« Il nous a sauvés selon sa miséricorde… » (Tite 3.3-7)

1) L’apôtre Paul s’adresse dans cet épître à Tite, un chrétien grec (Galates 2.3) qui avait une fois accompagné Paul à Jérusalem (Actes 15.2, Galates 2.1) et qui avait servi avec l’Église à Corinthe (2 Cor. 8.6) et avec Paul en Macédoine (2 Corinthiens 7.5,6). Au moment où Paul écrit, Tite travaille avec les Églises sur l’île de Crête (Tite 1.5,6). Par la suite il ira en Dalmatie (2 Timothée 4.9-10).

2) Parmi les Églises du Christ en Crête, Tite avait la charge, de la part de l’apôtre, de « mettre en ordre ce qui reste à régler, et établir des anciens dans chaque ville » (Tite 1.5) en disant « les choses qui sont conformes à la Saine doctrine » (2.1).

3) Il devait également « leur rappeler » (3.1) certaines choses, y compris la nature de leur ancien état pécheur et la manière dont ils en avaient été sauvés.

  1. « Car nous aussi, nous étions autrefois : (nous qui somme maintenant « sauvés » – v. 5) ;
    1. insensés
    2. désobéissants
    3. égarés
    4. asservis a toute espèce de convoitises (mauvais désirs) et de voluptés (plaisirs)
    5. vivant dans la méchanceté et dans l’envie
    6. dignes d’être haïs
    7. nous haïssant les uns les autres
  2. Mais lorsque
    1. la bonté de Dieu notre sauveur s’est manifestée, et que
    2. son amour pour les hommes s’est manifesté.
  3. Il nous a sauvésnous a délivrés des conséquences de notre vie de péché, de la mort spirituelle, de la puissance de Satan, et des ténèbres (voir Éph. 2.1; Actes 26.18), pour une relation avec lui marquée par la vie spirituelle et éternelle, par la soumission à celui qui a tout pouvoir et par la lumière (voir Romains 6.4,23; Matthieu 28.18, Éphésiens. 1.18-23; 1 Pierre 2.9,10).
    1. non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, des œuvres nobles et justes par lesquelles nous aurions cherché à gagner notre salut comme un salaire.
    2. mais
      1. selon sa miséricorde, la manifestation de pitié envers celui qui est dans un besoin
      2. par
        1. le baptême de la régénération, un bain qui purifie (voir Actes 22.16, 1 Corinthiens 6.11) et donc produit et la régénération, une nouvelle naissance (voir Jean 3.3,5; 2 Corinthiens 5.17; Éphésiens 4.24) et la nouvelle vie qui s’ensuit.
        2. et le renouvellement du Saint-Esprit, le renouvellement spirituel de la personne lavée ou baptisée, renouvellement qui est opéré par le Saint-Esprit (voir Actes 2.38 où le croyant qui se repent et qui se fait baptiser reçoit le pardon de ses péchés et le don du Saint-Esprit). Cet Esprit, Dieu l’a « répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre sauveur » ;
  4. Afin que
    1. justifiés par sa grâce, par la bonté et la faveur de notre Sauveur, ceux qui ont été autrefois dignes de châtiment sont déclarés par lui justes, ayant rempli les conditions établies par lui. Ils ne peuvent plus donc être punis avec justice.
    2. nous devenions, en espérance, héritiers de vie éternelle » – Étant fils, nous recevons notre part de la vie sans fin, que nous attendons avec une joie confiante. Nous savons que, sans en être dignes, nous avons été sauvés, justifiés par la bonté, miséricorde et grâce d’un Sauveur aimant qui a pourvu les moyens de la renaissance et du renouvellement spirituel.

Dans quel état vous trouvez-vous ? Celui dans lequel l’apôtre Paul et tous les sauvés se trouvaient autrefois, ou celui que la bonté de Dieu notre Sauveur a rendu possible ? Sentez-vous la grandeur de son amour pour vous et de tout ce qu’il a déjà fait pour vous afin que vous viviez avec lui pour toujours ? Pour vous, l’a-t-il tout fait… en vain

Bob PRATER
(Dans Vol. 1, No. 6)