Avantages du chrétien

L’apôtre Paul était enchaîné. Il avait été accusé faussement. Certains de ses propres compatriotes avaient essayé de l’assassiner. D’ailleurs, partout où il allait, il rencontrait de l’opposition et même de la persécution. Il n’avait pas de demeure permanente, pas de femme, pas d’enfants, pas de salaire régulier. Il avait peut-être un problème de santé chronique (si c’est ce qu’il voulait dire par « l’écharde dans la chair » à laquelle il se réfère en 2 Corinthiens 12.7). Pourtant, cet homme dit hardiment au roi Agrippa : « Plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces liens ! » (Actes 26.29). Quels avantages Paul possédait-il qui lui permettaient de dire une telle chose ? Quels avantages tout chrétien fidèle possède-t-il qui pourraient le motiver à persévérer dans les épreuves de la vie et même face aux persécutions, à rester joyeux quoi qu’il arrive, et à exhorter les autres à emprunter le même chemin ?

En fait, le chrétien jouit d’un grand nombre de bénédictions merveilleuses, et ces bénédictions sont exclusivement pour la personne qui suit fidèlement Jésus-Christ.

Une conscience pure/Le pardon/La paix

Nous avons tous été créés par Dieu avec un sens du bien et du mal. En parlant des hommes qui n’avaient pas eu accès aux Écritures, l’apôtre Paul affirme :

« Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont une loi pour eux-mêmes, bien qu’ils n’aient point la loi ; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. »

Certes, nous n’apprenons l’attitude de Dieu à l’égard de certains actes que par la révélation de sa volonté dans la Sainte Bible ; quand même, nous connaissons naturellement un grand nombre de principes moraux. Mais non seulement nous reconnaissons, parfois malgré nous, un code de conduite pré-établi que nous n’avons pas inventé et que nous ne pouvons pas ignorer, nous reconnaissons aussi ne pas agir conformément à ce code. Parfois un homme se vante de quelque chose dont il devrait avoir honte ; parfois un homme persiste tellement dans un péché que sa conscience cesse de l’accuser – la Bible parle de ceux « dont la conscience est morte, comme si on l’avait brûlée au fer rouge » (1 Tim. 4.2, FC). Mais avec de rares exceptions, tout le monde éprouve parfois des sentiments de culpabilité. Une femme souffre dans son for intérieur pour avoir avorté son enfant ; un soldat a des cauchemars où il revit chaque nuit un acte de lâcheté qu’il a posé ; un père s’accuse amèrement pour avoir négligé l’éducation de ses enfants pendant qu’il courait après l’argent ; un jeune est misérable en pensant à l’occasion où il a gardé le silence au lieu de prendre la défense d’un autre enfant qu’on humiliait sans merci. Nous essayons presque toujours de nous justifier, mais nos péchés, ceux du passé comme du présent, nous privent de paix. Nos actes d’égoïsme, d’impureté sexuelle, de malhonnêteté, d’orgueil ou d’ingratitude, nos paroles cruelles, grossières ou blasphématoires, même nos pensées indignes nous remplissent de honte et de remords et créent en nous la peur du jugement. Il y a des moments où chacun est tenté de s’écrier comme l’apôtre Paul l’a fait en Romains 7.24 : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? »

Pour le chrétien cette délivrance est une réalité. Paul poursuit en s’exclamant : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! … Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Rom. 7.25; 8.1). Le soulagement ne vient pas d’un effort inutile de nier nos péchés ou minimiser leur gravité. Pourquoi vouloir excuser l’inexcusable ? La justification est disponible parce que Jésus, le Fils de Dieu a payé le prix de nos péchés, il a supporté le châtiment que nous avions mérité.

« Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse. » (Actes 13.38,39)

Saul de Tarse était rongé de culpabilité quand il a compris qu’il avait livré à la mort des hommes et des femmes qui servaient Dieu dans la vérité. Il s’est plus tard décrit comme le premier des pécheurs. Mais la grâce et la purification furent offertes même à cet homme – « un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ». Il lui fut dit : « Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur » (Actes 22.16). Il est fort probable que Paul pensait à cette bénédiction, le seul moyen de trouver la paix véritable et la confiance face à la mort, quand il dit au roi Agrippa : « Plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis. »

Accès au trône de Dieu

Un deuxième avantage est lié au premier. On peut avoir le sentiment que ses prières ne montent pas jusqu’à Dieu. Ce sentiment pourrait être dû au fait qu’on a beaucoup prié sans recevoir ce qu’on a demandé. Dieu peut bien être à l’écoute, mais il attend le moment favorable pour nous exaucer. Dieu peut bien être à l’écoute, mais il sait que la chose que nous demandons nous fera du mal que nous ne soupçonnons pas, et dans son amour il ne nous l’accorde pas. D’autres prient sans jamais se douter que Dieu n’est PAS à l’écoute de leurs prières, sans jamais se dire que, compte tenu de leur péché, ils n’ont aucun droit de prier Dieu !

Cette idée, qui peut choquer certains, est enseignée en Éphésiens 2.12,13,18, où l’apôtre s’adresse aux païens :

« Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christcar par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. »

Une idée communiquée au moyen des cérémonies de la loi de Moïse, c’est que l’homme est souillé par ses péchés et indigne de se présenter devant le Dieu Très Saint. Ayant décrit la première partie du lieu d’adoration sous la loi mosaïque, l’auteur de l’Épître aux Hébreux parle de la seconde partie, qui symbolisait la présence de Dieu lui-même :

« Dans la seconde le souverain sacrificateur seul entre une fois par an, non sans y porter du sang qu’il offre pour lui-même et pour les péchés du peuple. Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert. » (Héb. 9.7,8)

Par contre, la barrière du péché est enlevée pour le chrétien :

« Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. » (Héb. 10.19,22)

Il est vrai que Dieu bénit souvent des hommes malgré leurs péchés. Jésus dit : « Car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matt. 5.45). Mais tous n’ont pas le privilège de prier Dieu et de savoir qu’il est attentif à leurs paroles. Les hommes n’ont pas ce privilège s’ils ne passent pas par le « seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous » (1 Tim. 2.5,6), celui qui dit : « Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14.6). Jésus devient notre médiateur, notre « souverain sacrificateur » quand nous obéissons à l’Évangile.

Une famille spirituelle

Y a-t-il quelque chose de pire que la solitude, que le sentiment que vous êtes seul dans l’univers et que personne ne se soucie de vous ? On peut se trouver dans une immense ville, entouré d’hommes par millions, et pourtant pleurer sous l’effet de son isolement.

Un grand avantage du chrétien, c’est que le Seigneur l’ajoute à son peuple, son Église. Voici l’une des promesses les plus merveilleuses de Jésus :

« Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » (Marc 10.29,30)

Même si l’on est rejeté par sa famille biologique quand on devient chrétien, on a la promesse d’une famille plus grande. Cette famille spirituelle, c’est l’Église. Que l’on soit dans une grande assemblée de mille membres ou un petit groupe de cinq ou six personnes, on trouve de véritables frères et sœurs. Il est vrai qu’on peut se rendre dans une assemblée et se tenir à l’écart, sans s’ouvrir aux autres et se laisser aimer, mais si vous fournissez un peu d’effort, vous découvrirez l’Église est bien un corps spirituel où les membres ont soin les uns des autres, tel que Paul la décrit en 1 Corinthiens 12.26 : « Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. »

L’assurance de la providence de Dieu à l’œuvre pour le bien

La vie est remplie de petits ennuis et de souffrances intenses, de déceptions, d’échecs, et d’épreuves, d’événements majeurs qui touchent le monde entier et de troubles tout à fait personnels. Face à ces choses, certaines personnes ont envie de jeter l’éponge – quelques-uns vont jusqu’à se suicider. D’autres passent leur vie dans l’amertume, la jalousie et le mécontentement éternel, car tout semble dépendre du hasard, aveugle, injuste ou cruel.

