Quand le sang de Christ sauve-t-il ?

Nous savons que seul le sang du Christ nous sauve. Mais quand cela se fait-il ? Le sang donne la vie à notre corps ; mais une fois qu’il en est séparé, il ne sert plus strictement à rien. Afin de nous permettre de vivre physiquement, le sang doit être dans notre corps. De même Jésus-Christ a un corps spirituel (Col. 1.24), et son sang est dans ce corps spirituel, nulle part ailleurs. Si une de nos mains, ou un de nos membres, était séparé de notre corps, et par conséquent coupé du flux sanguin, il mourrait. Ce principe s’applique aussi à toute âme qui, une fois détachée du corps spirituel de Christ, est également séparée de son sang et perdue irrémédiablement. Toute âme ayant été sauvée par son sang ne peut que faire partie de son corps spirituel. L’Épître aux Éphésiens le dit bien : « Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur » (Éph. 5.23). Ce corps est appelé l’Église en Colossiens 1.18 : « Il est la tête du corps de l’Église », et cette Église a été acquise par le propre sang du Seigneur (Actes 20.28).

Devenir membre du corps de Jésus équivaut donc à avoir accès à son sang et vice versa. Les mêmes conditions nous donnant accès au sang du Fils de Dieu font de nous ipso facto des membres de son corps.

La foi est une condition d’accès au sang du Sauveur, car Romains 3.25 dit : « C’est lui que Dieu a destiné, par son sang, à être pour ceux qui croiraient victime expiatoire. » Mais la foi est également une des conditions pour devenir membre du corps du Christ.

Le baptême est également, au même titre que la repentance, une condition d’accès au sang. Paul dit aux Romains :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. » (Romains 6.3,4)

Nous devons être baptisés pour pouvoir parvenir à son sang. Mais le baptême est également le moyen par lequel nous entrons dans le corps de Christ. En écrivant aux Corinthiens, Paul affirme : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps » (1 Cor. 12.13).

Tout ceci répond par conséquent à la question que nous nous étions posée, c’est-à-dire : Quand le sang du Christ sauve-t-il ? Il sauve lorsque nous sommes baptisés, immergés, dans la mort de Jésus, quand le sang de Jésus nous lave de tous péchés, quand nous entrons dans ce corps qu’il s’est acquis par ce sang purifiant.

Jacques MARCHAL
(Dans Vol. 4, No. 6)