtres et à la magie, si nous ne voulons plus marcher selon l’Esprit de Dieu et sa volonté, c’est que nous jouons à côté du chien méchant.

Demeurons donc en lui ; il demeurera en nous. Alors, celui qui est en nous sera réellement Celui qui est plus grand que celui qui est dans le monde.

B. B.
(Dans Vol. 10, No. 1)

Les baals

Les Baals étaient des dieux adorés par les habitants du pays de Canaan que l’Éternel donna à la nation d’Israël. Ils étaient adorés par les peuples voisins également. Le nom « baal » veut dire « maître » ou « propriétaire ». En effet, Baal était considéré comme maître de la nature. (Dans certains cas, le nom indique un dieu local, le maître de telle ville, telle montagne ou telle rivière.) Baal était souvent associé à Achéra, une déesse de la fécondité. (Le mot achéra peut aussi désigner le tronc d’arbre ou le poteau sacré qui représentait la déesse.) Les temples ou lieux d’adoration de ces deux divinités étaient souvent côte à côte.

Deux aspects très répréhensibles de ce culte idolâtre étaient la débauche et les sacrifices humains. Pour pousser Baal à agir et rendre fertiles les champs et fécond le bétail, on commettait des actes d’immoralité sexuelle dans son temple. Les prêtresses étaient toutes des prostituées. Nombres 25.1-3 décrit comment les Israélites provoquèrent la colère de Dieu en participant à cette forme d’idolâtrie.

On croyait que Baal pouvait donner ou détruire la vie. Pour l’apaiser, des sacrifices lui étaient offerts, même des enfants qui étaient brûlés au feu. Les Israélites se rendirent coupables de ces actes criminels aussi (Jérémie 19.5), et cela malgré des avertissements très clairs de la part de Dieu, tels que Deutéronome 12.29-31.

Depuis le temps des juges (Juges 2.11-13) jusqu’à ce que les Israélites soient emportés en captivité par les Babyloniens (2 Chroniques 36.14-17), soit pendant plus de 700 ans, les prophètes de Dieu luttèrent contre l’adoration de Baal. Par moment le peuple était plus ou moins fidèle à l’Éternel, mais Baal était pour eux un piège toujours présent. Ce conflit entre l’Éternel et Baal se voit à travers la plus grande partie de l’Ancien Testament.

Peu avant l’invasion de Nebucadnetsar, roi des baByloniens, Dieu promit en Sophonie 1.4 : « J’étendrai ma main sur Juda, et sur tous les habitants de Jérusalem ; j’exterminerai de ce lieu les restes de Baal, le nom de ses ministres et les prêtres avec eux. »

Effectivement, après le retour des Juifs dans leur pays à l’issue des 70 ans de captivité en Babylonie, on n’entendit plus parler de Baal. Les Juifs cessèrent définitivement de lui rendre un culte.

Le dieu Baal n’est donc plus adoré, et rares de nos jours sont ceux qui servent leurs dieux par la prostitution. Les sacrifices humains aussi sont devenus moins fréquents que dans le passé. Et pourtant, les hommes tombent toujours dans les mêmes péchés que les Israélites d’autrefois :

1. Ils attribuent à leurs faux dieux ce qui se fait en réalité par l’Éternel. Israël a dit : « J’irai après mes amants, qui me donnent mon pain et mon eau, ma laine et mon lin, mon huile et ma boisson. » L’Éternel a répondu : « Elle n’a pas reconnu que c’est moi qui lui donnais le blé, le moût, et l’huile ; et l’on a consacré au service de Baal l’argent et l’or que je lui prodiguais. » (Osée 2.7,10). Nombreux sont ceux qui remercient un fétiche, un esprit ou un charlatan pour les bienfaits que Dieu seul accorde.

2. Ils cherchent à introduire dans le culte de l’Éternel des pratiques employées par les voisins païens dans le service de leurs idoles. Dieu dit à Israël :

« Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant… Garde-toi de rechercher leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu […] Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. » (Deutéronome 12.30-32)

De même aujourd’hui, Dieu conseille à son peuple de ne pas aller plus loin que le Nouveau Testament pour chercher les moyens de lui plaire (2 Jean 9; 2 Pierre 1.3,4; Apocalypse 22.18,19).

