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Le baptême nous sauve-t-il?

[Extrait de F. LaGard Smith, Le baptême : la cérémonie de mariage des croyants, p. 62]

En prenant les Écritures dans un ordre chronologique, la prochaine référence au baptême est le sermon de Pierre le jour de Pentecôte. Une fois de plus, un langage saisissant est lié à l’acte du baptême – cette fois concurremment avec l’élément de la repentance.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38). [La Bible en français courant dit : « Changez de comportement et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. »]

Ce passage est si décisif quant à l’importance du baptême qu’il a reçu un examen minutieux d’érudits de tous les points de vue. Certaines traductions ont traduit le mot pour par « à cause de », soutenant la position que l’on est sauvé sur la base de sa repentance pour être ensuite baptisé comme signe extérieur de ce salut – parce qu’on a été sauvé. Cependant une interprétation logique du passage signifierait dans ce cas qu’une personne se fait baptiser et se repent « à cause de » son salut. Une telle interprétation nous laisse avec la conclusion que Dieu sauve les gens avant qu’ils ne lui donnent leurs vies à travers la repentance, un scénario que l’Écriture désavoue fortement.

La signification évidente de ce passage, c’est que la repentance et le baptême nous mènent au salut. Le baptême, nous dit Pierre, est directement lié au pardon de nos péchés. Or voilà une pensée que personne ne devrait ignorer : le baptême concurremment avec la repentance initient réellement le pardon de nos péchés !

F. LaGard SMITH
(Dans Vol. 2, No. 1)

Renoncez au mensonge

« Ils ont la langue tendue comme un arc et lancent le mensonge ; ce n’est pas par la vérité qu’ils sont puissants dans le pays […] Que chacun se tienne en garde contre son ami, et qu’on ne se fie à aucun de ses frères ; car tout frère cherche à tromper, et tout ami répand des calomnies. Ils se jouent les uns des autres et ne disent point la vérité ; ils exercent leur langue à mentir. » (Jérémie 9.3-5)

Cette condamnation du peuple de Juda par le prophète Jérémie s’applique très bien à nos temps aussi. Le mensonge est si commun que l’on commence à croire, comme David, que « tout homme est trompeur » (Psaume 116.11). Je connais un prédicateur africain qui, pour empêcher les hommes de nier qu’ils sont pécheurs et ont besoin du salut, leur demande simplement s’ils n’ont jamais menti. Ils sont toujours obligés d’avouer qu’ils sont pécheurs, car dit-il, il n’y a personne qui ne ment jamais.

Pourquoi la pratique du mensonge est-elle si répandue ? Après tout, on reconnaît partout que le mensonge est un mal et que l’on devrait dire la vérité. Beaucoup de ceux qui mentent très facilement savent parfaitement que la Bible nous défend de mentir. Elle est très claire :

« Vous n’userez ni de mensonge ni de tromperie les uns envers les autres. » (Lévitique 19.11)

« Il y a six choses que hait l’Éternel et même sept qu’il a en horreur : les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. » (Proverbes 6.16-19)

« Les lèvres fausses sont en horreur à l’Éternel, mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables. » (Proverbes 12.22)

« Je vous le dis : Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. » (Matthieu 12.36,37)

« Renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. » (Éphésiens 4.25)

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. » (Apocalypse 21.8)

Pourquoi donc, malgré ces commandements, exhortations et avertissements, le mensonge est-il un péché dont presque tous sont coupables ?

On offre beaucoup d’excuses :

« Tout le monde le fait. » Si tout le monde fait quelque chose, on pense que ça ne peut pas être très grave. Ou bien, qu’il n’est pas possible d’éviter ce péché-là, donc, ce n’est pas la peine d’essayer de l’éviter. Mais si Satan nous dit : « Tout le monde le fait », Dieu nous dit : « Sortez du milieu d’eux et séparez-vous » (2 Corinthiens 6.17), et : « Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal » (Exode 23.2).

« J’ai été obligé de le faire. » Être trop honnête peut nous coûter de l’argent ou de l’amitié. Mais toutes nos actions ont des conséquences. Dire la vérité peut nous créer des problèmes pour un temps. Mentir peut nous créer des problèmes pour l’éternité.

« Je ne vois pas le mal dans ce mensonge-là. C’est pour de bons motifs. » Parfois on ment pour faire plaisir à un autre ou protéger quelqu’un, ou faciliter une bonne œuvre. Cependant, la fin ne justifie pas les moyens.

Quelle que soit la raison que l’on donne pour se justifier, le fait de mentir révèle un manque de confiance en Dieu. Il nous dit qu’il ne faut jamais mentir, mais nous pensons savoir mieux que lui. Nous disons, en effet, que Dieu a tort.

