L’obéissance

Dieu n’est pas bête. C’est le titre d’un recueil de poèmes, prières et méditations écrit par Lois Cheney et publié en 1969. Voici une traduction de l’article qui fournit au livre son titre :

On dit que Dieu est infiniment patient, et cela me réconforte énormément.

On dit que Dieu est toujours là, et cette pensée satisfait profondément.

On dit que Dieu t’accueille à nouveau sans cesse, et cette certitude me donne de la paresse.

On dit que Dieu ne désespère jamais, et je compte dessus.

On dit que tu peux t’éloigner de lui pour de longues années, et il sera là, en attente, quand tu reviendras.

On dit que tu peux commettre faute sur faute, et que Dieu pardonnera toujours, oubliera toujours.

On dit beaucoup de choses, ces gens qui ne lisent jamais l’Ancien Testament.

Mais il arrive un moment, un temps spécifique et certain, où Dieu se retourne.

Je ne crois pas que Dieu ait changé de peau quand le Christ a introduit le Nouveau Testament ;

Christ nous a montré un autre côté de Dieu, et c’est vraiment merveilleux.

Mais il n’a pas changé Dieu. Dieu demeure à tout jamais, et ce Dieu n’est pas bête.

L’idée que Dieu a dû changer (ou que le Dieu de l’Ancien Testament et celui du Nouveau Testament sont deux êtres différents) n’est pas nouvelle. Déjà au deuxième siècle, un hérétique du nom de Marcion proclamait que le Dieu miséricordieux du Nouveau Testament n’avait rien à voir avec le Dieu justicier de l’Ancien Testament. Pour lui, le Père de Jésus-Christ n’était pas celui qui avait parlé avec Moïse au désert. Afin de rester fidèle à sa propre conviction là-dessus, Marcion s’est même permis de rejeter plusieurs écrits du Nouveau Testament qui ne s’harmonisaient pas facilement avec son idée – il n’acceptait que l’Évangile de Luc et les écrits de l’apôtre Paul. (Et même là, tellement il était opposé à ce que le Dieu de l’Ancien Testament avait à dire, il supprimait dans les écrits de Luc et de Paul toutes les citations tirées de l’Ancien Testament.)

Il n’y a probablement plus de disciples de Marcion aujourd’hui, mais une mauvaise compréhension de la relation entre l’Ancien Testament et le Nouveau, entre la Loi et l’Évangile, persiste encore. Elle prend parfois la forme de la pensée que Lois Cheney mettait en cause dans son écrit, la pensée que depuis la venue de Jésus-Christ, Dieu n’est plus exigeant avec les hommes. La grâce de Dieu qui s’est manifestée si clairement dans l’Évangile aurait éclipsé sa justice et rendu la stricte obéissance à ses ordres une question d’importance secondaire, voire négligeable.

La rigueur de Dieu sous l’Ancien Testament

Au cours des siècles décrits dans l’Ancien Testament, Dieu s’est révélé à son peuple, et dans cette révélation de sa propre nature, il insistait à maintes reprises sur certaines vérités :

◈ Il est le seul vrai Dieu, et il se réserve à lui seul le droit d’être adoré.

« Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux. » (Exode 20.3-5)

◈ Il est un Dieu saint, et son peuple doit être saint comme lui.

« Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu, et pour que vous soyez saints ; car je suis saint […] Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l’Éternel ; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » (Lévitique 11.45; 20.26)

◈ Il bénit abondamment ceux qui mettent leur confiance en lui et qui expriment cette confiance par l’obéissance à ses commandements.

Un exemple concret de ce dernier principe se voit dans le cas du roi Ézéchias. Considérez comment la Bible le décrit :

« Il mit sa confiance en l’Éternel, le Dieu d’Israël ; et parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent, il n’y en eut point de semblable à lui. Il fut attaché à l’Éternel, il ne se détourna point de lui, et il observa les commandements que l’Éternel avait prescrits à Moïse. Et l’Éternel fut avec Ézéchias, qui réussit dans toutes ses entreprises. » (2 Rois 18.5-7)

Tous les rois d’Israël et de Juda furent évalués selon ce même critère et non selon leurs succès militaires, diplomatiques ou économiques.

À maintes reprises dans les paroles que Dieu adressa à Israël, il avait insisté sur les récompenses de la foi et l’obéissance et sur les conséquences désastreuses de l’incrédulité et la désobéissance. Voici un exemple typique :

« Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits et les arbres des champs donneront leurs fruits… vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil […]

Mais si vous ne m’écoutez pas et ne mettez pas en pratique tous ces commandements, si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez pas tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai : j’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui vous consumeront les yeux et rendront votre âme souffrante […] Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous, et vous fuirez sans que l’on vous poursuive.