Ne soyons pas comme Israël infidèle. Celui qui connaît le seul vrai Dieu et sa Parole a tout ce qu’il lui faut.

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 5)

La magie (deuxième partie)

Voir aussi La magie (première partie).


La puissance de Dieu est plus grande

Il n’y a presque pas de village en Afrique sans sorcier. On craint beaucoup les sorciers dans toutes les régions. La peur des sorciers, des fétiches et des mauvais esprits se rencontre partout.

Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que la puissance de Dieu est plus grande que celle des sorciers et des esprits mauvais. La Bible ne nie pas la puissance des sorciers et magiciens. La magie est puissante. Mais la puissance de Dieu est plus grande encore. La puissance et l’influence de la magie sont de Satan. Les chrétiens, donc, n’ont pas besoin de craindre les sorciers et ceux qui pratiquent la magie.

En Genèse 41, passage cité dans la première partie de cet article, Pharaon, roi d’Égypte, convoqua ses magiciens et sages afin qu’ils lui expliquent ses rêves. Mais ils furent incapables d’interpréter les rêves du Pharaon. Pharaon fit enfin appeler Joseph, un homme de Dieu. Joseph put, avec l’aide de Dieu, expliquer les rêves du roi.

La même chose se produisit en Daniel 2. Nebucadnetsar, le roi de Babylone, fit un rêve. Nebucadnetsar convoqua ses magiciens et enchanteurs et leur dit qu’ils avaient deux choses à faire. Premièrement, ils devaient lui dire ce qu’il avait vu en songe, et deuxièmement ils devaient en donner le sens. De cette manière le roi les empêcha de lui mentir. S’ils pouvaient lui dire le songe, il saurait qu’ils étaient capables d’en donner l’explication. Sachant que ceci était impossible, les magiciens dirent :

« Il n’est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi : aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu’il ait été, n’a exigé une pareille chose d’aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Ce que le roi demande est difficile ; il n’y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n’est pas parmi les hommes. » (Daniel 2.10,11)

Mais Daniel, un prophète de Dieu, qui avait entendu ce qui se passait, se porta volontaire pour interpréter le rêve du roi. Alors, par la puissance de Dieu qui agissait en lui, Daniel put non seulement interpréter le rêve du roi, mais aussi lui dire en détail ce qu’il avait rêvé.

Ces deux exemples des livres de Genèse et de Daniel, que nous enseignent-ils ? Ils nous montrent et nous aident à comprendre que la puissance de Dieu est plus grande que toute autre puissance au monde, qu’elle soit la puissance des gouvernements ou de Satan.

En Exode 7 et 8, on voit une autre démonstration de la puissance de Dieu. Ces chapitres racontent l’histoire des plaies que Dieu envoya sur le pays d’Égypte afin de convaincre Pharaon de laisser partir le peuple d’Israël.

Par la puissance de Dieu, Moïse fit venir sur le pays les plaies de sang, des grenouilles, des poux, des mouches venimeuses, des ulcères, des sauterelles, etc. Les deux premières plaies (le sang et les grenouilles) furent reproduites par les magiciens de Pharaon (Exode 7.22; 8.3), mais quand Moïse fit que la poussière de la terre devienne des poux (la troisième plaie), les magiciens ne purent pas faire de même. Leur pouvoir était limité. En fait, « les magiciens dirent à Pharaon : C’est le doigt de Dieu » (Exode 8.15). Ils reconnurent que l’Éternel ne faisait que commencer à manifester sa puissance. Les magiciens savaient que la puissance de Moïse provenait de Dieu et qu’elle était beaucoup plus grande qu’une puissance quelconque, y compris la leur. Cela aussi doit être une source de réconfort et d’espoir pour le chrétien. La puissance de Dieu est plus grande et plus forte que toute autre.