Dans un beau parc national, on peut aller en voiture au sommet d’une montagne qui domine une belle vallée en bas. De ce point on voit ce que l’on ne peut pas voir quand on se trouve au fond de la vallée. Par exemple, une bonne route goudronnée qui trace son chemin sous les pins tourne à droite subitement et aboutit là où l’on apporte chaque soir les ordures. Un autre beau chemin passe derrière une colline et aboutit devant un hangar où l’on met les outils de service du parc. Quand on est dans la vallée, on constate que chacune de ces routes est marquée par un panneau qui dit « entrée interdite ». Regardant d’en haut, on sait pourquoi. D’autres routes qui ressemblent beaucoup à celles déjà mentionnées, mènent éventuellement à de belles scènes émouvantes. C’est seulement de sa position donnant sur la vallée qu’on voit la sagesse des indications sur la route. De cette perspective on voit que certaines voies mènent à la beauté et au contentement, tandis que d’autres mènent à la laideur et à la déception. De même, Dieu, créateur de l’homme et de l’univers, de son point d’observation, sait quels chemins mènent à la ruine et au désespoir et il les indique par ses interdictions. Il connaît également les chemins qui mènent au succès et au bonheur, et il guide dans ces voies-là ceux qui désirent le suivre.

Mettons donc notre confiance en celui qui voit tout, du commencement jusqu’à la fin. Écoutons ses conseils, et que chacun dise la vérité à son prochain, tout le temps.

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 1)

La prière modèle

Un passage bien connu à travers le monde est Matthieu 6.9-13. Ce passage présente ce qu’on appelle « Le Notre Père » ou « La Prière du Seigneur ».

Dans le contexte de ce chapitre, Jésus vient de parler au sujet des mauvaises attitudes qu’il faut éviter en priant Dieu. L’hypocrisie, la prétention et la multiplication de vaines paroles n’ont pas leur place dans la prière sincèrement adressée au Seigneur (voir les versets 6-8).

Au lieu de se pavaner et d’être rempli d’orgueil en faisant la prière, l’on doit se prosterner devant Dieu en toute humilité et soumission. Les hypocrites qui prient de manière à se faire remarquer par les hommes « reçoivent leur récompense » : la louange des hommes, mais pas celle de Dieu.

En outre, Jésus dit que ce sont les « païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés ». Mais dans la prière acceptable, il ne s’agit pas de la quantité de paroles employées, mais de leur qualité spirituelle.

Alors, pour donner un exemple (c’est-à-dire un modèle) de la prière qu’accepte Dieu, Jésus dit : « Voici comment vous devez prier » (verset 9). Évidemment ce n’est pas une prière à réciter mot à mot en toute circonstance. Bien au contraire.

En effet, cette prière modèle nous aide à apprendre à prier du cœur et pas des lèvres seulement ; il n’est pas nécessaire de réciter ces paroles précises. Les Écritures Saintes nous enseignent de prier Dieu personnellement et avec spontanéité (voir Luc 11.1-13).

La prière modèle de Jésus comporte six éléments. Notons-les :

1. Invocation. Qui devons-nous invoquer ? « Notre Père qui es aux cieux. » Il y a « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4.6). C’est Dieu qui est le Souverain de l’univers.

2. Louange. « Que ton nom soit sanctifié. » Dans la salutation de Paul aux frères corinthiens, il dit :

« Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce qui vous a été accordée en Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1.3,4).

Dans la prière nous devons exprimer l’hommage le plus profond pour le nom de Dieu.

3. Souhait. « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Au moment où Jésus donnait cette prière modèle à ses disciples, « le royaume » promis par les prophètes (Daniel 2.44) n’était pas encore établi. Jean-Baptiste, en débutant sa mission, a ordonné au peuple : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Matthieu 3.2; voir aussi Marc 9.1).

Ce royaume s’est manifesté pour la première fois au jour de la Pentecôte avec la descente du Saint-Esprit sur les apôtres (Luc 24.45-49; Actes 1.6-8; 2.1-4). Après le jour de la Pentecôte, le Nouveau Testament parle de l’établissement du royaume comme d’un fait accompli (voir Actes 28.23; 1 Corinthiens 15.24,25; Colossiens 1.13,14,18). Étant donné que le royaume existe depuis le premier siècle, il est inutile de prier pour la venue du royaume. Ce n’est pas raisonnable de prier pour quelque chose qui nous a déjà été accordé. Voilà une bonne raison, parmi d’autres, pour laquelle les chrétiens ne doivent pas faire cette prière mot à mot.

4. Demande. « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. »

Dieu veut que nous le priions pour les choses dont nous avons besoin dans la vie quotidienne – la nourriture, les vêtements, etc.

Nous devons aussi prier pour le pardon (voir 1 Jean 1.8-10), mais remarquons que nous recevons le pardon de Dieu dans la mesure où nous voulons pardonner les offenses d’autrui (versets 14,15). Et Dieu s’attend aussi à ce que nous le priions pour la délivrance de la tentation (voir 1 Corinthiens 10.13).

5. Reconnaissance de la gloire de Dieu. « Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. »

Dans toutes nos prières, nous devons reconnaître la souveraineté, la puissance, et la gloire de Dieu (voir Jude 25).

