Le « plein Évangile »

Les Églises Pentecôtistes et le mouvement charismatique emploient souvent l’expression « plein évangile ». Ils entendent par là, non seulement le salut du péché, mais « la guérison pour le corps et le baptême du Saint-Esprit avec comme preuve initiale le parler en d’autres langues selon que l’Esprit donne de s’exprimer » (Constitution de la Communauté Pentecôtiste de l’Amérique du Nord). Le Nouveau Testament enseigne que ni la guérison du corps ni le don de parler en langues n’est promis à tout chrétien fidèle, mais ce n’est pas là le sujet de notre étude. Nous voulons simplement tirer l’attention sur le terme « plein évangile » et suggérer que beaucoup prêchent bien un « évangile partiel ». Ils annoncent, il est vrai, que Jésus le Fils de Dieu est mort pour nos péchés, qu’il est ressuscité d’entre les morts, et que la vie spirituelle se trouve en lui seul. Mais quand il s’agit des conditions à remplir pour recevoir le salut en Christ, leur message est malheureusement incomplet.

Beaucoup croient qu’ils ont évangélisé quelqu’un quand ils ont dit à la personne que Jésus l’aime et qu’il pardonne. Ils citent les paroles de Paul et Silas au geôlier philippien : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Actes 16.31). Ils suggèrent de prier le Seigneur et de « l’accepter comme Seigneur et Sauveur ». Ils pensent qu’ils ont alors dit l’essentiel, et ils assurent la personne qu’elle est maintenant enfant de Dieu. Mais Paul et Silas ne se sont pas tus après avoir dit de croire en Jésus. En effet, les versets suivants en Actes disent : « Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. » En Actes 8 Philippe parlait avec l’eunuque éthiopien. Le verset 35 dit simplement qu’il « lui annonça la bonne nouvelle de Jésus », mais le verset suivant nous dit : « Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. L’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » Comment savait-il qu’il avait besoin d’être baptisé ? Évidemment, quand on annonce la bonne nouvelle, on parle du baptême, l’une des conditions du salut. Jésus n’avait-il pas dit : « Prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira ET qui sera baptisé sera sauvé » (Marc 16.15,16). Prêchons toujours le « plein » Évangile.

B. B.
(Dans Vol. 12, No. 6)

« Toutes les Églises du Christ vous saluent. » Romains 16.16

On estime qu’il y a actuellement plus de 30 000 assemblées locales qui s’identifient comme des Églises du Christ. Quelques-unes ont plusieurs milliers de membres ; d’autres n’ont qu’une poignée de fidèles. Elles se trouvent dans plus de 150 pays partout dans le monde, mais dans beaucoup d’endroits elles ne sont pas bien connues. Ce numéro de Chemin de Vérité cherche donc à vous fournir des explications utiles concernant qui nous sommes et en quoi nous sommes différents des autres. Bien sûr, il y a de nombreuses ressemblances entre l’Église du Christ et les Églises que vous connaissez peut-être mieux. Par exemple, nous croyons en Dieu et à la Bible ; nous croyons que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu’il est mort pour nos péchés et ressuscité d’entre les morts ; nous nous réunissons chaque dimanche pour prier, pour louer Dieu, pour écouter sa parole. Mais, de plusieurs manières, nous sommes distinctifs, différents de la plupart des groupes religieux que vous avez rencontrés.

Différences remarquées lors de la première visite

Quand les gens assistent pour la première fois au culte d’une Église du Christ, ils sont généralement frappés par plusieurs choses.

D’abord il y a le fait que nous n’employons pas d’instruments de musique dans notre adoration – ni tam-tams, ni piano, ni guitare, ni autre instrument. Nous aimons chanter, que nous le fassions bien ou pas. Mais que ce soit une assemblée de cinq personnes ou de 5 000 personnes, nos chants sont « a cappella », c’est-à-dire de la musique vocale, sans instruments. En effet, le Nouveau Testament nous recommande de chanter pour louer Dieu et nous exhorter les uns les autres. Éphésiens 5.19 dit : « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur. » Colossiens 3.16 parle dans le même sens : « Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous, et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l’inspiration de la grâce. » Hébreux 13.15 dit : « Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. »

Comme vous le voyez dans ces passages, l’accent devrait être mis sur le sens des paroles que nous chantons. Puisque rien dans la Bible ne recommande aux chrétiens d’employer des instruments de musique pour louer Dieu, nous ne prenons pas la liberté de les ajouter. Il est vrai que les instruments étaient employés par les Juifs dans leur temple à Jérusalem, mais pour ce qui concerne les premiers chrétiens, et la Bible et l’histoire s’accordent pour dire qu’ils chantaient sans accompagnement instrumental.

Une autre différence que les visiteurs, surtout en Afrique, tendent à remarquer quand ils adorent avec nous pour la première fois est que notre adoration se passe dans le calme et l’ordre. Les gens ne sont pas toujours favorables à cette différence. Ils sont habitués à trouver dans d’autres Églises une certaine ambiance de fête où « ça bouge » et « ça danse ». Ils s’attendent à ce que, au moment de la prière, tout le monde se mette à parler à la fois, à haute voix. D’autres sont en train de crier ; d’autres parlent de façon incompréhensible ; d’autres tombent en transe. Ne sachant pas vraiment comment l’Esprit de Dieu se manifeste, ceux qui sont habitués à ces choses pensent à tort que l’Esprit n’est pas parmi nous, puisque personne parmi nous n’agit de cette manière.

Mais en fait, une autre façon de faire reflète mieux la nature de Dieu et la présence de son Esprit. En 1 Corinthiens 14.33, l’apôtre Paul écrit : « Car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » Il dit au verset 40 du même chapitre, pour conclure un passage où il donne des instructions très précises concernant les cultes chrétiens : « Que tout se fasse avec bienséance et avec ordre. » Quelles instructions avait-il données ? Il dit aux versets 27 et 28 : « En est-il qui parlent en langue ? Que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’Église. » Une personne à la fois devait parler. Ensuite il parle de ceux qui donnaient des messages par inspiration, et il donne la même règle : « Si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés » (vs. 29-31). Même les prières lors du culte suivaient cette règle afin que l’assistance entière soit édifiée. Aux versets 16,17 on voit clairement qu’une personne élevait la voix pour parler à Dieu au nom de l’Église ; les autres écoutaient et disaient « amen » pour exprimer leur accord avec celui qui les avait tous conduits en prière. Tout était donc « avec bienséance et avec ordre ».