La foi du chrétien aux promesses de Dieu transforme sa perspective. Une promesse particulièrement chérie se trouve en Romains 8.28, où Paul écrit : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Si j’aime Dieu et que je suis chrétien, quelqu’un qui a accepté son appel par l’Évangile, j’ai l’assurance que Dieu se servira de toute circonstance et tout événement dans ma vie pour en produire du bien. Que ce soit une maladie, l’échec lors d’un examen, la rupture d’avec un(e) fiancé(e), le fait de ne pas obtenir un certain emploi ou de ne pas être admis par une certaine école, la naissance d’un enfant sévèrement handicapé ou bien l’absence d’enfants dans mon foyer – quelle que soit la chose que je n’aurais jamais souhaitée, Dieu peut la changer en bien ou l’employer pour produire du bonheur, même un bonheur éternel.

La vie de Joseph (Genèse 37,39-50) nous fournit une démonstration très claire de la providence de Dieu. Ce jeune homme fut vendu par ses propres frères et devint un esclave dans un pays étranger. La femme de son maître l’accusa faussement d’avoir voulu la violer. Il fut jeté en prison. Après avoir rendu service à quelqu’un qui aurait pu agir pour le faire libérer, il fut oublié. Mais dans toutes ces situations injustes dans lesquelles Joseph n’était qu’une victime impuissante, Dieu était aux commandes. Comme Joseph dit à ses frères : « Vous aviez médité de me faire du mal : Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux » (Gen. 50.20).

Corrie ten Boom et sa sœur Betsy furent transportées par les Allemands dans un camp de concentration pendant la Deuxième Guerre mondiale. Se trouvant dans un bâtiment construit pour abriter 400 femmes mais dans lequel plus de 1 400 femmes étaient entassées, un bâtiment puant et dégoûtant de tout point de vue et infesté de puces, les deux sœurs ont sorti la Bible que les gardes n’avaient pas trouvée parmi leurs affaires ; elles ont lu ce verset : « Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thess. 5.17). Corrie se demandait bien pour quoi, au juste, elles pouvaient rendre grâces, mais Betsy a commencé : « Merci de ce qu’ils ne nous ont pas séparées. Merci de ce qu’ils n’ont pas arraché notre Bible. Merci de ce que les femmes sont serrées dans ce bâtiment, car elles seront plus nombreuses à bénéficier de cette parole divine que nous voulons partager avec elles. Merci pour les puces et… » Corrie donnait son assentiment à cette liste de bénédictions, mais elle s’arrêta lorsque Betsy a parlé des puces. Elle dit à sa sœur que même Dieu ne pouvait pas la rendre reconnaissante pour une puce. Mais elle reconnut plus tard que Dieu utilisait même les puces pour produire du bien : à cause de l’infestation, les gardes de la prison n’entraient que très rarement et brièvement dans le bâtiment où les prisonnières dormaient, et la Bible de Corrie et Betsy n’a jamais été découverte.

Parfois nous ne voyons pas le bien que Dieu prépare : l’avantage peut être pour une autre personne ou il peut rester caché à nos yeux jusqu’à ce que cette vie soit passée. Peu importe. La promesse est toujours bonne et nos difficultés ne sont donc pas inutiles. Mais cette promesse est uniquement pour ceux qui aiment Dieu et qui sont des « appelés », c’est-à-dire des chrétiens. Quand je pense à ceux dont la frustration et la douleur ne servent à rien d’utile, je me dis, comme Paul : « Plaise à Dieu qu’ils deviennent tels que je suis. »

La protection des puissances des ténèbres

Une bonne partie du monde vit dans la peur continuelle des puissances sataniques – la possession démoniaque, les mauvais sorts, la sorcellerie, le pouvoir manié par les féticheurs, les houngans ou les marabouts, les phénomènes qu’on attribue aux ancêtres, aux génies ou djinn, ou à d’autres forces spirituelles. La Bible ne nie pas la réalité de Satan et de son pouvoir maléfique, mais elle nous enseigne que le chrétien ne doit pas vivre dans la crainte des esprits mauvais. En effet, Dieu « nous a délivrés de la puissance des ténèbres » (Col. 1.13).

