Comment nous sommes sauvés

Dieu sauve

  • Par la grâce (Éph. 2.8)

Jésus sauve

  • Par son sang (Héb. 9.12-15)

L’Esprit-Saint sauve

  • Par la vérité (1 Pi. 1.22)

Nous nous sauvons nous-mêmes

  • En écoutant la parole de Dieu (Romains 10.17)
  • Par la foi (Héb. 11.6)
  • Par le repentir (Actes 2.38)
  • Par la confession de foi en Jésus (Rom. 10.9,10)
  • Par le baptême (1 Pi. 3.21)
  • Par la fidélité (Apoc. 2.10)

Dieu ne montre pas de favoritisme. (Actes 10.34)

(Dans Vol. 1, No. 2)

Autorisé ou défendu?

Dans la Bible, Dieu nous fait connaître sa volonté de trois manières :

1) Par un commandement ou par une déclaration précise, Dieu révèle sa volonté. C’est le moyen le plus direct de faire savoir ce qu’il veut.

2) La volonté de Dieu est souvent connue par ce qu’il convient d’appeler la déduction logique.

Par exemple, si vous receviez une lettre vous annonçant qu’un ami arrivera à la gare de votre ville le 1er janvier à 17 h 30, par déduction logique vous pourriez conclure que ce jour-là, à cette heure-là, il sera inutile d’essayer de le joindre chez lui, car il n’y sera pas. Il ne vous l’a pas dit expressément, mais les renseignements qu’il vous a donnés vous permettent de faire cette déduction.

C’est ainsi qu’en se fondant sur des renseignements tirés de l’Ancien Testament, Jésus a fait une déduction logique qui lui a permis d’affirmer que la vie continue après la mort (Matthieu 22.29-32).

3) La Bible nous instruit, nous renseigne et nous dirige au moyen d’exemples (voir 1 Cor. 10.6).

Ainsi le récit des « Actes des Apôtres » rapporte que les premiers chrétiens s’étaient réunis le premier jour de la semaine (dimanche) pour prendre le repas du Seigneur (Actes 20.7). En l’absence d’un commandement exprès, cet exemple suffit, et il nous suffit de le suivre pour être agréables à Dieu.

Lorsque nous étudions la Bible, nous devons nous laisser guider par ce principe : parler quand la Bible parle et se taire quand la Bible se tait (1 Pierre 4.11).

Ce qui n’est pas autorisé par la Bible d’une de ces trois manières ne doit être ni enseigné ni pratiqué dans l’Église. Quand Dieu précise ce qu’il veut, il exclut en même temps d’autres choses, sans être obligé de citer tout ce qu’il ne veut pas. Ne pas autoriser, c’est défendre.

Par exemple, en Hébreux 6.20 il est affirmé que Jésus a été fait souverain sacrificateur. Cela est une preuve que la loi de Moïse n’est plus en vigueur, puisque selon cette loi, Jésus ne pourrait jamais servir comme sacrificateur. « En effet, celui de qui ces choses sont dites appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a fait le service de l’autel. Car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n’a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce » (Hébreux 7.13,14). Si Jésus est donc souverain sacrificateur, il s’agit d’une autre prêtrise (un autre sacerdoce) que celle que la loi de Moïse avait établie, et donc cette ancienne loi a été remplacée. « Car, le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a un changement de loi » (Hébreux 7.12).

Mais notons surtout que le silence de la loi de Moïse constituait une interdiction. Juda était une tribu « dont Moïse n’avait rien dit en ce qui concerne le sacerdoce ». Moïse n’avait pas défendu de nommer comme sacrificateur un membre de la tribu de Juda. Il avait tout simplement précisé que les sacrificateurs devaient être de la tribu de Lévi.

Quand Dieu dit à Noé de construire l’arche de bois de gopher (Genèse 6.14), les autres espèces de bois étaient exclues.

Par contre, quand Dieu est moins précis en donnant un commandement, il est possible de lui obéir de plusieurs manières. Par exemple, en Matthieu 28.19 Jésus dit à ses disciples : « ALLEZ, faites de toutes les nations des disciples… » En disant « Allez », Jésus n’a pas précisé un moyen de transport. Tous les moyens de transport sont donc autorisés. S’il avait dit : « Allez à dos d’âne », on serait obligé de voyager de cette manière, tandis que l’on aurait pu aller en avion. Ce qui nous permet de faire la chose ordonnée (ou qui nous aide à la faire) est autorisé.