Une autre différence par rapport à beaucoup d’Églises de nos jours est que dans les Églises du Christ, les femmes ne prennent pas la parole dans l’adoration pour s’adresser à l’assemblée. Elles ne deviennent pas pasteurs ou prédicateurs. Ce n’est pas pour dire qu’elles n’ont pas de service à rendre dans l’Église. Loin de là ! Elles servent Dieu de beaucoup de manières. Nous avons des sœurs qui font autant pour le Seigneur que quiconque parmi nous. Que ce soit la bienfaisance, l’évangélisation, l’enseignement des femmes et des enfants, ou bien d’autres services, ces sœurs n’ont jamais cessé de travailler pour Dieu. Mais elles ne prêchent pas devant l’Église, elles ne conduisent pas les hommes en prière, et elles cherchent à respecter la place que Dieu a désignée pour les femmes. En effet, ce n’est pas nous, c’est la Bible qui dit, en 1 Corinthiens 14.34 : « Comme dans toutes les Églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. » 1 Timothée 2.12 contient le même enseignement : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. »

D’autres remarquent une certaine égalité parmi tous les membres. Personne parmi nous ne porte un titre d’honneur tel que Père, Pasteur ou Révérend. Nous gardons à l’esprit que Jésus lui-même a enseigné en Matthieu 23.9-12 : « N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs ; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. » Non seulement nous ne portons pas de titres d’honneur, mais quand nous employons des expressions bibliques telles que « pasteur » ou « évêque », nous les réservons pour ceux qui sont qualifiés selon les critères donnés dans les Écritures, en 1 Timothée 3 et Tite 1. Les conducteurs spirituels d’une assemblée sont choisis par les autres membres. L’assemblée doit évaluer l’enseignement des hommes qu’elle choisirait – sont-ils dans la bonne doctrine ? Elle doit considérer leur caractère – est-ce qu’ils peuvent être des modèles à suivre pour les chrétiens ? Elle doit prendre en compte leur vie familiale – pour être pasteur on doit avoir une femme et des enfants qui sont chrétiens – arrivent-ils à bien les diriger ? Ont-ils l’amour des âmes ou bien est-ce que leur souci principal est leur propre intérêt matériel ? Dans les Églises du Christ, un homme ne se lève pas pour dire qu’il est pasteur parce qu’il pense que Dieu l’a appelé ou parce qu’il a suivi une formation. Et même quand des hommes sont désignés comme pasteurs dans une assemblée, le mot « pasteur » n’est pas un titre qu’ils portent, mais un rôle qu’ils doivent jouer, celui de bergers qui veillent sur les brebis.

Différences qu’on voit avec le temps

Le fait que nous n’employons pas d’instruments de musique, que nous ne prions pas dans le bruit et le désordre, que les femmes ne dirigent pas, et que personne parmi nous ne se fait appeler « mon Pasteur » ou « mon Père », tout cela peut se remarquer lors d’une première visite dans nos assemblées. Mais si vous continuez de nous fréquenter, vous remarquerez d’autres différences.

Par exemple, nous prenons le repas du Seigneur tous les dimanches plutôt qu’une seule fois dans le mois, le trimestre ou l’année. Selon le livre des Actes, les premiers chrétiens persévéraient dans la fraction du pain, le repas du Seigneur (Actes 2.42). Le but de leur réunion chaque premier jour de la semaine était de rompre le pain en mémoire de la mort du Seigneur Jésus pour les péchés de chacun de nous (Actes 20.7; 1 Corinthiens 11.20-22). Nous suivons la même pratique.

Pour ce qui est du financement de l’œuvre de l’Église, vous trouverez une absence de méthodes, si communes ailleurs, pour contraindre les membres à donner. Chaque dimanche, chacun donne (1 Corinthiens 16.1,2) généreusement (Romains 12.8), selon ses moyens (Actes 11.29), « comme il a résolu en son cœur » (2 Corinthiens 9.7). On ne parle pas de « payer » la dîme ou un denier de culte, de cotiser tel montant par tête, ou de faire des collectes tout au long de la semaine quand on se réunit pour des études bibliques ou la prière.

Vous remarquerez aussi que nous n’avons pas de siège, pas d’Église mère, pas de hiérarchie. Il n’y a pas d’organisation missionnaire distincte de l’Église. Il n’y a que des assemblées locales dans les différents villages, villes et quartiers. Chaque assemblée est autonome, responsable directement au Seigneur. Elle choisit ses propres enseignants, elle décide comment utiliser l’argent que les membres contribuent, elle détermine son propre programme de travail. Tant que ces différentes assemblées restent dans la vérité de l’enseignement biblique, elles sont attachées les unes aux autres par des liens de communion fraternelle. Elles sont libres de coopérer ensemble volontairement pour répandre la bonne nouvelle, mais elles ne reconnaissent pas d’autre structure d’organisation. Et tout cela est parce qu’elles suivent un modèle qui se trouve dans le Nouveau Testament.

Vous verrez aussi que ce que nous faisons et enseignons à l’égard du baptême est différent des pratiques et doctrines des autres communautés. Nous baptisons par immersion ; il y a beaucoup d’Églises qui font cela. Par contre, nous croyons que le baptême est, selon la Bible, une condition qu’il faut remplir pour être sauvé, pour devenir enfant de Dieu, pour recevoir le pardon des péchés. Jésus dit en Marc 16.16 : « Celui qui croira ET qui sera baptisé sera sauvé. » L’apôtre Pierre a prêché le jour de la Pentecôte : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2.38). Ananias dit à Saul de Tarse en Actes 22.16 : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Paul dit aux Galates : « Vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ » (Galates 3.7). Bien d’autres versets parlent dans le même sens. Nous prêchons donc que pour être sauvé et ajouté par Dieu à son Église, l’homme doit écouter la bonne nouvelle de la mort, l’enterrement et la résurrection de Jésus, il doit croire de tout son cœur que Jésus est le Fils de Dieu, il doit se repentir de ses péchés, il doit dire aux autres qu’il croit en Jésus, et il doit être baptisé dans le but de recevoir le pardon.