6. Clôture. « Amen. » Amen veut dire tout simplement « Ainsi soit-il ». Sachant que Jésus est le médiateur entre Dieu et les hommes, nous devons prier au nom du Christ (voir 1 Timothée 2.5; Hébreux 4.15,16; Éphésiens 5.20).

Alors, le Seigneur nous permet d’utiliser cette prière comme modèle, mais nous devons nous rendre compte qu’elle ne comprend pas tout ce que nous devons prier. Nous devons aussi prier pour les malades, les ennemis, les autorités civiles, et d’autres (1 Timothée 2.1-3; Matthieu 5.44; etc.). En outre nous devons prier du cœur, parlant à Dieu comme à notre Père céleste.

Jerry DAVIDSON
(Dans Vol. 2, No. 1)

Rubrique santé : Comment mieux manger lorsqu’on n’a pas beaucoup d’argent

Lorsque l’argent est limité, il est important de l’utiliser avec sagesse. Cela signifie que la coopération et la prévision sont nécessaires. Trop souvent le père de famille pauvre dépense le peu d’argent qu’il a en alcool, en tabac et en thé, au lieu d’acheter des aliments nutritifs (une poule pour pondre des œufs) ou quelque chose qui servira à améliorer la santé de la famille.

De bons aliments pas chers :

Les protéines animales comme le lait et la viande sont très nutritives, mais aussi chères. La plupart des gens ne peuvent se permettre de consommer beaucoup de nourriture d’origine animale. En fait, une famille pauvre peut compenser le manque d’aliments chers comme la viande et le poisson par la culture ou l’achat des végétaux riches en protéines comme les haricots, les arachides, les pois, les lentilles qui sont beaucoup moins chers.

Les gens peuvent être forts et bien portants même lorsque la plupart de leurs protéines viennent des végétaux.

Cependant, il est sage de manger un peu de protéines d’origine animale à la plupart des repas. En effet, même les végétaux riches en protéines ne contiennent souvent pas tous les diffèrent types de protéines dont le corps a besoin.

Il faut essayer de manger différents aliments d’origine végétale plutôt que d’en manger principalement un ou deux. Des végétaux variés fournissent au corps des protéines, vitamines et minéraux différents. Par exemple, les haricots et le maïs ou le mil, ou la pâte d’arachide, consommés ensemble, satisfont beaucoup mieux les besoins du corps que les haricots et le maïs consommés seuls. Et si l’on ajoute d’autres légumes et fruits, c’est encore mieux.

Voici quelques suggestions pour avoir davantage de protéines et de minéraux peu chers :

1. Lait maternel. C’est pour un bébé l’aliment le moins cher, le plus sain et le plus complet.

2. Arachides, haricots et autres légumineuses (pois, lentilles, etc.) sont une autre source peu chère de protéines. Si on les laisse germer avant de les cuire et de les consommer, leur teneur en vitamine est encore plus grande.

3. Le poisson aussi est souvent moins cher que la viande, tout en étant aussi nutritif. Le poisson séché est encore moins cher et plus nutritif.

4. Oeufs et poulet. Dans beaucoup d’endroits, les œufs sont l’une des meilleures manières et des moins chères d’avoir des protéines d’origine animale. Les coquilles d’œufs pilées et mélangées aux aliments peuvent fournir le calcium nécessaire aux femmes enceintes qui ont des plaies, des dents branlantes ou des crampes musculaires.

5. Foie, cœur et rognons. Ils sont particulièrement riches en protéines, vitamines et fer pour l’anémie et souvent moins chers que d’autres viandes.

6. Riz, blé et autres céréales sont plus nutritifs si l’on n’enlève pas leur peau interne en les moulant. Le riz et le blé complet, modérément moulus, contiennent plus de vitamines que le produit blanc, trop moulu.

7. Les légumes à feuilles vert foncé contiennent une quantité modeste de protéines, un peu de fer et beaucoup de vitamine A. Les feuilles des patates douces, des haricots et des pois, des citrouilles et des courges, et du baobab, sont particulièrement nutritives. Les légumes à feuilles vert clair comme la laitue et le chou contiennent très peu de protéines ou vitamines.

8. Les feuilles de manioc contiennent sept fois plus de protéines que la racine et davantage de vitamines. Si on les mange avec la racine, on a une grande valeur alimentaire – et cela ne revient pas plus cher. Les jeunes feuilles sont les meilleures.

David Werner, Là où il n’y a pas de docteur, Pages 195-198
(Dans Vol. 1, No. 6)

« Il nous a sauvés selon sa miséricorde… » (Tite 3.3-7)

1) L’apôtre Paul s’adresse dans cet épître à Tite, un chrétien grec (Galates 2.3) qui avait une fois accompagné Paul à Jérusalem (Actes 15.2, Galates 2.1) et qui avait servi avec l’Église à Corinthe (2 Cor. 8.6) et avec Paul en Macédoine (2 Corinthiens 7.5,6). Au moment où Paul écrit, Tite travaille avec les Églises sur l’île de Crête (Tite 1.5,6). Par la suite il ira en Dalmatie (2 Timothée 4.9-10).