Quand un médecin écrit une ordonnance, il mentionne seulement le médicament que le pharmacien doit dispenser. Le pharmacien sait que tout médicament qui n’est pas précisé sur l’ordonnance est exclu. Il sait également qu’en mettant les drogues dans une boîte, en y attachant une étiquette, et en mettant la boîte dans un sachet, il n’ajoute pas à l’ordonnance ; il facilite la livraison de ce qui a été précisé. Et nous, comment comprenons-nous les « ordonnances » de l’Éternel ?

Est-ce que la Bible permet d’établir un homme comme chef universel de l’Église ? Il n’y a pas de commandement qui défend aux chrétiens de le faire. Mais Dieu a précisé que c’est Jésus-Christ qui détient cet honneur : « Il l’a donné pour chef suprême à l’Église » (Éphésiens 1.22). Puisque la Bible précise que Jésus est le chef, il n’est pas autorisé d’en installer un autre.

Est-ce que le silence de la Bible nous autorise de prier Dieu par Marie, la mère de Jésus ? Aucun verset ne défend explicitement de le faire. Cependant, la Bible précise que c’est par Jésus que nous prions et nous nous approchons de Dieu. « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6). « Car il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme » (1 Timothée 2.5). Tout autre médiateur est donc exclu. La Bible ne permet pas d’affirmer que Marie est notre « médiatrice ».

Est-ce que le silence de la Bible permet à l’Église de construire un bâtiment ou de louer une salle pour s’y réunir ? La Bible nous dit simplement de nous assembler (Hébreux 10.25). Elle ne dit rien sur le lieu où nous devons tenir ces réunions. Quand l’Église se réunit dans son propre édifice ou dans une salle louée, elle n’est pas en train de faire autre chose que ce qui a été commandé. La salle de réunion facilite simplement l’obéissance à l’ordre de s’assembler.

Est-ce que le fait que le baptême des enfants n’est pas défendu dans la Bible signifie qu’il est autorisé ? Il est précisé que l’on doit croire afin d’être baptisé (Marc 16.16; Actes 8.36,37). Cette condition exclut, sans les énumérer, les athées, les poulets, les tabourets et les bébés comme candidats au baptême.

Est-ce que le Nouveau Testament autorise d’employer des pianos, des guitares, des tambours et d’autres instruments de musique pour adorer Dieu ? « Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce » (Colossiens 3.16). La musique qui est précisée partout dans le Nouveau Testament, c’est le chant, la musique vocale. Il ne serait pas juste de raisonner que l’emploi d’instruments de musique et l’emploi d’un recueil de cantiques sont tous deux simplement des aides dans le service de Dieu. Se servir d’un recueil de cantiques en chantant constitue un acte que Dieu a ordonné (ni plus ni moins), mais chanter n’est pas jouer : ce sont deux actes bien différents. Chacun peut exister sans l’autre. Dieu a autorisé de chanter dans le culte, mais pas de jouer des instruments.

Respecter l’autorité de la Bible, c’est faire et enseigner ce qu’elle autorise. C’est suivre le conseil divin de Deutéronome 4.2 : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris. »

B. B.
(Dans Vol. 1, No. 2)

L’autorité

Une grande majorité de ceux qui se disent chrétiens reconnaissent que la Bible est la parole de Dieu. Malgré les différences entre les Églises, elles se réclament toutes de la même Bible ; elles acceptent que la Bible a une certaine autorité. Néanmoins, pour beaucoup, la Bible ne constitue qu’une seule source d’autorité parmi plusieurs. Selon ces personnes, elle donne les réponses à certaines de nos questions religieuses, mais on peut trouver d’autres réponses auprès des prophètes modernes, de la tradition, des chefs religieux, ou de la conscience de l’individu.

Ces autorités font que les Églises différentes se contredisent sur beaucoup de points, et la personne qui cherche la simple vérité se trouve dans la confusion.