Certes, une lutte spirituelle se poursuit, et nous n’en sommes pas exemptés :

« Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Éph. 6.12)

Mais Dieu nous fournit les armes spirituelles dont nous avons besoin (Éph. 6.13-17), et nous avons, en plus, cette assurance : « Vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4.4). Comme les enfants d’Israël, les chrétiens (Israël spirituel de nos jours) savent que « l’enchantement ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël » (Nom. 23.23).

L’espérance de la vie éternelle

Au temps de Job, Dieu n’avait pas encore révélé clairement ce qui attend l’homme dans l’au-delà. C’est Jésus qui « a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Tim. 1.10). Job, dans son ignorance et son incertitude, s’exclama :

« L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre… Un arbre a de l’espérance : quand on le coupe, il repousse. Il produit encore des rejetons ;… Mais l’homme meurt, et il perd sa force ; l’homme expire, et où est-il ?… Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vînt à changer. » (Job 14.1,2,7,10,14)

Mais le manque d’espérance ne troublait pas seulement l’homme qui voyait sa vie s’écouler dans la misère. Le roi Salomon, dans toute sa grandeur, était abattu en réfléchissant à la mort :

« Le sage meurt aussi bien que l’insensé. Et j’ai haï la vie, car ce qui se fait sous le soleil m’a déplu, car tout est vanité et poursuite du vent. J’ai haï tout le travail que j’ai fait sous le soleil, et dont je dois laisser la jouissance à l’homme qui me succédera. Et qui sait s’il sera sage ou insensé ? » (Eccl. 2.16-18)

Quel malheur d’être sans espérance ! Et pourtant, c’est bien la situation de ceux qui ne sont pas encore chrétiens. Paul rappelle aux Éphésiens le temps avant leur conversion : « Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde » (Éph. 2.12).

C’est Jésus qui a tout changé de telle sorte que nous ayons une grande consolation quand nous perdons des frères et sœurs en Christ (1 Thess. 4.13,18) et une grande confiance quand nous sommes face à notre propre mort. Tout chrétien fidèle pourra dire comme l’apôtre Paul :

« Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Tim. 4.8)

À cause de cette confiance, il pouvait avoir cette belle attitude à l’égard de la vie et de la mort : « Je suis pressé des deux côtés : j’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair » (Phil. 1.23,24). La vie lui offrait la joie de servir Dieu et les hommes ; la mort lui offrait la joie d’être avec le Seigneur dans la gloire.

Cette espérance de la gloire nous soutient et nous donne de la paix et de la joie, quelles que soient nos circonstances dans ce monde.

« Louons Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ! Dans sa grande bonté, il nous a fait naître à une vie nouvelle en relevant Jésus-Christ d’entre les morts. Nous avons ainsi une espérance vivante, en attendant les biens que Dieu réserve aux siens. Ce sont des biens qui ne peuvent ni disparaître, ni être salis, ni perdre leur éclat. Dieu vous les réserve dans les cieux… Vous vous en réjouissez, même s’il faut que, maintenant, vous soyez attristés pour un peu de temps par toutes sortes d’épreuves. » (1 Pierre 1.3-6, FC)

Quand ce « peu de temps » sera passé, nous aurons une éternité de bonheur parfait.

Conclusion

À cause de l’espérance éternelle et de tous les autres avantages que nous avons en Christ, la personne la plus méprisée sur la terre, la plus rongée de douleur et la plus pauvre peut considérer avec pitié les riches, les puissants et les beaux qui sont admirés de tous et vivent dans le luxe, mais qui n’ont ni le pardon de Dieu ni l’espoir au-delà de cette vie passagère. Ce pauvre chrétien peut dire, comme Paul : « Plaise à Dieu qu’ils deviennent tels que je suis. » Si vous n’avez pas encore obéi à l’Évangile de Christ, n’attendez plus. Commencez à jouir, vous aussi, des avantages du chrétien.

B. B.
(Dans Vol. 15, No. 6)