Afin de nous conformer aux exemples bibliques de conversion, nous n’ajoutons pas de conditions au baptême que Dieu n’a pas fixées : c’est-à-dire, nous n’imposons pas de catéchisme ou cours de baptême à suivre pendant des mois ou des années, et nous n’imposons pas un certain temps d’observation avant d’accepter de baptiser quelqu’un qui croit à l’Évangile et qui se repent. Il y a parmi nous des gens qui, comme le geôlier philippien en Actes 16, ont été baptisés au milieu de la nuit parce qu’ils ne voulaient pas rester dans leurs péchés jusqu’au lendemain. Là encore, c’est quelque chose qu’on n’a pas l’habitude de voir dans les autres Églises. Ce n’est pas simplement une question de goût. Nous croyons que le salut éternel de chaque personne est en jeu.

Pourquoi ces différences ?

Alors, pourquoi sommes-nous différents sur ces points et plusieurs autres ? Le principe qui explique ces différences est évoqué par une question que les chefs des Juifs ont adressée à Jésus : « Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire ? » (Marc 11.28). Voilà une question que chacun doit se poser concernant ce qu’il fait dans la religion. Dans sa réponse, Jésus a identifié les deux seules réponses possibles : soit notre autorité vient de Dieu, soit elle vient des hommes. Soit nous faisons ce que Dieu exige, soit nous suivons des commandements d’hommes.

Comment donc Dieu nous fait-il savoir sa volonté aujourd’hui ?

Disons d’abord que c’est par la Bible seule que Dieu fait connaître aux hommes ce qu’ils doivent faire. Elle est une révélation complète. Selon 2 Timothée 3.16,17, « Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » La parole de Dieu est donnée pour que nous soyons accomplis ou mûrs, complètement formés, et aptes ou préparés pour faire tout ce que Dieu veut. Cette parole « ne passera pas » et n’a pas besoin d’être modifiée. Jude 3 dit que la foi chrétienne « a été transmise aux saints une fois pour toutes ». Galates 1.8 prononce une malédiction sur quiconque annonce un évangile s’écartant de celui que Paul et les autres apôtres prêchaient. L’apôtre Jean déclare en 2 Jean 9 que quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu. Ni les soi-disant prophètes modernes ni les traditions des différentes Églises n’ont rien à ajouter à ce qu’enseigne la Bible.

Précisons ensuite ceci : bien que toute la Bible soit la parole de Dieu, c’est le Nouveau Testament qui contient l’alliance entre Dieu et les hommes qui est actuellement en vigueur. La Bible dit en Hébreux 8.6,7 que Jésus « est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. » Puisque l’ancienne alliance (l’Ancien Testament) a été, selon Colossiens 2.14, clouée à la croix de Christ, personne ne doit juger son prochain pour des questions telles que les sabbats et les lois alimentaires qui ne sont pas reprises dans le Nouveau Testament, car « c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ » (Colossiens 2.17). Jésus dit que la parole que lui-même a prononcée, c’est elle qui nous jugera au dernier jour (Jean 12.48).

Précisons enfin, en ce qui concerne l’autorité, que ce qui est autorisé est autorisé ; ce qui n’est pas autorisé est défendu. Quand le médecin vous fait une ordonnance, le pharmacien est autorisé de vous dispenser les médicaments que le médecin a ordonnés. Le docteur n’a pas besoin de citer tout ce que le pharmacien ne doit pas vous servir. Quand vous envoyez votre enfant à la boutique pour payer deux bouteilles de Fanta, il n’a pas le droit de payer aussi des bonbons et un jouet pour lui-même. Vous n’avez pas besoin de lui dire tout ce qu’il ne doit pas payer. Vous lui avez dit ce que vous voulez, et cela suffit.

Pareillement, Dieu nous dit dans sa parole ce qu’il veut que nous fassions dans son service. Il n’a pas besoin de défendre explicitement tout ce qu’il ne veut pas (Héb. 7.14; Lév. 10.1-3; Actes 15.24). Quand il dit que le repas du Seigneur se fait avec du pain et du « fruit de la vigne » (vin ou jus de raisin), il n’a pas besoin de spécifier que l’on ne doit pas ajouter du poulet rôti et des pommes frites à la table du Seigneur. Nous savons que cela n’est pas autorisé. Quand il dit de chanter, il n’a pas besoin de nous dire qu’il ne faut pas ajouter à nos cantiques des instruments de musique. Nous savons que cela n’a pas été autorisé.

Quand on respecte l’autorité de la Bible, on cherche à parler là où la Bible parle et à se taire là où elle se tait (Apocalypse 22.18,19). On veut être en mesure de montrer bibliquement pourquoi l’on croit ce que l’on croit et fait ce que l’on fait. On se garde d’accepter des pratiques qui n’ont pas de soutien dans le Nouveau Testament. Voilà pourquoi, même en ce qui concerne les noms que nous portons, nous n’acceptons pas d’étiquettes comme « protestant », « évangélique », ou « catholique ». Nous nous considérons comme des « chrétiens », tout court, comme l’étaient Pierre, Paul, Jean et tous les premiers disciples.

Conclusion

Le Seigneur ne jugera aucun groupe religieux sur le nombre de ses membres, la beauté et la taille de son lieu de prière, ou tout autre critère humain. C’est sa parole qui nous jugera. Au dernier jour il faudra avoir fait la volonté de Dieu, cette volonté qui est expliquée dans le Nouveau Testament.

Le Nouveau Testament ne parle pas de dénominations. Nous ne voulons pas en être une. La Bible parle d’une Église que Jésus a fondée (Matt. 16.18). Notre but est donc d’être, non pas une dénomination ou « nouvelle Église », mais la même Église que celle dont nous lisons dans la parole de Dieu, l’Église à laquelle le Seigneur ajoutait ceux qui étaient sauvés (Actes 2.47). Nous voulons nous soumettre humblement à sa parole et « faire tout d’après le modèle » qu’elle contient (Hébreux 8.5).