Et pourtant, la Bible dit clairement qu’elle doit être notre seule guide en matière de religion. Elle n’admet pas d’autorités rivales. La Bible nous offre des réponses sûres qui ne se contredisent pas. Elle nous ouvre ainsi le seul chemin vers l’unité de tous les croyants.

Pourquoi accepter la Bible comme notre seul guide ?

1. La Bible contient tout le conseil de Dieu.

Jésus promit à ses apôtres : « Quand le Consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité » (Jean 16.13). Plus tard, l’apôtre Paul affirma que l’enseignement apostolique contenait toute la volonté de Dieu pour les hommes. En effet, il rappela aux anciens de l’Église d’Éphèse : « Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher » (Actes 20.27).

Ces enseignements ont été conservés dans le Nouveau Testament. Pierre dit pour sa part : « J’aurai soin qu’après mon départ [c’est-à-dire, sa mort], vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1.15). Parce que nous avons toujours par la Bible accès aux enseignements du Seigneur et de ses apôtres, Dieu n’a pas besoin de révéler une deuxième fois sa volonté en ce qui concerne les hommes. Jude parla donc de « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). L’ensemble des enseignements que nous croyons, c’est-à-dire « la foi », a été communiqué aux hommes du vivant des apôtres.

La Bible nous avertit à plusieurs reprises que son contenu ne doit pas être modifié. Galates 1.6-9 prononce une malédiction sur quiconque, homme ou ange, oserait altérer l’Évangile. Paul rappelle aux Corinthiens que par l’Évangile « vous êtes sauvés, si vous le retenez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain » (1 Cor. 15.2). Il est formellement interdit d’ajouter ou de retrancher quoi que ce soit de la Bible (Deutéronome 4.2; Proverbes 30.6; Apocalypse 22.18,19). Il ne faut donc pas « aller au-delà de ce qui est écrit » (1 Cor. 4.6).

Au vu de tous ces passages, les prophètes modernes n’ont pas de raison d’être. Il ne leur reste aucune révélation à nous donner de la part de Dieu. Nous avons dans la Bible « tout ce qui contribue à la vie et la piété » (2 Pierre 1.3).

2. La Bible est la parole de Dieu et non celle des hommes.

Les Thessaloniciens reconnurent ceci au sujet de la prédication des apôtres. « C’est pourquoi nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais ainsi qu’elle est véritablement, comme la parole de Dieu » (1 Th. 2.13). Le contraste entre la parole humaine et la parole divine est souligné encore par Pierre : « Car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1.21). Pourquoi la Bible serait-elle notre seul guide ? Parce que « toute Écriture est inspirée de Dieu » (2 Tim. 3.16).

Ceci n’est pas le cas des traditions religieuses des hommes. La tradition est la transmission de doctrines, de coutumes, etc., pendant un long espace de temps, spécialement par la parole parlée et par l’exemple. Elle est souvent mise en contraste avec la parole écrite.

Pour les Juifs du temps de Jésus, la tradition avait autant de valeur et de force que les Écritures. En Matthieu 15.2 (et Marc 7.5) ils demandèrent à Jésus : « Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? » Mais Jésus ne reconnaissait pas l’autorité des traditions. « Il leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? » Il les accusa ensuite d’avoir rejeté le commandement de Dieu pour garder leurs traditions qu’ils avaient établies eux-mêmes (Marc 7.9,13). Nombreuses sont les doctrines et pratiques qui trouvent leur origine dans les traditions des hommes : le purgatoire, le baptême par aspersion, les tenues spéciales pour les dirigeants de l’Église, la prière aux « saints » et aux anges, les noms « catholique » et « protestant », et bien d’autres.

La Bible nous met en garde contre ceux qui se servent de la tradition pour justifier leurs enseignements. « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ » (Colossiens 2.8). Un exemple tiré de l’Évangile de Jean nous montre pourquoi la tradition n’est pas digne de foi :

« Pierre, s’étant retourné, vit venir après eux le disciple que Jésus aimait, celui qui, pendant le souper, s’était penché sur la poitrine de Jésus, et avait dit : Seigneur, qui est celui qui te livre ? En le voyant, Pierre dit à Jésus : Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant, Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point, mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21.20-23)

Les faits sont facilement déformés quand ils sont transmis oralement d’une génération à l’autre. Les traditions des hommes évoluent et se transforment. Par contre, Jésus dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24.35).

