Leçons du livre des conversions


Le livre des Actes est un livre très important dans le Nouveau Testament. Les Évangiles nous présentent le ministère de Jésus parmi les Juifs dans le pays d’Israël. Ils se terminent tous par la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Ils nous montrent le Seigneur ressuscité qui se manifeste à ses apôtres et leur dit d’aller dans le monde entier et de prêcher partout la Bonne Nouvelle de sa mort pour nos péchés et de sa résurrection d’entre les morts.

Dans la dernière partie du Nouveau Testament, nous trouvons les Épîtres, des lettres écrites par les apôtres et d’autres hommes inspirés de Dieu. Dans ces lettres ils donnent des enseignements, des conseils, des exhortations et parfois des ordres à des Églises et des chrétiens individuels. Ces lettres nous montrent une situation très différente de celle qui existait à la fin des Évangiles. La Bonne Nouvelle s’est maintenant répandue, et il y a des assemblées de chrétiens un peu partout.

C’est le livre des Actes qui nous montre la progression de l’Évangile, depuis l’établissement de l’Église à Jérusalem jusqu’à l’arrivée de l’apôtre Paul dans la ville de Rome. Il sert donc de pont entre les Évangiles et les Épîtres. Mais il est très important aussi, parce qu’il nous montre clairement comment on devient chrétien.

Dans les Évangiles on regarde en avant, vers le salut qui serait rendu possible par la mort de Jésus. Dans les Épîtres, par contre, les auteurs s’adressent à ceux qui ont déjà été sauvés. Mais c’est dans le livre des Actes que nous voyons de nombreux exemples de conversion. C’est dans ce livre que nous voyons exactement ce que les apôtres disaient de la part du Seigneur quand ils prêchaient aux hommes perdus. Quelles étaient les conditions à remplir pour recevoir le pardon en Jésus-Christ ? C’est dans les Actes que la Bible nous révèle ce que ces gens perdus faisaient pour obéir à l’Évangile. Il nous fournit un modèle à suivre. Nous voulons obtenir le même salut qu’ils ont eu. Nous voulons entrer dans le même royaume spirituel, la même Église. Nous voulons avoir droit aux mêmes bénédictions. Alors, nous avons intérêt à étudier soigneusement le livre des Actes, « le livre des conversions ». Considérons ici deux récits importants et les leçons qu’ils nous enseignent.

L’eunuque éthiopien

Au chapitre 8 nous avons l’histoire d’un ministre de la reine d’Éthiopie. Cet homme était un adorateur dévoué de l’Éternel, ayant entrepris un voyage de presque 5 000 kilomètres (aller-retour), rien que pour adorer Dieu dans son temple à Jérusalem.

« Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert. Il se leva et partit. Et voici, un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer, s’en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe. L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. Philippe accourut et entendit l’Éthiopien qui lisait le prophète Ésaïe. Il lui dit : Comprends-tu ce que tu lis ? Il répondit : Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. Le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci :

Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau muet devant celui qui le tond, il n’a point ouvert la bouche. Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre.

L’eunuque dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.

Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit : Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Il fit arrêter le char ; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route. » (Actes 8.26-39)

Dieu se sert des hommes pour sauver des hommes

Une vérité qui est illustrée dans cette histoire est le fait que Dieu se sert des hommes pour sauver des hommes. Il est vrai qu’il y a eu l’intervention d’un ange pour préparer cette conversion, mais l’ange n’a pas prêché à l’eunuque. Il a plutôt dit à un évangéliste du nom de Philippe d’aller à sa rencontre. Philippe savait qu’il devait s’approcher du char de l’eunuque afin de lui annoncer l’Évangile. En effet, Romains 1.16 nous dit que « l’Évangile est la puissance de Dieu pour le salut » ; sans l’avoir entendu et accepté, aucun pécheur ne peut être sauvé. C’est aux hommes et non pas aux anges que Dieu a confié la responsabilité de prêcher cette bonne nouvelle.