B. B.
(Dans Vol. 8, No. 4)

Le baptême à quel nom?

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ou au nom de Jésus seul ?

Quels mots faut-il prononcer lorsqu’on baptise quelqu’un ? En Matthieu 28.19 Jésus dit aux apôtres de baptiser « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », mais dans le livre des Actes des Apôtres, chaque fois qu’un nom est mentionné en rapport avec le baptême, c’est le nom de Jésus. Actes 2.38 dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. » Actes 8.16 : « Car il [le Saint-Esprit] n’était encore descendu sur aucun d’eux ; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. » Actes 10.48 : « Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur. » Actes 19.5 : « Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus. » Nulle part dans les Actes on ne parle du baptême « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Comment peut-on concilier l’ordre de Jésus et l’action des apôtres ?

La plupart du monde dit « chrétien » a toujours considéré que l’on est baptisé « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », et ces paroles sont formellement prononcées lors de la plupart des baptêmes. Il y a, par contre, des groupes religieux qui s’opposent avec énergie à cette pratique. Pour eux, le seul baptême valable est fait uniquement « au nom de Jésus », et ils pensent que ceux qui ont été baptisés « au nom du Père, Fils et Saint-Esprit » ont besoin d’être baptisés de nouveau.

Pourquoi s’y opposent-ils si fort ?

Cette question peut sembler être un simple détail, une question de liturgie ou de cérémonie rituelle. Une doctrine fondamentale de la foi chrétienne est pourtant en jeu. Généralement, ceux qui sont contre le baptême « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » le sont parce qu’ils ont une conception erronée de la nature de Dieu. Ils nient le fait que Dieu est un seul Dieu qui existe éternellement en trois personnes. Ils enseignent plutôt qu’il y a une seule personne divine, dont le nom personnel est Jésus, mais qui joue des rôles différents ou à qui sont attribués plusieurs titres. Pour eux, Jésus est lui-même le Père ; il est aussi le Fils et le Saint-Esprit. En ce qui concerne le baptême, ils raisonnent que si Jésus est « le nom » de Dieu, et que Père, Fils et Saint-Esprit ne sont que des titres qu’il porte, il est absolument nécessaire, pour obéir à Matthieu 28.19, de dire le nom « Jésus » quand on baptise quelqu’un.

D’autres personnes acceptent comme biblique l’idée qu’il y a trois personnes en Dieu : Père, Fils, et Saint-Esprit, mais en comparant Matthieu 28.19 aux récits dans les Actes, ils ont des doutes concernant les mots à prononcer lors d’un baptême.

Dans ce numéro de Chemin de Vérité, nous voulons donc apporter de la lumière sur la nature de Dieu et aussi sur la manière de pratiquer le baptême. L’étude aura trois volets, et une suggestion pratique pour la mise en application.

1. Le sens de « Père, Fils et Saint-Esprit »

Il n’est pas possible de lire la Bible objectivement et d’en tirer la conclusion que Jésus et le Père sont la même personne, qu’il n’y a aucune distinction entre les deux. Oui, il est bien vrai que Jésus est Dieu (Col. 2.9; Phil. 2.5-7; Rom. 9.5; 1 Jean 5.20; Jean 1.1-3,14; 5.17-19; 8.53-58; 20.27,28; etc.). Mais Jésus n’est pas le Père. Considérons ses propres paroles :

« Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevez. » (Jean 5.43)

« Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul ; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai ; je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi. » (Jean 8.16-18)

« Jésus répondit : Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie, lui que vous dites être votre Dieu. » (Jean 8.54)

« Père, je veux que là où je suis ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire, la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17.24)

Évidemment, aucun de ces passages n’aurait le moindre sens si Jésus et le Père céleste étaient la même personne. Pareillement, le Saint-Esprit est divin, mais il n’est ni le Père ni le Fils. En Jean 14.16,17,26, Jésus dit :

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité […] Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

L’Esprit n’est pas le Père – il est envoyé par le Père. Il n’est pas Jésus, mais il est un autre consolateur, et il rappelle ce que Jésus a dit. Il n’est pas question ici d’une seule personne qui joue trois rôles différents ; il s’agit de trois personnes distinctes mais égales qui forment un seul Dieu : Yahvé, ou l’Éternel.

Cette conception de Dieu peut bien nous sembler difficile à saisir ; elle est néanmoins fidèle aux données bibliques. C’est la seule explication qui soit en harmonie avec tout ce que la Bible nous dit au sujet de la nature de Dieu.

2. Le sens de « nom » dans la Bible

Dans sa prière en Jean 17, Jésus dit à son Père céleste : « J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde… » (Jean 17.6). Qu’est-ce que Jésus veut dire par « faire connaître le nom de Dieu » à ses apôtres ? N’étaient-ils pas des Juifs ? Les Juifs ne connaissaient-ils pas depuis des siècles le nom de Dieu ? Dieu avait dit à Moïse qu’il s’appelait « Je suis », ou « Yahvé » en hébreu. En français, ce nom a été transformé par certains en « Jéhovah ». Les Témoins de Jéhovah pensent que Jésus dit avoir enseigné à ses disciples que le nom de Dieu est Jéhovah. Les pentecôtistes unis et d’autres groupes pensent que le Seigneur avait fait comprendre aux disciples que le nom de Dieu est Jésus.