3. La Bible est un guide sûr ; la conscience de l’homme peut se tromper.

« Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. » (Prov. 14.12)

« Celui qui a confiance dans son propre cœur est un insensé. » (Prov. 28.26)

« Je le sais, ô Éternel ! La voie de l’homme n’est pas dans son pouvoir ; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas. » (Jérémie 10.23)

La conscience est très importante et nous devons toujours éviter de la violer, d’aller contre ce que nous dit notre conscience. « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Romains 14.23). Si dans mon cœur je considère que tel acte est contraire à la volonté de Dieu, je ne dois pas commettre cet acte. Ce serait pour moi un péché, même si Dieu n’avait pas défendu l’action en question.

Mais la conscience est un guide valable seulement dans la mesure où elle a été formée par la vérité. L’apôtre Paul a dit en Actes 23.1 : « C’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu. » Pourtant, en parlant de sa vie avant de se convertir au Seigneur, il dit : « J’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth. C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison plusieurs des saints… et quand on les mettait à mort, je joignis mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans toutes les synagogues, et je les forçais à blasphémer » (Actes 26.9-11). Paul croyait rendre un service à Dieu. Il avait la conscience pure. Or, il avait tort.

De même, beaucoup de personnes vivant même avec une bonne conscience sont dans l’erreur. Ils ont confiance dans leur propre cœur, mais leur vie n’est pas conforme à la parole de Dieu.

En vérité, la Bible doit être le seul guide de tout chrétien. Disons avec l’auteur des Psaumes : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119.105). Demeurons dans cette parole. Alors nous serons vraiment les disciples de Jésus.

B. B.
(Dans Vol. 1, No. 2)

Rubrique santé : Ce qu’il faut éviter dans son régime alimentaire

Beaucoup de gens pensent qu’il y a des aliments qui leur feront du mal ou qu’ils ne doivent pas manger lorsqu’ils sont malades. Ils penseraient aussi que plusieurs aliments différents sont mauvais (ou contre-indiqués) pour une femme qui a un nourrisson. Une part de ces croyances sont très raisonnables ; cependant, d’autres font plus de mal que de bien. Très souvent les aliments que les gens pensent devoir éviter sont ceux-là mêmes dont ils ont besoin pour guérir.

Une personne malade a besoin de beaucoup plus d’aliments de construction qu’une personne en bonne santé. Nous devrions nous soucier très peu des aliments qui seraient dangereux pour un malade et penser beaucoup plus aux aliments qui l’aident à retrouver sa santé – par exemple : les fruits, les végétaux, le lait, la viande, l’œuf et le poisson.

En règle générale :

Les mêmes aliments qui nous font du bien lorsque nous sommes en bonne santé sont également bons lorsque nous sommes malades.

De même, ce qui nous cause du mal lorsque nous sommes en bonne santé nous cause encore plus de mal lorsque nous sommes malades.

Évitez ces choses :

  • les boissons alcooliques
  • le tabac
  • les aliments graisseux
  • trop de piment
  • trop de sucre et de sucrerie
  • trop de café

☛ L’alcool cause ou aggrave les maladies du foie, de l’estomac et des nerfs. L’alcool cause également des problèmes sociaux.

☛ Fumer peut causer une toux chronique (à long terme) ou le cancer du poumon, et aussi d’autres problèmes. Fumer est spécialement mauvais pour ceux qui souffrent de maladies pulmonaires (la tuberculose, l’asthme et la bronchite), et pour le bébé d’une femme enceinte. De même, la femme enceinte ne doit pas boire de l’alcool.

☛ Beaucoup d’aliments graisseux, de piment ou de café peut causer l’ulcère de l’estomac et d’autres problèmes de l’appareil digestif.

☛ Quelques maladies exigent que l’on ne consomme pas certains autres aliments. Par exemple, les gens qui ont une tension élevée, certains problèmes de cœur ou les pieds enflés ne doivent utiliser que peu ou pas de sel. Une consommation excessive de sel n’est bonne pour personne. Les ulcères d’estomac et le diabète nécessitent également des régimes spéciaux.