Il lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus

L’eunuque était en train de lire un passage de l’Ancien Testament qui parlait de Jésus. Mais ne connaissant pas l’histoire de Jésus, il ne comprenait pas le passage. En fait, ce texte était particulièrement difficile pour les Juifs de comprendre, parce qu’ils avaient du mal à accepter l’idée que le Seigneur et Sauveur serait aussi quelqu’un qui devait souffrir injustement. Or, le passage parle des souffrances par lesquelles le Christ sauverait les hommes de leurs péchés. Très naturellement, Philippe a donc commencé par ce passage pour lui annoncer « la bonne nouvelle de Jésus ».

En prêchant Christ, Philippe a sans aucun doute parlé de ce que Jésus a fait et ce qu’il a promis, mais aussi de ce qu’il a ordonné, y compris le baptême. S’il n’en était pas ainsi, comment l’eunuque aurait-il su qu’il avait besoin d’être baptisé ? La Bonne Nouvelle de la mort et la résurrection de Jésus n’est pas une bonne nouvelle pour moi si je ne sais pas comment être sauvé par ce que Jésus a fait pour moi. Annoncer la Bonne Nouvelle comporte le fait d’annoncer les conditions que l’homme doit remplir pour recevoir le salut. Certaines personnes considèrent qu’elles ont prêché l’Évangile quand elles n’ont pas encore expliqué bibliquement comment recevoir le salut que Jésus apporta. Si nous disons aux hommes que Jésus est mort pour les sauver, sans leur dire que c’est dans le baptême que l’on entre en Christ pour recevoir le pardon des péchés, nous n’avons pas encore fait notre devoir envers eux.

Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ?

Comme nous venons de le souligner, l’eunuque a su par l’enseignement de Philippe qu’il avait besoin du baptême. Voilà pourquoi il dit au verset 36 : « Voici de l’eau ; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » Beaucoup de personnes n’osent pas demander le baptême. Elles pensent que ce sont leurs enseignants religieux qui doivent décider et leur dire si elles sont prêtes à être baptisées. Mais la personne perdue dans le péché est la plus concernée, et elle a certainement le droit de prendre l’initiative et demander le baptême.

La réponse de Philippe est très significative. Il dit : « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (Actes 8.37). La personne qui ne croit pas sincèrement en Christ ou qui ne comprend pas l’Évangile ne devrait pas être baptisée. Voilà une raison pour laquelle les bébés ne sont jamais mentionnés dans la Bible comme étant des candidats au baptême. Ils sont incapables de croire. Par contre, quand une personne croit réellement (et accepte, bien sûr, les implications de cette foi, telles que la nécessité de se repentir et de se soumettre au Christ), il n’y a aucun besoin d’attendre avant d’être baptisée. Philippe n’a pas proposé que l’eunuque suive premièrement des cours de baptême ou un catéchisme de plusieurs mois. Il n’a pas dit : « Il faut qu’on étudie ton comportement pour un temps afin de déterminer si tu es sincère avant de t’admettre au baptême. » Il a dit : « Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. »

En réponse, l’eunuque a fait ce qu’on appelle la belle confession. Il dit : « Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu » (v. 37). Le jeune homme Timothée a fait cette même déclaration. En 1 Timothée 6.12 Paul l’exhorte : « Saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence d’un grand nombre de témoins. » Dire que nous croyons en Jésus est nécessaire. Jésus lui-même dit : « Quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de l’homme le confessera aussi devant les anges de Dieu ; mais celui qui me reniera devant les hommes sera renié devant les anges de Dieu » (Luc 12.8,9).

Ils descendirent tous deux dans l’eau

Pour terminer l’histoire de l’eunuque, Actes 8.38,39 dit : « Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route ». Cet exemple nous montre très clairement que le baptême biblique est une immersion dans l’eau. Depuis plusieurs siècles certaines Églises font avec de l’eau des cérémonies qu’elles appellent aussi « le baptême ». Généralement on met un peu d’eau sur la tête de la personne qui reçoit ce « baptême par aspersion ». Mais évidemment il serait déraisonnable de descendre dans l’eau avec une personne si l’on va simplement l’asperger. Qui peut douter que Philippe ait immergé l’Éthiopien ? D’ailleurs, Romains 6.3,4 enseigne clairement que le baptême symbolise la mort, l’enterrement et la résurrection avec Jésus. L’aspersion ne ressemble en rien à un enterrement et une résurrection.