En réalité, l’expression « le nom de Dieu » dans cette phrase n’a rien à voir avec l’appellation qu’on emploie pour parler de Dieu. Dans la pensée juive, « le nom » ne signifiait pas tellement le nom par lequel on appelait la personne, mais plutôt ses attributs, son caractère ou sa nature dans la mesure où elle était révélée et connue. Par exemple, en Psaumes 9.11 l’auteur dit : « Ceux qui connaissent ton nom se confient en toi. » Évidemment cela ne signifie pas que ceux qui savent que Dieu s’appelle Jéhovah se confieront en lui – les voisins païens des Israélites savaient comment s’appelait le Dieu des Israélites (1 Samuel 6.2; 2 Rois 18.22) ; cela veut dire que ceux qui connaissent le caractère et la nature de Dieu, qui savent comment il est, seront prêts à lui faire confiance. Le Psaume 20.8 dit, selon la Version Darby : « Ceux-ci font gloire de leurs chars, et ceux-là de leurs chevaux, mais nous, du nom de l’Éternel notre Dieu. » Cela ne veut pas dire que nous nous vanterons de ce que Dieu s’appelle Jéhovah. L’auteur veut dire que certains se confient à des aides humaines, mais nous nous confierons en Dieu, parce que nous savons comment il est. En Ésaïe 52.6, après avoir promis de délivrer Israël de ses oppresseurs, Dieu dit : « C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom. » Son peuple connaissait depuis fort longtemps les mots à utiliser pour parler de Dieu, mais quand Dieu le délivrerait de leurs ennemis, ils comprendraient encore plus clairement la grande puissance et la fidélité de Dieu.

Quand donc Jésus dit qu’il a fait connaître aux apôtres « le nom de Dieu », il veut dire qu’il leur a fait voir comment Dieu est. En fait, c’était une autre manière de dire ce que Jésus avait dit à Philippe en Jean 14.7 : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. » À travers Jésus et son caractère, les hommes peuvent connaître le caractère de Dieu le Père.

Il est tout à fait normal de dire le nom de Jésus lors d’un baptême. Mais ce serait une erreur que d’insister plus dans notre pensée sur le mot « Jésus » que sur la personne et l’autorité de Jésus, comme si les syllabes « Jé-sus » avaient une puissance « magique » en elles-mêmes pour rendre le baptême efficace.

3. Le sens de baptiser « au nom de » quelqu’un

Il y a trois expressions grecques qui sont toutes traduites par les mots français « au nom de ». Ce sont eis to onoma, en to onomati, et epi to onomati. Certains experts de la langue grecque trouvent une nuance entre elles. Baptiser « eis » le nom de quelqu’un serait mettre le baptisé « en » ou « dans » la personne nommée ; ce serait mettre le baptisé dans la présence de ou dans une relation personnelle avec la personne. Baptiser « epi » le nom de quelqu’un serait agir par l’autorité de la personne nommée. Ces experts soulignent qu’en Matthieu 28.19 Jésus dit de baptiser « eis le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », mais qu’en Actes 2.38 Pierre dit aux gens de se faire baptiser « epi le nom de Jésus-Christ ». Voilà de quelle manière le professeur Harvey Floyd, par exemple, explique Matthieu 28.19 :

« Au baptême sont établies des relations entre le croyant et Dieu le Père, et le Fils et le Saint-Esprit. On ne noue pas de relations avec Dieu en plusieurs phases différentes, premièrement avec le Père, puis avec le Fils, et puis avec l’Esprit Saint, mais plutôt avec tous en même temps. Au baptême, des relations sont établies avec Dieu le Père, et le Fils, et le Saint-Esprit. »

David Lipscomb est un autre auteur qui soutenait cette interprétation de Matthieu 28.19. Il expliquait que dans l’évangile, Jésus, qui venait de dire : « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (v. 18), a autorisé les apôtres à baptiser les hommes pour qu’ils soient « en » Dieu, ou en relation avec le Père, le Fils et le Saint-Esprit comme des rachetés. Dans les Actes, ces apôtres ont fait ce que Jésus les avait autorisés à faire – ils ont prêché et baptisé « en son nom » ou par « son autorité ».

Évidemment ce point de vue sur la grammaire du verset permet de retenir l’idée que Dieu existe en trois personnes distinctes mais unies.

Un autre point de vue sur la grammaire maintient que les trois prépositions grecques, eis (Matthieu 28.19; Actes 8.16), en (Actes 10.48; Col. 3.17) et epi (Actes 2.38; 5.40) sont interchangeables quand elles s’emploient avec « nom », et quelle que soit la préposition, le sens est toujours proche de « par l’autorité de ». Les trois expressions grecques seraient bien rendues par la seule locution française « au nom de », qui signifie, « à la place de, par l’autorité de, ou en considération de ».

Cette explication, aussi, permet de concilier facilement l’ordre en Matthieu 28.19 de baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et la pratique dans le livre des Actes de baptiser au nom de Jésus. Comme la première explication, celle-ci ne contredit pas l’idée de trois personnes en un seul Dieu. Il suffit de prendre en considération l’unité et l’harmonie qui existent entre ces trois personnes. Considérez, par exemple, les versets suivants :

« Tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement […] Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. » (Jean 5.19,22,23)

« Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon propre chef. » (Jean 7.16,17)

« Je ne fais rien de moi-même, mais […] je parle selon ce que le Père m’a enseigné […] je fais toujours ce qui lui est agréable. » (Jean 8.28,29)

« Moi et le Père nous sommes un » (Jean 10.30)

« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, […] il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu […] Il me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » (Jean 16.13-15)

Compte tenu de cette unité profonde de caractère et de volonté, comment pourrait-il y avoir de conflit entre ce qui est autorisé par le Père et le Saint-Esprit, et ce qui est autorisé par Jésus, le Fils ? Les trois sont en parfaite harmonie ; ce que Jésus ordonne, c’est bien ce que le Père a voulu et ce que l’Esprit révèle et confirme.

Ainsi, selon toutes les deux explications, les mots « au nom de » ne se réfèrent pas à ce qui est dit, mais plutôt à ce qui est fait. Il s’agit soit de baptiser des hommes pour les mettre « en Dieu » ou en relation avec lui, soit de les baptiser selon le commandement du Seigneur, par son autorité.

Que faut-il dire lors d’un baptême ?

Revenons maintenant à notre point de départ. Que faut-il donc dire lorsqu’on baptise quelqu’un : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », ou bien : « Je te baptise au nom de Jésus-Christ » ?

En réalité, aucun passage du Nouveau Testament ne contient de formule officielle à prononcer lors d’un baptême. Aucun passage ne nous dit exactement ce que les apôtres disaient quand ils baptisaient les gens. (Ou même s’ils disaient quoi que ce soit avant de les baptiser !) Il n’y a pas de mal, lorsqu’on fait quelque chose, à dire ce qu’on est en train de faire. Mais l’efficacité du baptême n’est pas dans les paroles qui sont dites ; elle est dans le sang de Jésus, la foi et la soumission de la personne qui reçoit le baptême, et la conformité de l’acte à l’enseignement de la Bible.