David Werner, Where there is no Doctor
(Dans Vol. 1, No. 1)

Les Églises du Christ vous saluent

Nous venons au nom de Jésus-Christ et non pas au nom d’une nouvelle secte.

Nous désirons vous aider afin que vous puissiez trouver le vrai chemin de la Vie Éternelle.

Nous plaidons pour l’Église du Nouveau Testament, qui se compose de ceux qui ont été sanctifiés par la Parole (Éphésiens 5.26). Cette Église est la maison de Dieu (1 Timothée 3.15). L’obéissance à l’Évangile fait d’un pécheur un chrétien, et par le même acte, Dieu l’ajoute à son Église (Actes 2.47), qui est le corps de Christ (Colossiens 1.18).

Nous refusons de nous laisser imprégner d’un esprit de secte en acceptant un nom et des doctrines d’hommes. Nous nous efforçons de n’être rien que des chrétiens, comme ceux du Nouveau Testament (Actes 11.26), et membres de l’Église du Christ (Romains 16.16), qu’il s’est acquise par son propre sang (Actes 20.28).

Nous adorons Dieu « en esprit et en vérité » (Jean 4.24), sincèrement, respectueusement et bibliquement. Changer l’adoration telle qu’elle nous est révélée dans le Nouveau Testament anéantirait sa valeur aux yeux de Dieu (Matthieu 15.1-13).

Nous prions, comme Jésus-Christ (Jean 17), pour l’unité des croyants en son nom. L’apôtre Paul exhorte les chrétiens à conserver l’unité de l’esprit et leur enseigne le seul moyen de l’obtenir (Éphésiens 4.1-6).

Nous vous invitons cordialement à assister aux réunions de l’Église du Christ et à examiner avec nous la Parole de Dieu qui a le pouvoir de nous sauver (Jacques 1.21).

(Dans Vol. 1, No. 1)

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé

1) Ce que l’on devait croire, selon Jésus, était « l’Évangile » (v. 15), « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). C’est après avoir écouté et cru à cet Évangile que les hommes furent baptisés.

2) L’apôtre Paul rappela à « ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ », qui étaient à Corinthe (1 Corinthiens 1.1,2), l’Évangile qu’il avait reçu « par une révélation de Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15.1-8; Galates 1.12) :

  1. « que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures
  2. « qu’il a été enseveli
  3. « et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »

3) Ces trois faits confirment que Jésus-Christ était ce qu’il prétendait être et ce qu’il acceptait que les autres l’appellent : Christ, Seigneur, le Fils du Dieu béni, Roi, Maître, Dieu (Matthieu 22.41-46; Marc 14.61,62; Luc 19.37,38; Jean 13.13; 20.28).

« Celui qui croira… »

A. Dans ce verset, comme dans plusieurs autres passages du Nouveau Testament, le mot « croire » signifie être convaincu, être plein de confiance joyeuse « que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 20.30,31). Cette conviction, cette confiance est jointe à l’obéissance au Christ.

B. « Celui » qui croira est le même qui sera baptisé et donc sauvé.

« … et qui sera baptisé… »

A. « et » est une conjonction qui sert à marquer une liaison entre deux idées de la même nature ou même importance.

B. « qui sera baptisé »

  1. « baptisé » vient d’un mot grec, baptizo, qui signifie « tremper, plonger, submerger, immerger ».
  2. « être baptisé » signifie que celui qui est baptisé est passif, il subit l’action. Celui qui agit est la personne qui immerge l’autre.
  3. Le Nouveau Testament précise l’élément dans lequel le croyant est plongé : à savoir, l’eau. Il s’agit toujours de l’eau.
    1. « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe » (Actes 8.38,39).
    2. « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » (Actes 10.47).

« … sera sauvé… »

A. « Sauvé »

  1. Par l’obéissance à l’Évangile de Jésus-Christ, en croyant et étant baptisé, on est sauvé « de la colère » (Romains 5.9) ;
  2. Et on est sauvé pour…
    1. être « appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1.9; Jean 1.1-4).
    2. être « transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés… » (Col. 1.13,14).
    3. s’approcher « de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12.22-24).

B. Selon la grammaire grecque du verset, le salut ne peut pas précéder la foi et le baptême.

Avez-vous entendu le même Évangile que Paul prêcha parmi les Corinthiens ?