Si, malgré cela, vous ne m’écoutez pas, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. » (Lévitique 26.3-6, 14-18)

Voici un autre texte qui établit le même lien entre l’obéissance aux commandements de Dieu et ses bénédictions :

« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. » (Deutéronome 30.19,20)

Exemples de désobéissance

Plusieurs récits bien connus dans l’Ancien Testament illustrent le principe. Par exemple, en Nombres 20, le peuple d’Israël que Dieu avait délivré de la servitude en Égypte manquait d’eau dans le désert.

« L’Éternel parla à Moïse, et dit : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux ; tu feras sortir pour eux de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. » (Nombres 20.7,8)

Au lieu de parler au rocher, comme Dieu lui avait clairement dit de faire,

« Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l’eau en abondance. L’assemblée but, et le bétail aussi.

Alors l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne. » (v. 11,12)

Moïse n’a pas suivi les instructions de Dieu. Quelques chapitres plus loin, Dieu rappelle à Moïse pourquoi son frère et lui devaient mourir sans entrer dans le pays promis : « Vous avez été rebelles à mon ordre, dans le désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et […] vous ne m’avez point sanctifié à leurs yeux à l’occasion des eaux » (Nombres 27.14). Cette erreur qu’ont commise Moïse et Aaron peut ne pas nous sembler bien grave. Quel mal cela a-t-il fait que de frapper le rocher au lieu de lui parler ? Mais Moïse et Aaron devaient donner le bon exemple d’obéissance au peuple. Quand on n’obéit pas à Dieu, on n’agit pas par la foi. Quand on fait confiance totale en Dieu, on fait ce qu’il dit, sans se détourner de ses ordres et sans mettre en cause le bien-fondé de sa volonté. Les conséquences de cette désobéissance étaient très douloureuses pour Moïse.

Un autre exemple se voit dans la vie de Saül, le premier roi d’Israël. En tant que juge souverain du monde, l’Éternel avait donné l’ordre au roi Saül de détruire les Amalécites, un peuple païen qui avait attaqué sans cause et sans provocation les Israélites. Dieu dit à Saül :

« Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. » (1 Samuel 15.3)

Saül rassembla une armée et partit en guerre contre Amalek, mais il n’obéit que partiellement :

« Mais Saül et le peuple épargnèrent Agag [le roi d’Amalek], et les meilleures brebis, les meilleurs bœufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu’il y avait de bon ; ils ne voulurent pas le dévouer par interdit, et ils dévouèrent seulement tout ce qui était méprisable et chétif. » (1 Samuel 15.9)

Alors Dieu envoya le prophète Samuel à la rencontre de Saül, et Samuel le confronta pour sa désobéissance. Saül prétendit dans un premier temps qu’il avait bien suivi les ordres de Dieu de détruire Amalek, mais Samuel lui fit remarquer le bruit des animaux qu’il entendait. Saül rejeta alors la faute sur le peuple, qui, selon lui, avait gardé les meilleures bêtes afin de les offrir en sacrifice à l’Éternel. Samuel répondit :

« L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi. » (1 Samuel 15.22,23)

Pour Dieu, l’obéissance partielle est égale à la désobéissance. Saül paya sa faute au prix de son trône pour lui-même et pour ses descendants. On a beau offrir un culte enthousiaste à Dieu et lui faire des offrandes généreuses ; si l’on prend ses commandements à la légère, ce culte ne sera pas accepté.

L’exemple d’Uzza, en 2 Samuel 6.1-7, nous enseigne que même ce qui nous semble une bonne action accomplie avec des motifs purs est coupable aux yeux de Dieu si elle constitue une désobéissance à ses lois. Le roi David faisait transporter l’arche le l’alliance, cette caisse sacrée qui contenait les dix commandements, pour la faire venir à Jérusalem. Malheureusement, il ne faisait pas suivre les instructions de Dieu concernant la manière de la transporter. Elle devait être portée sur les épaules de quatre hommes à l’aide de deux longues barres passées par des anneaux aux coins de l’arche, mais on l’a mise plutôt sur un char tiré par des bœufs. Arrivés à un certain endroit, les bœufs faisaient pencher l’arche, et un Lévite du nom d’Uzza étendit la main pour saisir l’arche et l’empêcher de tomber. « La colère de l’Éternel s’enflamma contre Uzza, et l’Éternel le frappa parce qu’il avait étendu la main sur l’arche. Uzza mourut là, devant Dieu » (1 Chroniques 13.10). Pourquoi Uzza fut-il mis à mort pour avoir voulu faire du bien ? Parce que Dieu avait dit explicitement dans sa loi que personne ne devait toucher l’arche, sous peine de mort (Nombres 4.15-20). Quelles que soient nos bonnes intentions, nous n’avons pas droit de mettre de côté des commandements de Dieu. La désobéissance, c’est la désobéissance. La sincérité de cœur est indispensable, mais elle ne remplace pas la conformité à la Parole de Dieu.