Saul de Tarse

De toutes les conversions racontées dans le livre des Actes, aucune n’est plus remarquable que celle de Saul de Tarse. Cette conversion, en effet, est racontée trois fois dans le livre : aux chapitres 9, 22 et 26. Elle est remarquable par le grand changement de direction dans la vie de cet homme, qui était, avant sa conversion, un ennemi acharné du christianisme. Elle est remarquable par l’intervention du Seigneur en conduisant Saul vers la conversion et par l’effet produit par ce converti sur la suite de l’histoire chrétienne. Cette conversion n’est PAS remarquable par les conditions remplies pour le salut. Comme nous le verrons, Saul de Tarse, que l’on connaît mieux sous le nom de l’apôtre Paul, s’est converti par les mêmes étapes que tous les autres convertis dans le livre des Actes.

Voici le récit en Actes 9.1-9 :

« Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, se rendit chez le souverain sacrificateur et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amène liés à Jérusalem.

Comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d’effroi, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits ; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux soient ouverts, il ne voyait rien ; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. »

Pour la suite du récit, nous pouvons lire les propos de Paul lui-même en Actes 22.12-16 :

« Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant je recouvrai la vue et je le regardai. Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues. Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. »

Un persécuteur sincère

Cet homme, Saul de Tarse, était, selon ses propres mots, « un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent » (1 Timothée 1.13). En parlant de ses actions contre les chrétiens, il dit en Actes 26.10,11 :

« Quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres. Je les ai souvent châtiés dans les synagogues, et je les forçais à blasphémer. Dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères. »

Malgré les crimes qu’il avait commis contre le peuple de Dieu, il dit en Actes 23.1 : « C’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu. » Comment pouvait-il maltraiter les chrétiens et garder en même temps une bonne conscience ? C’est qu’il croyaient sincèrement que les chrétiens étaient coupables de blasphème en disant que Jésus est le Fils de Dieu. Il voulait à tout prix les empêcher de persuader d’autres personnes à déshonorer Dieu de la même manière. La passion meurtrière de Saul démontre la vérité de la prophétie de Jésus en Jean 16.2, où il dit à ses disciples : « Même l’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. »

Saul avait sur les mains du sang innocent, mais il croyait bien faire. Il obéissait à sa conscience. Son cas nous montre donc très clairement qu’il ne faut pas se fier à sa conscience seule. Il est vrai que l’on ne doit pas violer sa conscience, ou faire ce que l’on croit être injuste. Mais ce n’est pas parce que notre conscience ne nous accuse pas que nous sommes dans le bon chemin. Pour être un guide fiable, la conscience doit être formée par une connaissance de la vérité. Le sentiment que j’ai raison ne prouve pas que j’ai raison. L’essentiel n’est pas de savoir si ma conscience m’accuse, mais de savoir si la Parole de Dieu m’accuse. Sur la route de Damas, Saul découvrit qu’il avait tort.

La sincérité de Saul ne l’excusait pas. Il était coupable. La sincérité est une qualité essentielle, mais elle ne blanchit pas le pécheur.

Seigneur, que veux-tu que je fasse ?

Ayant compris son erreur, Saul demanda humblement ce qu’il devait faire. Comment pouvait-il faire effacer son péché ? Jésus lui dit d’entrer dans la ville, où on lui dirait ce qu’il devait faire.