Dans le Nouveau Testament, on trouve un autre exemple qui démontre la puissance de Dieu sur la magie. En Actes 13 nous lisons que Paul et Barnabas s’étaient rendus à l’île de Chypre pour prêcher l’Évangile. Arrivés à la ville de Paphos, ils trouvèrent un magicien juif du nom d’Élymas. Il était avec Sergius Paulus, le proconsul (gouverneur). Quand Sergius Paulus apprit que Paul et Barnabas prêchaient la parole de Dieu, il envoya les chercher, car lui aussi voulait entendre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Cela ne plut pas à Élymas ;

« Mais Élymas, le magicien […] leur faisait opposition, cherchant à détourner de la foi le proconsul. Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui, et lui dit : Homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Maintenant voici, la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle, et pour un temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et il cherchait, en tâtonnant, des personnes pour le guider. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant frappé de la doctrine du Seigneur. » (Actes 13.8-12)

De tels exemples soulignent la puissance de Dieu sur Satan et la magie. La Bible répète souvent que Satan ne pourra jamais remporter la victoire dans sa guerre contre l’Éternel. Il est beaucoup trop faible. La foi du chrétien est assez forte pour résister contre n’importe quel sorcier ou magicien. Voilà pourquoi les chrétiens n’ont pas à craindre ceux qui pratiquent la sorcellerie. Écoutez les paroles de l’apôtre Jean en 1 Jean 4.4 :

« Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. »

Les chrétiens ne doivent pas pratiquer la magie !

Comme tous les autres hommes, les chrétiens tombent parfois malades. Dans bien des cas, la personne qui est malade se rend à l’hôpital pour recevoir les soins d’un médecin. Mais si elle ne guérit pas assez vite ou si les produits pharmaceutiques ne semblent pas aider, cette personne risque d’aller consulter un charlatan (fétichiste, marabout, guérisseur, etc.). Le chrétien, pourtant, ne doit pas agir ainsi. Ce serait un péché. Les chrétiens ne doivent ni pratiquer la magie ni accepter d’aucune manière les services de ceux qui le font.

De telles actions sont contraires à la volonté de Dieu. Celui qui le fait désobéit à Dieu et sera puni.

Les gens qui sont devenus chrétiens au premier siècle abandonnèrent la magie et la sorcellerie. En effet, Actes 19.18-20 nous dit qu’un grand nombre de croyants brûlèrent publiquement leurs livres qui contenaient les formules magiques et les instructions sur la manière d’accomplir des actes de magie.

« Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la parole de Dieu croissait en puissance et en force. »

De même aujourd’hui, ceux qui veulent être chrétiens doivent se détourner de toute espèce de magie. Dieu exige que son peuple soit pur et libre de la mauvaise influence de telles choses.

Conclusion

La magie est l’un des nombreux outils dont Satan se sert pour garder les hommes dans les ténèbres et la crainte et pour mettre des obstacles devant eux de peur qu’ils ne viennent au Christ et ne se confient en lui. Il faut que les chrétiens apprennent à compter et sur les promesses et sur la puissance de Dieu et de son fils Jésus-Christ. Comme Paul l’a dit en écrivant aux chrétiens à Rome :

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? […] Qui nous séparera de l’amour de Christ ? […] nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8.31,35,37-39)

La réponse du chrétien envers ceux qui le tentent et l’encouragent à participer à la magie et à de telles pratiques devrait être la même réponse que le prophète Ésaïe donna aux Israélites il y a tant de siècles :

« Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Ésaïe 8.19,20)

Que le peuple de Dieu fasse toujours confiance à ses promesses. Par la prière et l’étude de la Sainte Parole, qu’il cherche en Dieu les solutions aux problèmes de la vie. Amen !

Alan HENDERSON
(Dans Vol. 1, No. 5)

La magie (première partie)

La magie, la sorcellerie, l’occulte… Ces mots évoquent des images de pratiques secrètes, de « médicaments » et gris-gris, d’incantations et mauvais sorts. L’homme a toujours recherché des solutions aux problèmes de la vie dans la magie. Il cherche à savoir ce qui se passera dans l’avenir au moyen de la divination. Il essaie de communiquer à l’aide de médiums avec les esprits des amis et parents morts. Partout et depuis toujours des hommes ont pratiqué la magie.

Exemples bibliques

On trouve de nombreux exemples de la magie en étudiant la Bible. (À travers cet article le mot « magie » est employé pour englober tous les arts magiques : la sorcellerie, le spiritisme, les activités des féticheurs ou marabouts, etc.)