Colossiens 3.17 dit : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus. » Si vous prenez le repas du Seigneur, si vous semez un champ de maïs, si vous aidez un pauvre, si vous embrassez votre enfant, vous pouvez le faire « au nom du Seigneur Jésus », c’est-à-dire en harmonie avec sa parole, en reconnaissant sa Seigneurie. Mais pour faire ces choses (et bien d’autres) « à son nom », il n’est pas nécessaire de dire formellement : « Je fais ceci au nom de Jésus. »

Soit. Ce n’est pas nécessaire pour que le baptême soit valable, mais n’est-ce pas utile de dire quelque chose ? Tout à fait. Il est bien de faire ou de dire ce qui produira une vive impression de la signification et l’importance solennelle du baptême sur l’esprit de la personne qui le reçoit. Il est bien aussi de faire savoir à l’assistance le sens de ce qui se passe. C’est une bonne occasion d’enseigner et de réaffirmer certaines vérités de notre foi.

Quels mots prononcer, alors ? Nous n’avons pas le droit d’imposer une formule précise là où la Bible ne l’a pas donnée. Je ne fais donc que vous proposer ce que j’ai l’habitude de dire : « Par l’autorité de Jésus-Christ et pour le pardon de tes péchés, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

Un dernier point

Pour que quelqu’un fasse quelque chose à mon nom, il faudrait bien que j’aie autorisé la personne à faire cette chose. Sinon, elle agit avec infidélité à mon égard et avec tromperie à l’égard de ceux auprès de qui elle emploie mon nom. Si je n’ai pas formellement autorisé Monsieur Dupont à faire des transactions commerciales à ma place, il n’a pas le droit de prendre un crédit, par exemple, à mon nom. Je refuserais d’honorer cet engagement qui n’est pas venu de ma part.

En ce qui concerne le baptême, on prononce le nom de Dieu sur bien de cérémonies que Dieu n’a pas autorisées. On baptise « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » des personnes qui n’ont pas cru (des bébés). La Parole de Dieu enseigne que le baptême est pour ceux qui croient déjà en Jésus (Marc 16.15,16; Actes 8.36-38). On baptise « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » en aspergeant la personne de quelques gouttes d’eau, mais la Bible enseigne que le baptême est un ensevelissement, une immersion (Romains 6.4,5; Colossiens 2.12; Actes 8.38,39). On baptise des personnes « au nom de Jésus » comme témoignage qu’elles ont déjà été sauvées, tandis que Jésus et ses apôtres ont enseigné qu’il faut être baptisé afin d’être sauvé et non pas parce qu’on le serait déjà (Jean 3.3-5; Marc 16.16; Actes 2.38; 22.16; 1 Pierre 3.21). Quel que soit le nom prononcé lors de ces cérémonies, ces personnes ne sont pas baptisées bibliquement.

Si telle est votre situation, faites-vous baptiser aujourd’hui pour le pardon de vos péchés selon ce que le Seigneur a autorisé.

B. B.
(Dans Vol. 7. No. 3)

Quand le sang de Christ sauve-t-il ?

Nous savons que seul le sang du Christ nous sauve. Mais quand cela se fait-il ? Le sang donne la vie à notre corps ; mais une fois qu’il en est séparé, il ne sert plus strictement à rien. Afin de nous permettre de vivre physiquement, le sang doit être dans notre corps. De même Jésus-Christ a un corps spirituel (Col. 1.24), et son sang est dans ce corps spirituel, nulle part ailleurs. Si une de nos mains, ou un de nos membres, était séparé de notre corps, et par conséquent coupé du flux sanguin, il mourrait. Ce principe s’applique aussi à toute âme qui, une fois détachée du corps spirituel de Christ, est également séparée de son sang et perdue irrémédiablement. Toute âme ayant été sauvée par son sang ne peut que faire partie de son corps spirituel. L’Épître aux Éphésiens le dit bien : « Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Éph. 5.23). Ce corps est appelé l’Église en Colossiens 1.18 : « Il est la tête du corps de l’Église », et cette Église a été acquise par le propre sang du Seigneur (Actes 20.28).

Devenir membre du corps de Jésus équivaut donc à avoir accès à son sang et vice versa. Les mêmes conditions nous donnant accès au sang du Fils de Dieu font de nous ipso facto des membres de son corps.

La foi est une condition d’accès au sang du Sauveur, car Romains 3.25 dit : « C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être pour ceux qui croiraient victime expiatoire. » Mais la foi est également une des conditions pour devenir membre du corps du Christ.

Le baptême est également, au même titre que la repentance, une condition d’accès au sang. Paul dit aux Romains :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » (Romains 6.3,4)

Nous devons être baptisés pour pouvoir parvenir à son sang. Mais le baptême est également le moyen par lequel nous entrons dans le corps de Christ. En écrivant aux Corinthiens, Paul affirme : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps » (1 Cor. 12.13).

Tout ceci répond par conséquent à la question que nous nous étions posée, c’est-à-dire : Quand le sang du Christ sauve-t-il ? Il sauve lorsque nous sommes baptisés, immergés, dans la mort de Jésus, quand le sang de Jésus nous lave de tous péchés, quand nous entrons dans ce corps qu’il s’est acquis par ce sang purifiant.

Jacques MARCHAL
(Dans Vol. 4, No. 6)

Un seul baptême

« … vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Éphésiens 4.3-6)

Ce passage bien connu parle de sept choses que tous les chrétiens ont en commun. Le fait de penser à ces choses et de les accentuer pourrait promouvoir l’unité parmi les chrétiens. Malheureusement, tous ceux qui se disent chrétiens ne sont pas du même avis sur tous ces points fondamentaux. Un exemple frappant est le baptême, dont il ne devrait exister qu’un seul. Au temps où Paul écrivait ces mots, il n’existait en fait qu’un seul baptême. De nos jours les baptêmes sont variés et se distinguent nettement du baptême enseigné par les apôtres et auquel Paul se réfère dans ce passage.