2) Parmi les Églises du Christ en Crête, Tite avait la charge, de la part de l’apôtre, de « mettre en ordre ce qui reste à régler, et établir des anciens dans chaque ville » (Tite 1.5) en disant « les choses qui sont conformes à la Saine doctrine » (2.1).

3) Il devait également « leur rappeler » (3.1) certaines choses, y compris la nature de leur ancien état pécheur et la manière dont ils en avaient été sauvés.

  1. « Car nous aussi, nous étions autrefois : (nous qui somme maintenant « sauvés » – v. 5) ;
    1. insensés
    2. désobéissants
    3. égarés
    4. asservis a toute espèce de convoitises (mauvais désirs) et de voluptés (plaisirs)
    5. vivant dans la méchanceté et dans l’envie
    6. dignes d’être haïs
    7. nous haïssant les uns les autres
  2. Mais lorsque
    1. la bonté de Dieu notre sauveur s’est manifestée, et que
    2. son amour pour les hommes s’est manifesté.
  3. Il nous a sauvésnous a délivrés des conséquences de notre vie de péché, de la mort spirituelle, de la puissance de Satan, et des ténèbres (voir Éph. 2.1; Actes 26.18), pour une relation avec lui marquée par la vie spirituelle et éternelle, par la soumission à celui qui a tout pouvoir et par la lumière (voir Romains 6.4,23; Matthieu 28.18, Éphésiens. 1.18-23; 1 Pierre 2.9,10).
    1. non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, des œuvres nobles et justes par lesquelles nous aurions cherché à gagner notre salut comme un salaire.
    2. mais
      1. selon sa miséricorde, la manifestation de pitié envers celui qui est dans un besoin
      2. par
        1. le baptême de la régénération, un bain qui purifie (voir Actes 22.16, 1 Corinthiens 6.11) et donc produit et la régénération, une nouvelle naissance (voir Jean 3.3,5; 2 Corinthiens 5.17; Éphésiens 4.24) et la nouvelle vie qui s’ensuit.
        2. et le renouvellement du Saint-Esprit, le renouvellement spirituel de la personne lavée ou baptisée, renouvellement qui est opéré par le Saint-Esprit (voir Actes 2.38 où le croyant qui se repent et qui se fait baptiser reçoit le pardon de ses péchés et le don du Saint-Esprit). Cet Esprit, Dieu l’a « répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre sauveur » ;
  4. Afin que
    1. justifiés par sa grâce, par la bonté et la faveur de notre Sauveur, ceux qui ont été autrefois dignes de châtiment sont déclarés par lui justes, ayant rempli les conditions établies par lui. Ils ne peuvent plus donc être punis avec justice.
    2. nous devenions, en espérance, héritiers de vie éternelle » – Étant fils, nous recevons notre part de la vie sans fin, que nous attendons avec une joie confiante. Nous savons que, sans en être dignes, nous avons été sauvés, justifiés par la bonté, miséricorde et grâce d’un Sauveur aimant qui a pourvu les moyens de la renaissance et du renouvellement spirituel.

Dans quel état vous trouvez-vous ? Celui dans lequel l’apôtre Paul et tous les sauvés se trouvaient autrefois, ou celui que la bonté de Dieu notre Sauveur a rendu possible ? Sentez-vous la grandeur de son amour pour vous et de tout ce qu’il a déjà fait pour vous afin que vous viviez avec lui pour toujours ? Pour vous, l’a-t-il tout fait… en vain

Bob PRATER
(Dans Vol. 1, No. 6)

Testez vos connaissances au sujet de la collecte

Si vous êtes comme la plupart des chrétiens, vous avez sans doute, à un moment donné de votre vie, sciemment évité de regarder en face ce que les Écritures disent au sujet de l’offrande. Mais feindre d’ignorer votre responsabilité ne la fera pas disparaître ou même diminuer pour autant. Par contre, cela vous privera de la joie d’obéir à Dieu.

Qu’est-ce que Dieu attend de nous par rapport à la collecte ? Voici onze questions pour vous aider à tester votre connaissance de la volonté de Dieu à ce sujet. Les réponses se trouvent ci-dessous. Bonne Chance !