Le premier exemple clair se trouve en Genèse 41.8 où il est dit que Pharaon fit appeler tous les magiciens et tous les sages de l’Égypte afin qu’ils expliquent ses rêves. Ceci était une pratique courante aux temps bibliques. Les rois, les empereurs et les chefs politiques avaient leurs propres magiciens dont le travail était de les aider dans les décisions importantes en prédisant l’avenir. Ces magiciens avaient aussi les fonctions d’interpréter les rêves du roi, de lui en expliquer le sens et de maudire ou lancer des mauvais sorts aux ennemis du roi pour qu’il soit vainqueur en cas de guerre.

Un autre exemple se trouve en Exode 7. Les Écritures disent que Moïse et Aaron se présentèrent devant Pharaon, roi d’Égypte, pour demander qu’il libère les Israélites de l’esclavage. Afin de prouver qu’ils venaient au nom de l’Éternel, « Aaron jeta sa verge devant Pharaon et devant ses serviteurs ; et elle devint un serpent » (Exode 7.10). Le verset suivant dit : « Mais pharaon appela des sages et des enchanteurs ; et les magiciens d’Égypte, eux aussi, firent autant par leurs enchantements. Ils jetèrent tous leurs verges et elles devinrent des serpents » (Exode 7.11,12). Plusieurs fois des choses pareilles se produisirent. Par la puissance de Dieu, Moïse et Aaron changèrent l’eau du fleuve Nil en sang. « Mais les magiciens d’Égypte en firent autant par leurs enchantements » (Exode 7.22). Sept jours plus tard, Dieu fit envahir tout le pays d’Égypte par des centaines de milliers de grenouilles. Mais encore « les magiciens en firent autant par leurs enchantements. Ils firent monter les grenouilles sur le pays d’Égypte » (Exode 8.3).

Un autre exemple biblique qui démontre la pratique de la magie se trouve en 1 Samuel 28.3-15. Suite à la mort du prophète Samuel, tout le peuple d’Israël mena grand deuil. Samuel avait été respecté et aimé de tous les Israélites, et sa mort laissa un grand vide dans leur vie. Dans ces mêmes jours les Philistins recommencèrent à faire la guerre contre la nation d’Israël. Voyant l’immense armée philistine rangée contre lui, le roi Saül eut peur. La Bible dit qu’un violent tremblement s’empara de son cœur. Tous ses efforts d’obtenir de l’aide de l’Éternel par les prophètes de Dieu échouèrent. Alors Saül dit à ses serviteurs de lui chercher une femme qui évoque les morts. On l’informa qu’il y avait une telle femme à un endroit appelé En-Dor. Ce soir-là Saül alla donc la voir et dit à la femme de lui faire monter Samuel.

Cet événement eut lieu des centaines d’années avant la naissance du Christ et témoigne que la magie a été pratiquée durant toutes les périodes de l’histoire humaine.

Comme dans certaines régions du monde aujourd’hui, les gens d’autrefois examinaient des parties du corps d’un animal (le cœur, le foie, les intestins, etc.) afin de prédire l’avenir ou les aider à prendre une décision. Ézéchiel 21.26 en donne un exemple : « Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l’entrée des deux chemins, pour tirer des présages : il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie. »

Ce n’est pas seulement dans l’Ancien Testament que nous lisons des activités des magiciens ; dans le Nouveau Testament aussi nous voyons des exemples de leurs œuvres.

En Actes 8 on trouve un magicien nommé Simon, qui, « se donnant pour un personnage important, exerçait la magie et provoquait l’étonnement du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu’au plus grand […] l’écoutaient attentivement parce qu’il les avait longtemps étonnés par ses actes de magie » (vs. 9-11). Il y a également, en Actes 13, le récit d’un magicien juif appelé Élymas que Paul et Barnabas ont rencontré lors d’un voyage missionnaire.

L’attitude de Dieu à l’égard de la magie

À ce point il faut nous poser une question. Quelle est l’attitude de Dieu à l’égard de la magie ? Ceux qui pratiquent la magie lui plaisent-il ? Est-ce que cela lui est égal si les hommes se donnent aux arts magiques ? La magie est-elle un péché ? Pour trouver les réponses à ces questions, nous devons nous tourner vers la Parole de Dieu, la Bible, où Dieu lui-même a parlé.

Selon les déclarations nettes de l’Écriture, ceux qui pratiquent la magie et la sorcellerie ne sont point agréables devant le Seigneur. Ces choses n’ont jamais fait partie de sa volonté pour l’homme et n’y feront jamais partie. Ceux qui participent à la magie se rebellent ouvertement contre Dieu. Leur pouvoir vient, non pas de Dieu, mais de Satan, le prince des ténèbres. À plusieurs reprises dans la Bible, dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, Dieu condamne ceux qui pratiquent la magie et la sorcellerie. Regardez les exemples suivants.