Dans cet article nous voulons mentionner deux égarements communs qui changent la nature du baptême et créent, en réalité, d’autres baptêmes que le « seul baptême » que tous devraient recevoir.

1. Sa forme

Plusieurs rites différents sont appelés « baptême » aujourd’hui. Les deux formes les plus répandues sont l’aspersion et l’immersion. Quand il s’agit de l’aspersion, on applique un peu d’eau (quelques gouttes) sur la tête ou le front du candidat. Quand il s’agit de l’immersion, on plonge ou submerge la personne entièrement dans l’eau ; son corps est complètement immergé.

Trois sortes de preuves nous montrent que le baptême biblique est l’immersion :

A. Les descriptions de baptêmes dans la Bible

Plusieurs passages nous révèlent des détails concernant la manière dont le baptême fut pratiqué aux temps bibliques.

Jean 3.23 : « Jean (-Baptiste) aussi baptisait à Énon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et on y venait pour être baptisé. »

Matthieu 3.16 : « Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. »

Actes 8.38,39 : « Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe. »

Évidemment, l’aspersion ne demande pas beaucoup d’eau, et l’on n’a nullement besoin de descendre dans l’eau pour la recevoir ou l’administrer. Par contre, ces détails s’accordent parfaitement avec la pratique de l’immersion.

B. Ce que le baptême symbolise ou évoque

Colossiens 2.12 : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême, vous êtes aussi ressuscités en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. »

Romains 6.3-5 : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. »

Dans le baptême le croyant est enseveli, ou enterré, dans l’eau. Cette action fait penser à la mort et l’ensevelissement de Jésus. Le croyant ressort de son tombeau symbolique, c’est-à-dire de l’eau, ce qui fait penser au fait que Jésus, ressuscité, est sorti de son tombeau taillé dans le roc. L’action d’immerger un croyant évoque les vérités fondamentales de l’Évangile : la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. En même temps elle représente pour le converti sa mort au péché et sa « résurrection » pour une nouvelle vie en Christ.

Ces images très significatives sont complètement perdues si l’aspersion est mise à la place de l’immersion. On n’enterre pas en mettant un peu de poussière sur la tête du cadavre. Et l’action d’asperger de l’eau sur une personne ne pourrait jamais suggérer une mort et une résurrection comme c’est le cas pour le baptême biblique, selon les passages en haut.

C. Le sens du mot grec traduit par baptiser

Le mot baptiser est un mot emprunté du grec, baptizo. Au lieu de traduire le mot baptizo en français, on lui a donné une forme française, « baptiser ». Le mot grec n’était pas un mot religieux, mais un verbe ordinaire employé tous les jours. Il signifiait (et signifie toujours en grec moderne) : immerger, plonger, submerger. Le Nouveau Testament fut écrit, bien sûr, en grec, et traduit par la suite en d’autres langues, y compris le français. Si l’on avait traduit le mot au lieu de le franciser, le sens du baptême serait clair pour tous. On lirait alors : « Celui qui croira et qui sera immergé sera sauvé » (Marc 16.16), et : « Il y a un seul Seigneur, une seule foi, une seule immersion » (Éphésiens 4.5). « Le seul baptême » est, par définition, une immersion. On doit descendre dans l’eau pour le recevoir. Il symbolise la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ.

2. Son but

Après l’erreur qui accepte que le baptême puisse se faire par aspersion et puisse être administré même aux nouveau-nés, l’erreur la plus répandue au sujet du baptême concerne son but et sa nécessité pour le salut. Tandis que presque tous ceux qui se disent chrétiens affirment que la foi (et généralement la repentance) est nécessaire pour le salut, la majorité écarte l’idée que le pécheur doit recevoir le baptême avant d’être sauvé (ou afin d’être sauvé). De nombreux passages bibliques montrent le contraire :

Marc 16.16 : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. »

Jean 3.5 : « Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

Actes 2.38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

Actes 22.16 : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. »

Galates 3.27 : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. »

1 Pierre 3.21 : « Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. » etc.

Le baptême est le moment où le croyant pénitent reçoit comme grâce de Dieu le pardon de ses péchés. Tant qu’un pécheur n’a pas obéi à ce commandement du Seigneur, il n’est pas encore sauvé, pas encore prêt pour le jugement dernier.

La pratique de demander aux nouveaux croyants d’attendre un certain temps (quelques mois ou même des années) avant de recevoir le baptême trahit un manque d’urgence en ce qui concerne le baptême. Les nouveaux croyants eux-mêmes ne s’alarment pas devant ce temps d’attente puisqu’on leur a enseigné que depuis le moment où ils ont cru ils sont des chrétiens, des sauvés. En réalité, ils n’ont pas encore reçu le pardon des péchés qui les séparent de Dieu. Même quand ils seront baptisés dans de telles circonstances, la validité de ce baptême devra être mise en doute, puisque le sens de cet acte n’est plus ce que la Bible décrit. Au lieu d’être l’acte d’obéissance par lequel le croyant pénitent demande à Dieu le pardon de ses péchés, le baptême est, pour ces gens, une sorte de témoignage qu’ils sont déjà sauvés par leur foi seule. Du moment où ils pensent être sauvés par la foi seule et sans le baptême, ils ne peuvent plus se faire baptiser « pour le pardon des péchés » (Actes 2.38) comme la Bible l’ordonne.

Si vous avez été immergé dans l’eau avec une compréhension correcte du baptême, je vous félicite. Si par contre, vous avez été aspergé ou que vous aviez l’idée erronée d’être déjà sauvé avant de descendre dans l’eau pour l’immersion, je vous exhorte à vous faire baptiser d’une manière qui soit conforme à l’enseignement biblique – dans la forme (immersion) ET dans la signification aussi (dans le but d’obtenir le pardon.)