Bob PRATER
(Dans Vol. 1, No. 1)

Le nom de Dieu n’est pas magique

Les hommes s’approchent souvent de leurs dieux munis surtout de rites. L’attitude de leur cœur n’a pas trop d’importance pour eux. Pour obtenir le résultat qu’ils désirent, il suffit de prononcer les mots prescrits, offrir le sacrifice nécessaire, se servir de certains objets sacrés, respecter les tabous et totems, apporter l’argent qui est demandé, suivre la procédure ordonnée. C’est un système où l’on ne tient pas compte d’une relation personnelle entre l’homme et son dieu. L’amour, la sincérité, l’humilité, et la soumission du cœur ne comptent pas. C’est plutôt l’extérieur qui est accentué.

Mais il n’en est pas ainsi pour le Dieu des chrétiens. Jésus dit en Matthieu 22.37,38 :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. »

Dans l’Ancien Testament nous voyons qu’il arrivait aux Israélites de penser comme leurs voisins païens. Ils voulaient parfois forcer la main de l’Éternel, l’obliger en quelque sorte à leur accorder sa protection, sans pourtant lui donner leur cœur. Mais Dieu n’a jamais été satisfait d’une religion purement externe. En se plaignant de l’attitude des Israélites, Dieu dit : « Ce peuple […] m’honore de la bouche […], mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu’elle a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine » (Ésaïe 29.13). Jésus reprend le même thème en Luc 11.39 :

« Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et votre intérieur est plein de rapine et de méchanceté. »

Deux exemples dans l’Ancien Testament nous montrent cette faute chez le peuple d’Israël. C’est une faute qui est également un problème pour beaucoup d’hommes de nos jours.

En 1 Samuel 4 nous voyons l’armée des Philistins rangée en bataille contre les Israélites. Le combat s’engage et Israël est battu par son ennemi. Rentrés au camp, les anciens d’Israël se demandent pourquoi l’Éternel les laissa battre ce jour-là par les Philistins. Mais au lieu de s’examiner pour trouver leur offense, ils décident d’envoyer chercher l’arche de l’alliance. (Ce coffre sacré qui contenait les tables de la Loi était le symbole de l’alliance de Dieu avec Israël. L’arche symbolisait la présence de Dieu avec son peuple. C’était l’objet le plus sacré du culte de cette époque.) Ayant l’arche avec eux, les Israélites sont convaincus que Dieu ne permettra pas une deuxième défaite.

Mais on ne peut pas forcer la main de Dieu, même à l’aide de l’objet le plus sacré que l’homme ait jamais fabriqué. Le lendemain la victoire des Philistins est totale. Ils s’emparent même de l’arche de Dieu.

Le chapitre suivant nous dit comment Dieu manifesta sa puissance contre les Philistins. Après sept mois ils retournèrent aux Israélites l’arche de l’Éternel. Leur victoire n’avait pas été due à la faiblesse de Dieu, mais à la faute de son peuple. L’arche n’était pas magique et sa présence chez le peuple de Dieu ne voulait rien dire quand le cœur de ce peuple n’était pas tourné vers lui.

Des siècles plus tard, les hommes de Juda pensaient de la même manière à l’égard du temple de Jérusalem. La ville ne peut pas tomber entre les mains des païens qui la menacent, se disaient-ils ; l’édifice où réside l’Éternel s’y trouve. Mais Dieu leur dit par le prophète Jérémie qu’ils se trompaient.

« Mais voici, vous vous livrez à des espérances trompeuses, qui ne servent à rien. Quoi ! Dérober, tuer, commettre des adultères, jurer faussement, offrir de l’encens à Baal, aller après d’autres dieux que vous ne connaissez pas ! Puis vous venez vous présenter devant moi, dans cette maison sur laquelle mon nom est invoqué, et vous dites : Nous sommes délivrés ! Et c’est afin de commettre toutes ces abominations ! » (Jérémie 7.8-10)

Le temple et les rites qui s’y accomplissaient ne pouvaient guère prendre la place de la justice, la compassion, la pureté morale. Et Dieu livra Juda, Jérusalem, et son temple à la destruction.