  1. Dans l’Ancien Testament, les Israélites donnaient comme offrande la dîme (la dixième part, le 10%) de tout leur revenu.
  2. Le Nouveau Testament nous ordonne de consacrer 10% de notre revenu à l’œuvre de Dieu.
  3. L’offrande nous fournit l’occasion de donner à Dieu une part de ce qui nous appartient.
  4. Aux yeux de Dieu, l’intention de donner compte plus que l’acte même de donner.
  5. Même si l’on donne à regret ou par obligation, l’important pour Dieu, c’est que l’on participe à l’offrande.
  6. Dans le Nouveau Testament, les apôtres se gardent bien de demander une offrande aux frères pauvres.
  7. Dieu veut que nous donnions généreusement, à condition que cela n’entraîne pas pour nous des sacrifices financiers.
  8. Il y a égalité dans l’offrande en ce sens que chacun doit donner le même pourcentage de son revenu.
  9. Nos dons à la collecte n’ont rien à voir avec la sincérité de notre engagement envers le Seigneur.
  10. Le disciple qui ne donne rien ou qui donne parcimonieusement à la collecte peut quand même s’attendre à recevoir de Dieu une abondance de bénédictions.
  11. Donner de notre temps et de notre énergie à l’œuvre du Seigneur nous dispense de devoir participer à l’offrande.

Test de connaissance… (suite)

Voici les réponses que je crois être les bonnes

1. Dans l’Ancien Testament, les Israélites donnaient comme offrande la dîme (la dixième part, le 10%) de tout leur revenu. Cette affirmation est fausse à deux titres. D’abord, la dîme n’étais pas dans l’Ancien Testament une offrande, c’est-à-dire un don volontaire, mais un impôt prélevé sur le revenu de chaque Israélite pour le bon fonctionnement de la vie nationale. Les offrandes volontaires venaient s’ajouter à la dîme. Deuxièmement, les diverses contributions obligatoires (dîme pour l’entretien du personnel religieux, dîme dite « du festin », dîme perçue tous les trois ans en faveur des pauvres, impôt annuel du Temple, etc.) s’élevait à bien plus que 10% du revenu ; on estime que le total atteignait les 25%.

2. Le Nouveau Testament nous ordonne de consacrer 10% de notre revenu à l’œuvre de Dieu. Faux. Le Nouveau Testament ne fixe aucun chiffre précis pour calculer notre offrande. « Que chacun donne comme il l’a résolu dans son cœur » (2 Corinthiens 9.7).

3. L’offrande nous fournit l’occasion de donner à Dieu une part de ce qui nous appartient. Il y a peut-être ici matière à discussion, mais je crois que cette affirmation est fausse. « L’argent est à moi et l’or est à moi, – oracle de l’Éternel » (Aggée 2.8). Tout l’argent du monde, et donc tout notre argent, appartient déjà à Dieu. Il nous en confie afin que, comme de bons gérants, nous nous en servions pour sa gloire. « Tout vient de toi, et c’est de ta main que vient tout ce que nous te donnons ! » (1 Chroniques 29.14).

4. Aux yeux de Dieu, l’intention de donner compte plus que l’acte même de donner. On entend souvent les chrétiens dire : « Si j’avais beaucoup d’argent, je donnerais plus pour l’œuvre de Dieu. » Nous sommes toujours prêts à donner ce que nous n’avons pas. Mais la Bible nous invite à donner ce que nous pouvons en tenant compte de ce que nous avons. « Les bonnes dispositions, quand elles existent, sont agréables en raison de ce qu’on a, mais non de ce qu’on n’a pas » (2 Corinthiens 8.12). La petite offrande donnée vaut mieux que de belles intentions qui restent hypothétiques.

5. Même si l’on donne à regret ou par obligation, l’important pour Dieu, c’est que l’on participe à l’offrande. Encore faux. Si vous en venez à donner avec réticence, autant garder votre argent pour vous-même. Dieu n’en a pas besoin ; il est déjà riche. C’est celui qui donne qu’il aime, non pas le don. « Que chacun donne sans tristesse, ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9.7).

6. Dans le Nouveau Testament, les apôtres se gardent bien de demander une offrande aux frères pauvres. Faux. On voit plutôt dans le Nouveau Testament les pauvres demander avec insistance la faveur de participer à l’offrande. Les apôtres n’auraient jamais songé à les priver de ce privilège (2 Corinthiens 8.2-4).

7. Dieu veut que nous donnions généreusement, à condition que cela n’entraîne pas pour nous des sacrifices financiers. Faux. Le sacrifice est, au contraire, l’essence même de notre offrande et compte beaucoup plus pour Dieu que la valeur monétaire du don. En Luc 21.1-4, Jésus voit une veuve indigente mettre dans le tronc du Temple l’équivalent de 1,25 centimes, alors que les riches y déposent de très grosses sommes. « Et Jésus dit : Je vous le dis, en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres ; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

8. Il y a égalité dans l’offrande en ce sens que chacun doit donner le même pourcentage de son revenu. Faux . Dieu demande simplement à chacun de donner « selon ses moyens » (1 Cor. 16.2).

9. Nos dons à la collecte n’ont rien à voir avec la sincérité de notre engagement envers le Seigneur. Faux. Notre offrande est l’une des preuves de notre amour pour Dieu et pour les autres (2 Corinthiens 8.7-8).

10. Le disciple qui ne donne rien ou qui donne parcimonieusement à la collecte peut quand même s’attendre à recevoir de Dieu une abondance de bénédictions. Faux. Si l’on me demandait : « Combien devrais-je donner à la collecte ? », je répondrais : « Ça dépend de combien vous voulez recevoir. » En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance (2 Corinthiens 9.6-11).