Ne permettez pas à une mauvaise compréhension de la phrase « il y a un seul baptême » (Éphésiens 4.4) de vous empêcher d’agir, comme si Paul voulait dire que l’on ne peut en aucun cas être baptisé plus d’une fois. En Éphésiens 4 Paul souligne des choses que tous les chrétiens devaient avoir en commun et qui appuyaient leur unité. L’une de ces choses est le fait que tous avaient reçu la même sorte de baptême, celle qui avait été ordonnée par le Seigneur. Jésus n’a pas autorisé différents baptêmes, l’un par immersion et l’autre par aspersion, l’un pour le pardon et l’autre pour témoigner du pardon que le baptisé avait déjà reçu. D’ailleurs, cela ne servirait pas à appuyer l’unité des croyants, mais à créer des distinctions entre ceux qui auraient reçu ces différents baptêmes. Au lieu de soutenir toute sorte de baptême, l’expression « un seul baptême » accentue l’importance d’être baptisé de la manière biblique et pour la raison biblique.

Un exemple tiré du livre des Actes confirme qu’il est bien possible d’être baptisé une deuxième fois si son baptême précédent n’était pas « le seul baptême ». En Actes 19.1-5 Paul rencontre à Éphèse des hommes qui avaient reçu le baptême de Jean-Baptiste. Nous savons que le baptême de Jean était l’immersion dans l’eau (Jean 3.23; Matthieu 3.13-17). Dans sa forme, il n’y avait pas de différence entre ce baptême et celui administré par Paul au nom de Jésus. Mais dans sa signification il y avait des différences. Le baptême au nom de Jésus comportait la promesse du don du Saint-Esprit (Actes 2.38), symbolisait la mort et la résurrection de Jésus qui n’avait pas encore eu lieu quand Jean baptisait (Romains 6.2-7), ajoutait le baptisé au corps de Christ qui est l’Église (1 Corinthiens 12.13, Éphésiens 1.22,23), et exigeait la foi, non seulement en quelqu’un « qui devait venir », mais en Jésus comme le Fils de Dieu (Actes 8.36,37). Ayant été enseignés plus amplement par Paul, ces douze hommes à Éphèse, qui avaient déjà reçu un baptême, « furent baptisés » (Actes 19.5).

Avez-vous reçu le « seul baptême » enseigné dans le Nouveau Testament ?

B. B.
(Dans Vol. 2, No. 5)

Le baptême nous sauve-t-il?

[Extrait de F. LaGard Smith, Le baptême : la cérémonie de mariage des croyants, p. 62]

En prenant les Écritures dans un ordre chronologique, la prochaine référence au baptême est le sermon de Pierre le jour de Pentecôte. Une fois de plus, un langage saisissant est lié à l’acte du baptême – cette fois concurremment avec l’élément de la repentance.

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés » (Actes 2.38). [La Bible en français courant dit : « Changez de comportement et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus-Christ, pour que vos péchés vous soient pardonnés. »]

Ce passage est si décisif quant à l’importance du baptême qu’il a reçu un examen minutieux d’érudits de tous les points de vue. Certaines traductions ont traduit le mot pour par « à cause de », soutenant la position que l’on est sauvé sur la base de sa repentance pour être ensuite baptisé comme signe extérieur de ce salut – parce qu’on a été sauvé. Cependant une interprétation logique du passage signifierait dans ce cas qu’une personne se fait baptiser et se repent « à cause de » son salut. Une telle interprétation nous laisse avec la conclusion que Dieu sauve les gens avant qu’ils ne lui donnent leurs vies à travers la repentance, un scénario que l’Écriture désavoue fortement.

La signification évidente de ce passage, c’est que la repentance et le baptême nous mènent au salut. Le baptême, nous dit Pierre, est directement lié au pardon de nos péchés. Or voilà une pensée que personne ne devrait ignorer : le baptême concurremment avec la repentance initient réellement le pardon de nos péchés !

F. LaGard SMITH
(Dans Vol. 2, No. 1)

Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé

1) Ce que l’on devait croire, selon Jésus, était « l’Évangile » (v. 15), « la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » (Romains 1.16). C’est après avoir écouté et cru à cet Évangile que les hommes furent baptisés.

2) L’apôtre Paul rappela à « ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ », qui étaient à Corinthe (1 Corinthiens 1.1,2), l’Évangile qu’il avait reçu « par une révélation de Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15.1-8; Galates 1.12) :

  1. « que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures
  2. « qu’il a été enseveli
  3. « et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. »

3) Ces trois faits confirment que Jésus-Christ était ce qu’il prétendait être et ce qu’il acceptait que les autres l’appellent : Christ, Seigneur, le Fils du Dieu béni, Roi, Maître, Dieu (Matthieu 22.41-46; Marc 14.61,62; Luc 19.37,38; Jean 13.13; 20.28).

« Celui qui croira… »

A. Dans ce verset, comme dans plusieurs autres passages du Nouveau Testament, le mot « croire » signifie être convaincu, être plein de confiance joyeuse « que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu » (Jean 20.30,31). Cette conviction, cette confiance est jointe à l’obéissance au Christ.

B. « Celui » qui croira est le même qui sera baptisé et donc sauvé.

« … et qui sera baptisé… »

A. « et » est une conjonction qui sert à marquer une liaison entre deux idées de la même nature ou même importance.

B. « qui sera baptisé »

  1. « baptisé » vient d’un mot grec, baptizo, qui signifie « tremper, plonger, submerger, immerger ».
  2. « être baptisé » signifie que celui qui est baptisé est passif, il subit l’action. Celui qui agit est la personne qui immerge l’autre.
  3. Le Nouveau Testament précise l’élément dans lequel le croyant est plongé : à savoir, l’eau. Il s’agit toujours de l’eau.
    1. « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe » (Actes 8.38,39).
    2. « Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » (Actes 10.47).

« … sera sauvé… »

A. « Sauvé »

  1. Par l’obéissance à l’Évangile de Jésus-Christ, en croyant et étant baptisé, on est sauvé « de la colère » (Romains 5.9) ;
  2. Et on est sauvé pour…
    1. être « appelés à la communion de son Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1.9; Jean 1.1-4).
    2. être « transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés… » (Col. 1.13,14).
    3. s’approcher « de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12.22-24).

B. Selon la grammaire grecque du verset, le salut ne peut pas précéder la foi et le baptême.

Avez-vous entendu le même Évangile que Paul prêcha parmi les Corinthiens ?

Bob PRATER
(Dans Vol. 1, No. 1)