Certaines personnes de nos jours prétendent qu’ils ont vu Jésus en vision. Selon elles, le Seigneur leurs aurait pardonné à ce moment-là, les déclarant sauvées, comme il faisait pour certaines personnes quand il était encore sur la terre. Mais avant de quitter la terre, Jésus a confié à ses disciples la mission de prêcher l’Évangile, y compris les conditions du salut. Après son ascension, la Bible ne parle pas d’un seul cas où Jésus pardonna à quelqu’un vis-à-vis. S’il avait voulu faire ainsi, son apparition à Saul de Tarse aurait été une occasion parfaite. Mais Saul ne fut pas sauvé sur la route de Damas. Comme nous l’avons vu, Jésus lui ordonna d’entrer dans la ville, où quelqu’un lui dirait ce qu’il devait faire.

La réaction de Saul montre bien qu’il avait maintenant cru en Jésus. Étant allé dans la ville pour attendre qu’on vienne lui dire ce qu’il devait faire, Saul priait, mais il ne mangeait ni ne buvait. La prière et le jeûne démontraient son repentir. Saul regrettait profondément ses actions contre Dieu, et il n’allait certainement pas les reprendre.

Quand Ananias, l’envoyé du Seigneur, est finalement arrivé auprès de Saul, il l’a informé que Dieu l’avait choisi pour servir de témoin à la résurrection de Jésus. Ensuite, Ananias dit à Saul de se faire baptiser pour qu’il soit sauvé.

Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés

Malgré le fait que Dieu avait choisi Saul pour jouer un rôle spécial, malgré sa nouvelle foi concernant Jésus et malgré sa repentance, Saul était encore dans ses péchés. Il avait encore à remplir une condition du salut établie par le Seigneur et qui concerne tout homme : le baptême. Actes 22.16 est parmi les passages les plus clairs de toute la Bible concernant le but du baptême. « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » On n’est pas baptisé pour montrer que l’on est déjà sauvé de ses péchés. C’est dans les eaux du baptême que l’homme croyant et pénitent est « lavé de ses péchés », purifié par le sang de Jésus. Tant que l’on n’a pas obéi à l’ordre de se faire baptiser, on est toujours souillé et séparé de Dieu. En obéissant de cette manière, l’homme « invoque le nom du Seigneur ». Ce n’est pas en priant simplement : « Seigneur, sauve-moi ! » qu’une personne peut être sauvée de ses péchés. Quand on fait ce que Dieu dit de faire pour être pardonné, on « invoque le Seigneur » par l’obéissance à son ordre.

Pourquoi tardes-tu ?

Vue la nécessité du baptême pour le pardon, Ananias demanda à Saul : « Pourquoi tardes-tu ? » Qu’est-ce que vous attendez ? Les uns attendent parce qu’ils pensent être sauvés sans le baptême – ils ne voient donc aucune urgence. D’autres attendent parce qu’ils n’osent pas s’opposer à un commandement des hommes qui exige que le baptême soit administré seulement par une personne désignée (prêtre ou pasteur) qui, assez souvent, n’est pas disponible. D’autres attendent un jour fixé (souvent la fête de Pâques) pour être baptisés ensemble avec d’autres personnes lors d’une grande cérémonie impressionnante. D’autres encore veulent d’abord vaincre toutes les tentations et être libres du péché avant de se faire baptiser. D’autres attendent que Dieu lui-même leur montre un signe personnel que le moment est venu pour qu’ils soient baptisés. Ces raisons n’ont aucun fondement biblique et ne sont donc pas valables. Quelle que soit la cause du retard, il y a un grand danger dans le fait de remettre au lendemain son obéissance. Du moment où l’on croit sincèrement en Jésus et qu’on est prêt à se détourner du péché malgré tous les sacrifices de la vie en Christ, on devrait obéir et être lavé de ses péchés. Pourquoi vouloir demeurer encore un jour souillé par le péché, séparé de Dieu et sans espérance de la vie éternelle ?

L’eunuque a demandé : « Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé ? » Selon Actes 9.18, Saul « se leva et fut baptisé ». Si vous n’avez pas encore fait comme eux, ne voulez-vous pas saisir la vie éternelle aujourd’hui ?

B. B.
(Dans Vol. 18, No. 1)