11. Donner de notre temps et de notre énergie à l’œuvre du Seigneur nous dispense de devoir participer à l’offrande. Faux. Si Dieu accepte de partager avec nous ses richesses matérielles, s’il nous donne la possibilité de gagner de l’argent, c’est justement pour que nous soyons toujours en mesure d’en donner (2 Corinthiens 9.8; Éphésiens 4.28).

Toutes les affirmations de ce questionnaire sont donc fausses. En effet, elles représentent onze conceptions erronées que l’on entretient souvent sur la signification et la pratique de la collecte dans Bible. Apporter des offrandes volontaires à Dieu est un privilège pour tout disciple, le pauvre comme le riche. Cherchons tous à connaître la joie de participer à cette grâce.

Max DAUNER
(Dans Vol. 1, No. 2)

Rubrique santé : Signes de maladies graves

Le malade qui montre un ou plusieurs de ces symptômes se trouve dans un état beaucoup trop grave pour qu’il soit soigné à la maison sans aide médicale. Sa vie peut être en danger. Allez chercher l’aide d’un médecin immédiatement.

  1. Perte de beaucoup de sang.
  2. Difficulté respiratoire qui ne disparaît pas avec le repos.
  3. Lorsqu’on ne peut pas réveiller le malade.
  4. Affaiblissement tellement important que la personne s’évanouit lorsqu’elle se met debout.
  5. Une journée ou plus sans pouvoir uriner.
  6. Une journée ou plus sans boire ou avaler.
  7. Vomissements ou diarrhée qui durent trois jours ou plus (spécialement chez les enfants).
  8. Selles noires comme du goudron avec du sang.
  9. Douleurs aiguës au ventre, spécialement lorsqu’on ne peut pas aller à la selle.
  10. Une douleur abdominale aiguë qui dure depuis trois jours.
  11. Fièvre forte (plus de 40°) que l’on ne peut pas faire baisser ou qui dure depuis 4 ou 5 jours.
  12. Convulsions fréquentes et prolongées, mâchoire raide.
  13. Cou raide.
  14. Toux avec du sang.
  15. Perte de poids progressive pendant longtemps.
  16. Sang dans les urines.
  17. Plaie qui grandit et qui ne disparaît pas avec un traitement.
  18. Boule (tumeur), quelle que soit sa localisation dans le corps, et qui grandit.
  19. Difficulté pendant la grossesse, l’accouche ment ou après l’accouchement, y compris :
    • hémorragies
    • infection accompagnée de fièvre chez l’accouchée
    • avortement

Il y a des cas où il est préférable d’attendre le médecin : quand le malade est blessé et qu’on ne peut pas le déplacer. Mais il y a d’autres cas très urgents comme l’appendicite ou la péritonite, où il ne faut pas attendre le médecin. Il faut prendre le malade et l’emmener immédiatement à l’hôpital. Si le soleil tape très fort, arranger un drap par-dessus le brancard de façon à produire de l’ombre et laisser passer l’air.

David Werner « Là où il n’y a pas de docteur », Pages 93,94
(Dans Vol. 1, No. 5)

Est-il possible de retourner au christianisme sans dénominations?

À l’époque du Nouveau Testament, le christianisme sans dénominations n’était pas seulement possible mais existait en réalité. La Bible enseigne, par exemple, que l’apôtre Paul fut membre de l’Église du Seigneur des centaines d’années avant que la première dénomination ne vienne à l’existence. Si quelqu’un lui avait demandé s’il était catholique ou protestant, il n’aurait pas su quoi répondre, puisque ni l’un ni l’autre n’existait, même longtemps après la mort de cet apôtre. Mais est-il toujours possible d’être membre de la même Église dont Paul fut membre, celle qui est décrite dans le Nouveau Testament presque 1 600 années avant l’établissement de la première Église protestante ?

Pour répondre à cette question, tournons-nous encore vers la Bible. Dans Genèse 1.12, les Écritures signalent que toute semence reproduit « selon son espèce ». Autrement dit, quand on sème du blé, on récolte du blé, non pas des pommes ou du maïs ; quand on plante un oranger, on ne récolte que des oranges. Paul a utilisé cette vérité pour illustrer une leçon spirituelle quand il dit : « Ce qu’un homme aura semé il le moissonnera aussi » (Galates 6.7). Ce même principe s’applique à la « semence » du royaume, appelée par Jésus la Parole de Dieu (Luc 8.11). Lorsque cette même semence est semée aujourd’hui dans des cœurs purs, sans l’addition des traditions et des doctrines des hommes, ces passages de l’Écriture enseignent qu’elle produira exactement la même chose qu’elle a produite aux jours des apôtres.

