Cette infection urinaire causée par une sorte de ver qui entre dans le sang n’existe que dans certaines parties du monde. Elle est plus fréquente en Afrique, au Moyen-Orient et dans certaines parties d’Amérique latine. Dans des zones où la maladie existe, toute personne qui a du sang dans les urines devrait les faire examiner au microscope pour voir s’il y a des œufs. Dans certaines régions la maladie est si fréquente que les familles pensent qu’un jeune garçon qui a du sang dans les urines présente simplement l’équivalent des règles de la jeune fille.
La bilharziose urinaire évolue ainsi :
- Une personne atteinte urine dans l’eau.
- Les urines contiennent des œufs du ver.
- Les œufs éclosent et vont dans une espèce d’escargot.
- Les jeunes vers quittent l’escargot et infectent une personne qui nage ou se lave dans l’eau contaminée. TOUS DOIVENT APPRENDRE À NE JAMAIS URINER DANS L’EAU OU À PROXIMITÉ DE L’EAU.
Signes de la maladie :
- Le signe le plus fréquent est l’apparition de sang dans les urines, spécialement dans les dernières gouttes.
- On peut avoir mal dans le bas ventre et entre les jambes ; d’habitude ce mal augmente quand on finit d’uriner. On peut avoir un peu de température et des démangeaisons.
- Après quelques mois ou quelques années, les reins peuvent être gravement atteints, causant ainsi une tuméfaction générale et la mort.
Traitement :
Une bonne nutrition est indispensable. Le médicament prescrit pour cette maladie, le niridazole, est dangereux et doit être administré par un agent sanitaire expérimenté.
Prévention :
La bilharziose n’est pas contagieuse. Le germe, pour une partie de sa vie, doit évoluer à l’intérieur d’un certain genre de petits limaçons.
David WERNER, Là où il n’y a pas de médecin
(Dans Vol. 2, No. 5)