Passages de l’Ancien Testament qui défendent la magie

Exode 22.18. « Tu ne laisseras point vivre la magicienne. »

Lévitique 19.26b-31. « Vous n’observerez ni les serpents ni les nuages pour en tirer des pronostics. Ne vous tournerez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel votre Dieu. »

Lévitique 20.6,27. « Si quelqu’un s’adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple […] si un homme ou une femme ont en eux l’esprit d’un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort. On les lapidera ; leur sang retombera sur eux. »

Deutéronome 18.9-14. « Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras point à imiter les abominations de ces nations-là. Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de magicien, d’enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. »

Tous les passages ci-dessus montrent clairement quels sont les sentiments de Dieu en ce qui concerne la magie et ceux qui s’y participent. Dieu commanda aux Israélites, son peuple élu en ce temps-là, d’être purs. Pour satisfaire à l’exigence de pureté que Dieu imposait, son peuple devait s’abstenir de la magie dans toutes ses formes. La brève déclaration d’Exode 22.18 résume de manière simple et nette l’attitude de Dieu envers ceux qui pratiquent la magie ; ils sont à retrancher du peuple ; ils ne doivent pas être laissés en vie.

Les textes en Lévitique 19 et 20 nous disent que la magie souille ou rend impurs ses pratiquants. Une telle personne n’est pas acceptable à Dieu. Elle s’est vendue au diable et s’est séparée de la grâce de Dieu. Les magiciens, qu’ils s’en rendent compte ou pas, servent Satan. C’est Satan et non Dieu qui donne au magicien son pouvoir. Le peuple de Dieu ne peut pas tolérer de telles actions. Dieu ne permet pas à son peuple d’adorer ou de servir un autre que lui. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Deutéronome 5.7).

Un exemple de la punition

Un exemple d’une personne qui fut « retranchée » du peuple de Dieu à cause de son péché se trouve en 1 Chroniques 10.13,14. Nous avons déjà vu en 1 Samuel que Saül, le premier roi d’Israël, consulta une femme qui évoquait les morts afin d’apprendre ce qu’il devait faire. À cause de ce péché la Bible dit que « Saül mourut, parce qu’il se rendit coupable d’infidélité envers l’Éternel, dont il n’observa point la parole, et parce qu’il interrogea et consulta ceux qui évoquent les morts. Il ne consulta point l’Éternel ; aussi l’Éternel le fit mourir, et transféra la royauté à David, fils d’Isaï ».

Saül savait que Dieu ne voulait pas que son peuple consulte ceux qui évoquent les morts ou les esprits. Il savait que Dieu condamne la pratique de sa désobéissance ; il fut puni. Cette histoire devrait nous servir d’exemple.

Passages du Nouveau Testament qui défendent la magie

Galates 5.19-21. « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront pas le royaume de Dieu. »

Apocalypse 21.8. « Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Apocalypse 22.14,15. « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ! »

Notez bien que dans le Nouveau Testament, la magie (c.-à-d. la sorcellerie, les arts magiques, etc.) est groupée ensemble avec d’autres péchés tels que l’immoralité sexuelle, l’ivresse, le mensonge et le meurtre. Paul insiste sur le fait que ceux qui font ces choses n’hériteront pas le royaume de Dieu. Dieu ne ferme pas les yeux à nos péchés. Il exige que nous vivions selon ses lois. Apocalypse 21.8 va même plus loin : ceux qui pratiquent la magie ne seront pas seulement exclus du royaume des cieux ; ils se trouveront en enfer, le lieu de tourment, décrit ici comme « l’étang ardent de feu et de soufre ».

Les sentiments de Dieu à l’égard de la magie sont déclarés dans sa Parole, la Bible. Il ne laisse pas de place pour le doute. Il n’a jamais permis à son peuple de participer à la magie, de quelque manière que ce soit. La magie, c’est la rébellion contre Dieu et la désobéissance à ses commandements.

Alan HENDERSON
(Dans Vol. 1, No. 4)


Voir aussi La magie (deuxième partie).