(Dans Vol. 1, No. 5)

Pour être sauvé

Pour être sauvé

1. Il faut :

a. Une instruction : Que l’on apprenne la volonté de Dieu, soit par l’écoute, soit par la lecture de la parole divine. (Jean 6.44,45; Matthieu 28.19,20; Marc 16.15; 2 Thessaloniciens 2.15,16; Romains 10.14,15)

b. Une conversion : Que l’on change sa vie, rejetant la vie mondaine, avec tous ses péchés, pour se revêtir du Christ, et de la vie de Dieu. (Matthieu 18.3; Actes 3.19; Romains 6.1,2; Éphésiens 2.1-5; Actes 2.36-38)

c. Une persévérance : Que l’on continue dans la nouvelle vie qu’on a entreprise, sans se relâcher. (Hébreux 10.32-39; 1 Corinthiens 15.1,2; Galates 6.9,10; Apocalypse 2.10)

2. Plus précisément, cela veut dire qu’il faut :

a. Que l’on soit renouvelé ou engendré par le Saint-Esprit, au moyen de la parole de vérité. (Jean 3.5; 1 Pierre 1.23; 1 Corinthiens 4.15; Jacques 1.18)

b. Que l’on croie au nom de Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité, et la vie. (Marc 16.16; Actes 8.12; 16.31)

c. Que l’on aime le Christ plus qu’on aime sa propre vie, ou celle des siens. (Luc 14.26,27; 1 Cor. 13.1-3)

d. Que l’on se repente de ses péchés. (Actes 2.38; 3.19)

e. Que l’on se détourne de Satan pour venir à Dieu et qu’on devienne humble, doux, et docile, comme un petit enfant. (Matthieu 18.3; Actes 3.19)

f. Que l’on confesse publiquement le nom de Christ, le Fils de Dieu, et le Sauveur des pécheurs. (Romains 10.9,10; Actes 8.37)

g. Que l’on se fasse baptiser par l’autorité de Christ, au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, recevant en même temps, selon la volonté de Dieu, le pardon de tous les péchés déjà commis, ainsi que le don du Saint-Esprit. (Marc 16.16; Actes 2.38; 22.16; Tite 3.5)

h. Que l’on persévère dans ce sentier jusqu’à la fin. (Apocalypse 2.10)

Don TAYLOR, adapté par B. B.
(Dans Vol. 1, No. 5)

La magie (deuxième partie)

Voir aussi La magie (première partie).


La puissance de Dieu est plus grande

Il n’y a presque pas de village en Afrique sans sorcier. On craint beaucoup les sorciers dans toutes les régions. La peur des sorciers, des fétiches et des mauvais esprits se rencontre partout.

Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que la puissance de Dieu est plus grande que celle des sorciers et des esprits mauvais. La Bible ne nie pas la puissance des sorciers et magiciens. La magie est puissante. Mais la puissance de Dieu est plus grande encore. La puissance et l’influence de la magie sont de Satan. Les chrétiens, donc, n’ont pas besoin de craindre les sorciers et ceux qui pratiquent la magie.

En Genèse 41, passage cité dans la première partie de cet article, Pharaon, roi d’Égypte, convoqua ses magiciens et sages afin qu’ils lui expliquent ses rêves. Mais ils furent incapables d’interpréter les rêves du Pharaon. Pharaon fit enfin appeler Joseph, un homme de Dieu. Joseph put, avec l’aide de Dieu, expliquer les rêves du roi.

La même chose se produisit en Daniel 2. Nebucadnetsar, le roi de Babylone, fit un rêve. Nebucadnetsar convoqua ses magiciens et enchanteurs et leur dit qu’ils avaient deux choses à faire. Premièrement, ils devaient lui dire ce qu’il avait vu en songe, et deuxièmement ils devaient en donner le sens. De cette manière le roi les empêcha de lui mentir. S’ils pouvaient lui dire le songe, il saurait qu’ils étaient capables d’en donner l’explication. Sachant que ceci était impossible, les magiciens dirent :

« Il n’est personne sur la terre qui puisse dire ce que demande le roi : aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu’il ait été, n’a exigé une pareille chose d’aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Ce que le roi demande est difficile ; il n’y a personne qui puisse le dire au roi, excepté les dieux, dont la demeure n’est pas parmi les hommes. » (Daniel 2.10,11)

Mais Daniel, un prophète de Dieu, qui avait entendu ce qui se passait, se porta volontaire pour interpréter le rêve du roi. Alors, par la puissance de Dieu qui agissait en lui, Daniel put non seulement interpréter le rêve du roi, mais aussi lui dire en détail ce qu’il avait rêvé.

Ces deux exemples des livres de Genèse et de Daniel, que nous enseignent-ils ? Ils nous montrent et nous aident à comprendre que la puissance de Dieu est plus grande que toute autre puissance au monde, qu’elle soit la puissance des gouvernements ou de Satan.

En Exode 7 et 8, on voit une autre démonstration de la puissance de Dieu. Ces chapitres racontent l’histoire des plaies que Dieu envoya sur le pays d’Égypte afin de convaincre Pharaon de laisser partir le peuple d’Israël.