Dieu n’a pas changé

La Bible affirme clairement que Dieu ne change pas. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas » (Malachie 3.6; voir aussi Hébreux 1.8-10). Il est vrai que Jésus a fait connaître la nature de Dieu plus clairement et plus pleinement que jamais auparavant. En souffrant et en mourant pour les hommes pécheurs, il a prouvé incontestablement l’amour de Dieu (Romains 5.8). L’apôtre Jean écrit :

« La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » (Jean 1.17,18)

Mais la nature de Dieu n’a pas changé. Dieu aimait déjà ses créatures dans le passé, et il avait toujours préféré pardonner que de punir. Il dit à Israël par le prophète Ézéchiel :

« Revenez et détournez-vous de toutes vos transgressions, afin que l’iniquité ne cause pas votre ruine. Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez. » (Ézéchiel 18.30-32)

De même, les qualités de Dieu mises en exergue dans l’Ancien Testament, y compris sa sévérité à l’égard du péché, n’ont pas disparu dans le Nouveau Testament. Dieu continue de ressentir de la colère face à la rébellion et le péché. L’auteur de l’Épître aux Hébreux nous rappelle :

« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu comme sans valeur le sang de l’alliance par lequel il a été sanctifié et qui aura insulté l’Esprit de la grâce ? Car nous connaissons celui qui a dit : À moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » (Hébreux 10.26-31)

La colère de Dieu a été versée sur Jésus. « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5.21). Mais comme le texte en Hébreux nous le dit, il ne faut pas insulter l’Esprit de la grâce. Cette grâce est merveilleuse, mais elle ne s’accorde pas de façon inconditionnelle : il faut la foi, exprimée dans l’obéissance.

Que ce soit l’Ancien Testament ou le Nouveau, la Bible présente Dieu d’une manière équilibrée :

« Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu : sévérité envers ceux qui sont tombés, et bonté de Dieu envers toi, si tu demeures ferme dans cette bonté ; autrement, tu seras aussi retranché. » (Romains 11.22)

Dieu exige toujours l’obéissance

Voici quelques-uns des nombreux passages du Nouveau Testament qui montrent que l’obéissance est toujours essentielle :

« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7.21)

« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6.46)

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai et je me ferai connaître à lui. » (Jean 14.21)

« Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-même par de faux raisonnements. » (Jacques 1.22)

« [Jésus] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel. » (Hébreux 5.9)

« Le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. » (2 Thessaloniciens 1.7,8)

« Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres ; réservant […] l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. » (Romains 2.5-8)

L’obéissance à l’Évangile par la foi, la repentance, la confession de foi et le baptême (immersion dans l’eau pour le pardon des péchés) est nécessaire pour le salut. Et pour entendre un jour les mots, « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; […] entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25.21), nous devons, après notre baptême, continuer à obéir au Seigneur.

Il y a au moins deux catégories de personnes qui ont grand besoin de réfléchir à ce que nous venons de voir dans la Bible sur le sujet de l’obéissance. Premièrement, il y a des gens qui croient en Jésus, mais qui hésitent ou qui négligent d’obéir à l’Évangile dans la repentance et le baptême. Peut-être qu’ils ne pensent pas au fond d’eux-mêmes que Dieu soit capable de condamner des hommes pécheurs. Leur conception de Dieu ressemble à l’image d’un grand-père indulgent qui excuse tout. Peut-être qu’on leur a enseigné qu’ils sont sauvés par la foi seule : puisque le salut est par la grâce et non par les œuvres, on leur dit que l’obéissance aux commandements de l’Évangile n’a aucun rôle à jouer dans leur salut. Les œuvres par lesquelles on pense mériter le salut sont bien exclues, ainsi que les œuvres de la loi de Moïse, mais la grâce n’est pas inconditionnelle : il faut une foi obéissante.

Deuxièmement, il y a ceux qui pensent que, pour une personne qui est déjà en Christ, le sang de Christ la purifie continuellement (1 Jean 1.7) et que « l’écoute sélective » des commandements de Dieu ne pose pas de vrai problème. Mais il faut lire le verset en entier. 1 Jean 1.7 dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » Si nous marchons réellement dans la lumière, si nous aimons réellement Jésus, si nous voulons vraiment aller au ciel, nous garderons ses commandements (Jean 14.15). Que le sujet soit l’adoration, l’honnêteté dans les affaires ou la pureté sexuelle, le devoir d’évangéliser ou de donner selon notre prospérité, la nécessité du baptême, l’interdit de divorcer et se remarier, le rôle des femmes dans l’Église ou tout autre sujet sur lequel Dieu nous donne des instructions, nous devons faire tous nos efforts pour lui obéir avec du sérieux, du respect et de l’amour.

B. B.
(Dans Vol. 19, No. 1)