Le Nouveau Testament aussi nous parle de certains hommes qui essayèrent de se servir de la puissance du Seigneur sans avoir une relation personnelle avec lui. Ils pensaient que le simple nom de Jésus avait un pouvoir magique. Ils ont été déçus :

« Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d’invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant : Je vous conjure par Jésus que Paul prêche. Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l’un des principaux sacrificateurs. L’esprit malin leur répondit : Je connais Jésus, et je sais qui est Paul ; mais vous, qui êtes vous ? Et l’homme dans lequel était l’esprit malin s’élança sur eux, se rendit maître d’eux, et les maltraita de telle sorte qu’ils s’enfuirent de cette maison nus et blessés. » (Actes 19.13-16)

Le nom de Jésus représente Jésus lui-même, son pouvoir, sa protection, sa présence (voir Actes 4.10). Mais ce n’est pas le fait que l’on invoque ou prononce ce nom qui pousse le Seigneur à agir. Il faut lui donner d’abord son cœur et sa vie. Ses promesses sont pour ceux qui l’aiment.

Les hommes continuent de se confier aux formes extérieures en ce qui concerne Dieu. Au lieu de lui dire ce qui est dans le cœur, ils répètent des dizaines de fois des prières déjà composées. Souvent ils ne comprennent même pas ce qu’ils disent. Au lieu de réfléchir au sens de la mort du Christ, ils font le signe de la croix, sans penser. Au lieu de laisser au Christ une place dans leur cœur, ils affichent son image dans leur chambre. Même quand il s’agit de ce qui est recommandé par les Écritures – le nom « chrétien », l’appartenance à l’Église que Jésus a bâtie, l’immersion pour le pardon des péchés, l’observance du repas du Seigneur – la valeur dépend de l’état de notre cœur. Il est possible de manger le pain et de boire le vin chaque dimanche ayant le cœur « éloigné de Dieu ».

Dieu a toujours cherché en nous « un amour venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère » (1 Timothée 1.5). Le Seigneur désire une vraie communion avec nous. « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3.20).

B. B.
(Dans Vol. 1, No. 1)

Le but de Chemin de Vérité

L’apôtre Paul écrivit aux Romains : « Je désire vivement vous voir, pour vous communiquer quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis » (Romains 1.11). Il ajouta qu’il avait souvent formé le projet d’aller les voir, mais qu’il en avait été empêché (v. 13). Toutefois, il dit toujours : « J’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome » (v. 15). Tout prédicateur peut compatir aux sentiments de l’apôtre. On a envie de se rendre quelque part, non pour communiquer des dons miraculeux comme faisait l’apôtre, mais pour annoncer l’Évangile. On pense à des endroits où ce message de Vie n’est pas encore prêché. On connaît des frères en Christ qui ont besoin d’enseignement plus approfondi. On sait que tel ou tel petit groupe de croyants a besoin d’exhortation. Mais tout comme l’apôtre Paul, on est empêché. On n’a pas la possibilité de répondre personnellement à tous ces besoins.

Voilà l’une des valeurs de la parole écrite : elle va là où son auteur ne peut pas aller. Paul envoya des épîtres à des Églises dont les membres, comme les Colossiens, n’avaient pas vu son visage (Col. 2.1). L’apôtre Jean encouragea les Églises de l’Asie, étant lui-même exilé à l’île de Patmos (Apocalypse 1.9). Et Pierre a écrit à ses frères en Christ pour qu’ils se souviennent de ses enseignements même après sa mort (2 Pierre 1.12-15), quand il ne pourrait plus aller leur parler en personne.

C’est le même besoin qui était ressenti par ces auteurs inspirés qui nous pousse à lancer ce modeste journal chrétien. Les articles qu’il contient ne sont pas, bien sûr, inspirés. Il est, toutefois, notre prière qu’ils aident à remplir un besoin d’enseignement biblique. Nous voulons édifier des membres de l’Église, donner une source d’idées à ceux qui enseignent dans les Églises locales, et indiquer la voie du salut à ceux qui ne sont pas encore en Christ. Des conseils sont offerts également pour la santé physique.

Que ce journal soit un instrument efficace dans les mains du Seigneur pour la proclamation de sa Parole.

« Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. » (Ésaïe 55.11)

B. B.
(Dans Vol. 1, No. 1)