Par la puissance de Dieu, Moïse fit venir sur le pays les plaies de sang, des grenouilles, des poux, des mouches venimeuses, des ulcères, des sauterelles, etc. Les deux premières plaies (le sang et les grenouilles) furent reproduites par les magiciens de Pharaon (Exode 7.22; 8.3), mais quand Moïse fit que la poussière de la terre devienne des poux (la troisième plaie), les magiciens ne purent pas faire de même. Leur pouvoir était limité. En fait, « les magiciens dirent à Pharaon : C’est le doigt de Dieu » (Exode 8.15). Ils reconnurent que l’Éternel ne faisait que commencer à manifester sa puissance. Les magiciens savaient que la puissance de Moïse provenait de Dieu et qu’elle était beaucoup plus grande qu’une puissance quelconque, y compris la leur. Cela aussi doit être une source de réconfort et d’espoir pour le chrétien. La puissance de Dieu est plus grande et plus forte que toute autre.

Dans le Nouveau Testament, on trouve un autre exemple qui démontre la puissance de Dieu sur la magie. En Actes 13 nous lisons que Paul et Barnabas s’étaient rendus à l’île de Chypre pour prêcher l’Évangile. Arrivés à la ville de Paphos, ils trouvèrent un magicien juif du nom d’Élymas. Il était avec Sergius Paulus, le proconsul (gouverneur). Quand Sergius Paulus apprit que Paul et Barnabas prêchaient la parole de Dieu, il envoya les chercher, car lui aussi voulait entendre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Cela ne plut pas à Élymas ;

« Mais Élymas, le magicien […] leur faisait opposition, cherchant à détourner de la foi le proconsul. Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui, et lui dit : Homme plein de toute espèce de ruse et de fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Maintenant voici, la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle, et pour un temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et il cherchait, en tâtonnant, des personnes pour le guider. Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant frappé de la doctrine du Seigneur. » (Actes 13.8-12)

De tels exemples soulignent la puissance de Dieu sur Satan et la magie. La Bible répète souvent que Satan ne pourra jamais remporter la victoire dans sa guerre contre l’Éternel. Il est beaucoup trop faible. La foi du chrétien est assez forte pour résister contre n’importe quel sorcier ou magicien. Voilà pourquoi les chrétiens n’ont pas à craindre ceux qui pratiquent la sorcellerie. Écoutez les paroles de l’apôtre Jean en 1 Jean 4.4 :

« Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. »

Les chrétiens ne doivent pas pratiquer la magie !

Comme tous les autres hommes, les chrétiens tombent parfois malades. Dans bien des cas, la personne qui est malade se rend à l’hôpital pour recevoir les soins d’un médecin. Mais si elle ne guérit pas assez vite ou si les produits pharmaceutiques ne semblent pas aider, cette personne risque d’aller consulter un charlatan (fétichiste, marabout, guérisseur, etc.). Le chrétien, pourtant, ne doit pas agir ainsi. Ce serait un péché. Les chrétiens ne doivent ni pratiquer la magie ni accepter d’aucune manière les services de ceux qui le font.

De telles actions sont contraires à la volonté de Dieu. Celui qui le fait désobéit à Dieu et sera puni.

Les gens qui sont devenus chrétiens au premier siècle abandonnèrent la magie et la sorcellerie. En effet, Actes 19.18-20 nous dit qu’un grand nombre de croyants brûlèrent publiquement leurs livres qui contenaient les formules magiques et les instructions sur la manière d’accomplir des actes de magie.

« Plusieurs de ceux qui avaient cru venaient confesser et déclarer ce qu’ils avaient fait. Et un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la parole de Dieu croissait en puissance et en force. »

De même aujourd’hui, ceux qui veulent être chrétiens doivent se détourner de toute espèce de magie. Dieu exige que son peuple soit pur et libre de la mauvaise influence de telles choses.

Conclusion

La magie est l’un des nombreux outils dont Satan se sert pour garder les hommes dans les ténèbres et la crainte et pour mettre des obstacles devant eux de peur qu’ils ne viennent au Christ et ne se confient en lui. Il faut que les chrétiens apprennent à compter et sur les promesses et sur la puissance de Dieu et de son fils Jésus-Christ. Comme Paul l’a dit en écrivant aux chrétiens à Rome :

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? […] Qui nous séparera de l’amour de Christ ? […] nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 8.31,35,37-39)

La réponse du chrétien envers ceux qui le tentent et l’encouragent à participer à la magie et à de telles pratiques devrait être la même réponse que le prophète Ésaïe donna aux Israélites il y a tant de siècles :

« Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir, qui poussent des sifflements et des soupirs, répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ? À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Ésaïe 8.19,20)

Que le peuple de Dieu fasse toujours confiance à ses promesses. Par la prière et l’étude de la Sainte Parole, qu’il cherche en Dieu les solutions aux problèmes de la vie. Amen !

Alan HENDERSON
(Dans Vol. 1, No. 5)